Les nouvelles parutions cinématographiques et photographiques
Le temps d'une pause pour découvrir ici, les nouvelles parutions cinématographiques et photographiques.
L'ouvrage propose une découverte de l'univers créatif de Clark et Pougnaud.
Leurs photographies ont ceci de particulier qu'elles apparaissent comme de simples portraits en studio, mais ce sont en fait, des mises en scène étranges et sophistiquées dans des décors miniatures.
Ils font poser leurs modèles dans une attitude figée qui souligne l'étrangeté de la scène. Cet artifice augmente le trouble. Au fil des années, les décors se sont dépouillés pour se résumer à l'essentiel, au symbolique. Ils sont pensés comme des « fonds peints » de théâtre devant lesquels se joue une histoire ; comme un roman-photo dont on aurait extrait qu'une seule image, cherchant à stimuler l'imagination de celui qui regarde.
Chronorama. Trésors photographiques du XXe siècle offre un panorama de l'histoire de l'art et de la mode à partir des archives de la Collection Pinault et de Condé Nast. Cet ouvrage de référence rassemble plus de 400 images, signées par les plus grands noms de la photographie - Irving Penn, Helmut Newton, Horst P.Horst, LeeMiller, Edward Steichen... - pour Mademoiselle, House & Garden, Glamour, GQ, Vanity Fair et Vogue.
En soixante ans de carrière, Abbas Attar, dit Abbas, photographe iranien émigré en France, a couvert successivement pour les agences Sipa, Gamma et Magnum Photos les grands événements qui ont agité le monde. L'Iran, qu'il n'a jamais cessé de photographier depuis les premiers soubresauts de la révolution de 1979, mais aussi l'Afrique du Sud de l'Apartheid, le Biafra, ou encore l'Irelande du Nord. Celui qui disait vouloir ordonner le chaos en images a aussi témoigné pendant plusieurs décennies de la relation de l'homme avec le divin. Sa mort en 2018 a laissé le monde de la photographie orpheline de l'un de ses plus grands conteurs.
Cet ouvrage est une histoire de la photographie à travers le prisme du flou, depuis l'invention du procédé jusqu'à nos jours.
On y découvrira que, selon les époques, le flou est considéré comme une valeur tantôt positive, tantôt négative.
Dans un développement historique et thématique, les oeuvres présentées racontent l'évolution de cette forme dont les usages n'ont cessé de se modifier selon les époques et les pratiques, qu'elles aient été amateures, artistiques, scientifiques, ou encore de reportage.
Jalonné de citations, le livre crée un dialogue entre les images et la manière dont le flou a été décrit par des auteurs et des artistes aussi divers que Charles Baudelaire, Julia Margaret Cameron ou Pierre Bourdieu, faisant ainsi valoir les enjeux du flou dans la perception du monde.
Car comme le souligne Serge Tisserond dans son texte, « Si l'évolution rapide du monde nous rend anxieux, nous allons probablement préférer les images nettes, stables. Si, au contraire, nous sommes angoissés par une certaine rigidité autour de nous [...], nous allons privilégier le mouvement, l'aspiration vers l'avenir ».
À l'occasion du centenaire de sa naissance, cet ouvrage propose de redécouvrir, à travers une sélection d'images plus confidentielles, un photographe d'exception.
Trouver un ordre dans le désordre, marcher pour regarder et garder l'oeil ouvert à toutes les surprises : Marc Riboud arpente pendant soixante ans la planète. De la vieille Europe des années 1950, avec ses banlieues ouvrières et ses bals populaires, aux paysages de la lointaine Asie, en passant par les plaines gelées de l'Alaska ou les déserts de la Chine, le photographe saisit " l'image juste ". Originaire de Lyon, Riboud entame à trente ans son grand voyage à travers le monde. Grande-Bretagne, Turquie, Algérie, Afghanistan, Inde, Chine, Japon, Mexique, Vietnam, Niger, Alaska... comprendre le monde requiert une observation attentive et pour se forger une opinion, le photographe se rend là où les sociétés bougent : grève des dockers en 1954 en Grande- Bretagne, Algérie lors de son Indépendance en 1962, Nord Vietnam en 1975, foules de la révolution islamique en Iran en 1979, sans oublier les métamorphoses de la Chine, du Ghana, du Japon... " La photographie ne peut pas changer le monde, mais le montrer quand il change ", soulignait-il. Ses images sont autant de rencontres avec d'autres peuples, que des invitations à découvrir la beauté de l'ailleurs. Au fil des routes poussiéreuses ou enneigées s'esquissent une science des cadrages, une recherche de l'harmonie. " Je tire mon chapeau au Marc géomètre et sensible ", salue son ami Henri Cartier-Bresson.
À partir des photographies prises par Spencer Ostrander sur les lieux des tueries de masse des 20 dernières années aux États-Unis, Paul Auster retrace l'histoire de la violence par arme à feu, de la "préhistoire" du pays jusqu'à aujourd'hui, et fait ainsi l'état des lieux d'une problématique qui divise cette nation en deux camps irréconciliables, à l'heure où la possession d'armes à feu n'a jamais eu autant le vent en poupe et où l'on assiste à une recrudescence des homicides par balle dans les 40 plus grandes villes du pays. Si Paul Auster s'empare de ce sujet, c'est parce qu'il est grand temps que l'Amérique décide quel peuple elle veut être et quel genre de nation elle veut incarner.
Une plongée aux origines de la fracture du pays. Un plaidoyer pour l'union d'une nation.
On ne présente plus Eugène Atget (1857-1927), le célèbre photographe autodidacte qui immortalisa le « Vieux Paris » au tournant du XXe siècle. Pourtant cet ouvrage aborde l'homme et l'artiste sous un jour inédit. Il relate ses liens avec Libourne, sa ville natale. Il laisse la parole à des photographes actuels qui éclairent le lecteur sur la fascination qu'exerce encore aujourd'hui ce personnage. En même temps, le néophyte y trouvera les repères historiques indispensables pour mesurer l'ampleur de son entreprise : en un peu plus de trente ans, Atget a capturé près de dix mille images dans une démarche documentaire, d'inventaire même. Mais ses clichés témoignent également d'une sensibilité et d'une poésie toutes particulières. C'est le sujet de l'exposition « Eugène Atget, poète photographe » à l'origine de ce livre, organisée par le musée des Beaux-Arts de Libourne avec la collaboration exceptionnelle du musée Carnavalet - Histoire de Paris, Paris Musées. La plupart des oeuvres exposées y sont reproduites et organisées autour des grandes thématiques illustrant le travail d'Eugène Atget.
Des fêtes foraines aux célébrations familiales, en passant par les meetings politiques ou syndicaux, la présente sélection d'une centaine de clichés du grand Willy Ronis magnifie les retrouvailles. Elle est issue de reportages réalisés par lui notamment dans le cadre de commandes ou en vue de publications. Willy Ronis offre un travail photographique méticuleux, aux cadrages audacieux et mettant en scène femmes et hommes se retrouvant au café, au zoo, au bord de l'eau, etc. Il saisit des instants de vie et de joie avec un talent et un regard poétique, aujourd'hui baigné de nostalgie, qui le placent parmi les plus grands photographes français du XXe siècle, Doisneau en premier lieu, dont il était proche, mais aussi Édouard Boubat, etc. Peu de livres actuellement encore disponibles sur Willy Ronis.
Né à Paris en 1928 de parents juifs émigrés de Russie, Elliott Erwitt grandit en France et en Italie avant de s'établir aux États-Unis, où il sera remarqué par Robert Capa. En 1953, âgé de tout juste 25 ans, il intègre la prestigieuse agence Magnum et travaillera pour les plus grands magazines américains.
Le musée Maillol retrace les différentes étapes de son oeuvre à travers un ensemble de photographies en noir et blanc, mais aussi en couleurs. Scènes de rue, clichés de personnalités (tels Marilyn Monroe, Truman Capote, Che Guevara, Fidel Castro, Richard Nixon ou Kennedy), photos de chiens les plus improbables, Paris ou New York, etc. Il a une manière d'immortaliser des moments de la vie quotidienne avec un regard qui n'appartient qu'à lui, mélangeant humour et émotion.
À travers une rétrospective complète de son oeuvre, sur des thématiques qu'il a lui-même définies il y a plusieurs années, c'est une invitation à découvrir la sensibilité unique du photographe qui est proposée.
Beaux Arts Éditions accompagne cette rétrospective en replongeant dans la vie et la carrière de ce mythique photographe repéré par Robert Capa et membre de Magnum Photos depuis 1953.
Le boycott récent de certains films et acteurs russes lors des derniers festivals rappelle combien le cinéma se trouve au coeur d'enjeux géopolitiques, à la fois parce qu'il est utilisé comme arme de soft power, voire de propagande, et peut être censuré, mais aussi parce qu'il représente une activité très lucrative pour certains États.
À la croisée de nombreuses disciplines - économie, sociologie, sciences politiques, histoire, etc. -, et d'échelles géographiques multiples, du local à l'international, la géopolitique du cinéma convoque également une grande variété d'acteurs tant publics que privés.
Et, au-delà des enjeux « historiques » de puissance économique et culturelle, de nouveaux défis se font jour : diversité et inclusion, mais aussi lutte contre le changement climatique que cette industrie au lourd bilan carbone peine à engager. La réponse proposée par Netflix en est l'ironique illustration : Don't look up !
L'art et la manière de (ne pas) s'excuser. Dans ces lettres d'excuse à des proches, des amis, mais aussi à des institutions, à des lieux et même à la vie, Patrick Chesnais déploie avec verve et humour toutes les variations de l'art de s'excuser. Ou pas. Un délice de sagesse, d'irrévérence et de drôlerie.
« J'ai eu envie d'écrire des lettres à des personnes que j'aime ou que j'ai aimées. Très vite, ces missives sont devenues, je m'en suis rendu compte, des lettres d'excuses.
J'y ai mis en lumière mes lâchetés, mes oublis, mes à-peu-près, mes sorties de route, mes exagérations, tout ce qui m'empêche d'être un homme parfait, que je ne serai jamais parce que c'est impossible.
Je m'y adresse à tous ceux que l'ai blessés, délaissés, à qui je n'ai n'a pas fait attention ou pas suffisamment, privilégiant mon plaisir, mon envie avant tout. Et puis, il n'y a pas que les gens, il y a aussi les périodes, les lieux les institutions... Je dois des excuses à la politique, à la vie, et même au soleil.
C'est vous dire que les motifs de s'excuser sont infinis. Quand on a commencé à s'excuser, on ne s'arrête plus. Mais suis-je si coupable ? C'est sûr, j'aurais pu faire mieux, mais bon, j'ai fait ce que j'ai pu, plus ou moins bien.
Est-ce que ça valait la peine de s'excuser ? Je ne sais pas... Mais, je peux bien vous l'avouer, quand je me suis excusé dans ma vie, c'était une façon polie de dire que, finalement, je n'avais pas tort. À vous de voir... »
Quand le cinéma et la vie s'allient pour fabriquer du romanesque féroce, l'oeil de l'écrivaine s'allume. Qu'ont en commun "Les Oiseaux", "Marnie", "Body Double", "Working Girl", "Le Bûcher des vanités" et "Cinquante nuances de Grey" ? Autrement dit, deux indéboulonnables classiques d'Alfred Hitchcock, la bande image des années 1980 et le plus grand phénomène de porno-soft de notre époque ? Leurs héroïnes : Tippi Hedren, Melanie Griffith, Dakota Johnson, trois femmes activement disparues de mère en fille...
Sur le mode d'une narrative non-fiction réinventée, Hélène Frappat signe une enquête arachnéenne sur le réel proprement surréaliste d'une lignée de stars hollywoodiennes maudites. Et nous fait *voir* comme jamais ce que nous avions pourtant sous les yeux *depuis le début*.
Lorsqu'elle disparaît en 1990, Delphine Seyrig n'est plus cette figure de proue du cinéma d'auteur mondial qu'elle fut durant toutes les années 60 et 70, de Marienbad au Charme discret de la bourgeoisie.
Les années 80 ne l'ont pas aimée ; dans cette décennie de restauration formelle et idéologique, son parcours, esthétique ou politique, paraissait trop radical. C'est peu dire que le temps a joué en sa faveur. La postérité a validé ses choix d'actrices les plus aventureux (chez Akerman ou Duras). Son oeuvre de cinéaste est redécouverte avec un intérêt croissant. Ses prises de position publiques, aux avant-postes de la lutte féministe, circulent plus que jamais sur les réseaux.
Quelles traces de son court passage laisse l'astre Seyrig ?
Tel sera l'objet de cet essai admiratif et amoureux.
Une analyse de la carrière et de la pensée humaniste du célèbre réalisateur...
Au-delà du popcorn, des effets spéciaux et du box-office, ce livre propose d'explorer la pensée profonde de Steven Spielberg, de tisser un lien thématique entre chacun des films d'une carrière prolifique de plus d'un demi-siècle, pour mieux en dégager l'admirable cohérence, à la clarté de plus de 250 citations du cinéaste et de son entourage, dont beaucoup sont traduites dans ce livre pour la première fois.
À travers le regard humaniste que Steven Spielberg porte dans son cinéma sur la famille, la guerre, la démocratie, les droits humains et la nature, quel portrait cet artiste tour à tour conteur, philosophe, sociologue, et historien, dresse de notre monde et de l'Humanité, de ses rapports de domination ethnique, sexiste, économique et écologique ? Et dans quelle mesure, par l'impact populaire phénoménal de son oeuvre, influence-t-il les masses et prépare-t-il lui-même, d'une certaine manière, l'avènement d'un nouveau monde plus harmonieux ?
- Le livre contient plus de 250 citations du cinéaste et de son entourage, dont beaucoup sont traduites pour la première fois.
- L'ouvrage est émaillé de plusieurs photos issues des films de Spielberg, appuyant le propos de l'auteur.
- Cette analyse, sous le prisme " humaniste ", de la carrière de Spielberg, divisé en cinq chapitres (1- Famille, 2- Guerre et paix, 3- Démocratie, justice et liberté, 4- Égalité et fraternité, 5- Capitalisme, technologie et écologie), inclut ses derniers films, dont The Fabelsmans, sorti dans les salles françaises le 22 février 2023.
Des lettres arrivent par dizaines de Turin, de Florence, de Milan, de Naples, de Rome ou de Parme. Elles sont écrites par des mécaniciens, des lycéens, des ouvriers, des mères de famille, des bibliothécaires, des jeunes communistes, des catholiques. Elles adressent à Pasolini des remarques, des demandes, des questions. Toutes sortes de questions : la solution à un dilemme moral, des conseils de lectures, comment concilier engagement politique et vie de famille, un jugement sur l'Ulysse de Joyce, une définition de l'intellectuel engagé, un commentaire sur la tentative de suicide de Brigitte Bardot, la conception marxiste de la religion, Le désert rouge d'Antonioni, le fascisme, le chômage ou la représentation des ouvriers au cinéma... Et Pasolini de répondre, assidûment, souvent longuement, chaque semaine, dans les pages d'un magazine à grand tirage. Cette correspondance improbable existe : elle fut publiée dans l'hebdomadaire communiste Vie Nuove entre 1960 et 1965 sous la forme d'une rubrique sobrement intitulée « Dialoghi con Pasolini ».
La présente anthologie en reprend les échanges les plus marquants, qui permettent de saisir la singularité de cette expérimentation épistolaire, ses résonnances littéraires et politiques, mais aussi d'éclairer les intentions de l'écrivain-cinéaste, ses choix artistiques, ses analyses sur la censure, la sexualité, la religion, les avant-gardes, la littérature et le cinéma, au moment où il est en train de tourner Accatone, La Rabbia et L'Évangile selon saint Matthieu. Personnel mais collectif, spontané et théâtral, impliquant une diversité d'énonciateurs et de contradicteurs qui s'expriment en leur nom, ce courrier des lecteurs est comme le laboratoire de l'oeuvre en train de se faire : le lieu d'une pensée politique qui court-circuite le système de la parole autorisée et expérimente le langage comme une matière collective.
Des premiers émois de l'enfance aux plus grands rôles de Molière et Shakespeare dans des salles combles, Jacques Weber se souvient, par flashs, d'une vie monumentale. Se côtoient dans une joyeuse effervescence les muses Marguerite Duras et Grace de Monaco, les comparses de scène Francis Huster, Jacques Villeret ou Isabelle Adjani, l'admiration émue pour Catherine Deneuve, Gérard Depardieu... les souvenirs familiaux, également, ne sont jamais loin, comme celui de sa mère pleurant la disparition de Gérard Philippe ou celui de son frère adoré, Bernard.
L'exercice autobiographique devient vite le prétexte au tableau d'une époque, d'une génération ; celle de jeunes brûleurs de planches promis à un avenir radieux - du moins, pour ceux qui ne se consumeront pas en cours de route. C'est à eux, également, que Weber rend hommage avec une douce mélancolie.
Non content d'être l'un des réalisateurs les plus talentueux et adulés de sa génération, Quentin Tarantino est peut-être le cinéphile qui sait le mieux parler de films et transmettre sa passion incandescente pour le cinéma. Ayant fréquenté dès son plus jeune âge les salles obscures, c'est au Hollywood des années soixante-dix, celui de ses années décisives de formation, qu'il consacre plus particulièrement Cinéma spéculations - un director's cut aussi intellectuellement rigoureux que joyeusement exubérant. Mêlant histoire personnelle, anecdotes truculentes, analyses et critiques de films, Cinéma spéculations offre au lecteur, entraîné par la verve unique et grisante de Quentin Tarantino, une fascinante leçon de cinéma et de vie.
Enfant, Steve McQueen s'imaginait en nouveau Humphrey Bogart. Le rêve de ce gosse du Missouri a été exaucé. Les Sept Mercenaires, La Grande Evasion, Bullitt ou Guetapens ont fait de lui bien plus qu'une star. Il est devenu le king of Cool, icône virile et incarnation de l'individu roi américain. Son sang-froid recouvrait un caractère explosif, celui d'une graine de voyou passée par une maison de correction et les rangs des Marines.
Terreur des plateaux, l'acteur-pilote était mû par des forces aussi puissantes que contradictoires. Elles l'ont poussé à poursuivre la gloire autant qu'à lui tourner le dos, comme un appel à toujours fuir ce qu'il était. Steve McQueen a multiplié les échappatoires jusqu'à sa mort prématurée, à 50 ans. En étant persuadé cette fois de s'en aller au ciel.
Le meilleur du cinéma US comme vous ne l'avez jamais lu !Des Dents de la mer à Usual Suspects, la vingtaine 1975-1995 voit déferler, sur les écrans américains, la vague du cinéma d'entertainment (de pur divertissement). Riche de films marquants devenus cultes pour la plupart, cette période nourrit encore aujourd'hui les rêves des cinéphiles et inspire les séries les plus populaires, à l'image de Stranger Things (2016-2022). Une balade réjouissante et iconoclaste au rayon VHS, emmenée par une écriture très « poil à gratter » Fun facts à gogo, quiz, thématiques barrées, répliques qui tuent Exemples de fun facts : Lucas et Spielberg discutent sur une plage à Hawaï (et créent Indiana Jones) Star Wars envoie James Bond dans l'espaceY a-t-il un pilote dans l'avion ? parodie d'un film inconnuLa traversée du désert de Disney (1978-1984) Les gens à l'intérieur de E.T. (dont un cul-de-jatte) Le jour où David Lynch a refusé Le Retour du Jedi Création de l'Ectomobile de SOS FantômesLe tournage de la scène où Sharon Stone décroise les jambes dans Basic Instinct Films traités (liste non exhaustive) : Rocky, Alien, Superman, Grease, Rambo, Blade Runner, Terminator, Flashdance, Gremlins, Police Academy, Le Flic de Beverly Hills, Dune, Top Gun, Retour vers le futur, Cocoon, La Mouche, L'Arme fatale, Qui veut la peau de Roger Rabbit ? Robocop, Piège de cristal, Batman, Madame Doubtfire, Le Roi Lion, The Mask, Pulp Fiction, Toy Story
Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock.
Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous...
" Je vais te raconter ma vie. Une vie de surprises, de chocs et de désillusions qui m'a fait prendre conscience de la fragilité de l'existence. Mais un parcours ponctué d'expériences plus ou moins heureuses dont j'ai toujours tiré une leçon. Et déjà, tu le sais, puisque c'est le titre du livre : avant d'être Vincent, je m'appelais Franck... " " Le Bigdil ", " Le Juste Prix ", " Fort Boyard ", pendant deux décennies Vincent Lagaf' s'est invité dans les salons des français. Dans cette autobiographie, il revient sur son enfance?: celle d'un gamin qui s'appelait Franck et qui, très tôt, a été adopté.
De cette jeunesse cabossée, il a puisé une énergie et une drôlerie qui lui ont servi de cuirasse pour s'imposer dans le monde de la télé. Porté par une sensibilité à fleur de peau, il a remonté le chemin de sa vie pour retrouver sa mère biologique et lui dire qu'il l'aimait.
À la lecture de ce récit, on rit, on sursaute, mais on se laisse aussi gagner par une émotion qui met longtemps à se dissiper.