«Sous leurs yeux, le décor entier se détraque. L'incompréhension dans le regard de Lorenzo, ses pieds dérobent, l'eau ensevelit et, réflexe, Gus saute pour échapper à l'arbre qui glisse par en dessous et défonce le sable dans sa chute, jusqu'à redevenir le fleuve, le courant, l'eau partout.»Un après-midi d'août, dernier jour de colo. Une meute d'adolescents est livrée à elle-même. Dans un dernier sursaut d'enfance, Pierre, Gus, Totof, Farid et les autres partent à l'aventure. Derrière leurs voeux d'amitié à la vie, à la mort pointe la fougue d'une jeunesse insolente. Tous se croient immortels. Une journée parfaite, à un détail près - on ne se baigne pas dans la Loire.Un premier roman impétueux qui dit la fièvre de l'adolescence.
Avant, quand l'air était si imprégné de magie qu'il laissait un goût de cendres sur la langue, les sorcières étaient féroces et intrépides, la magie flamboyait et la nuit leur appartenait. Ce temps n'est plus, les hommes ont dressé des bûchers, et les femmes ont appris à se taire, à dissimuler ce qui leur restait de magie dans des comptines, des formules à deux sous et des contes de bonne femme.
Mais la vraie sorcellerie n'a besoin que de trois choses pour renaître : la volonté de l'écouter, les vers pour lui parler, et les voies pour la laisser pénétrer le monde. Car tout ce qui est important va par trois.
Ainsi des soeurs Eastwood : Bella, Agnès et Genièvre. Mues par la colère, la peur... et une pulsation écarlate qui ne demande qu'à revivre, des dons qu'elles découvrent peu à peu. Il suffit pour cela de s'unir, et d'y croire, de traquer tous les interstices où elle se dissi - mule. Car la magie, c'est d'abord penser que chacun est libre d'agir, même si le mal rôde. Le temps des Sorcières pourrait alors bien revenir, pour notre plus grand bénéfice à tous, hommes et femmes.
Alix E. Harrow signe un nouveau roman magistral qui réinvente la figure des sorcières. Une épopée magnifique tissée de fantaisie, nourrie de promesses et d'un imaginaire sans limites, qui est aussi une ode à la liberté des femmes... et des hommes. Lauréat du British Best Fantasy Award 2021.
"Il nous faut distinguer trois mondes. Le Nôtre, le Leur, et celui du Milieu : le Delirium.".
Dandelion Manor, Dorset, juillet 1914.
Dans la langueur d'un été secoué par les éclairs menaçants de la guerre qui approche, quatre écrivains veillissants, jadis si créatifs, sont réunis. L'inspiration s'est envolée ; les bruits de bottes feraient-ils fuir les fées ?
A leurs côtés, un elfe sauvage et fantasque, une femme secrète assoiffée de réponses et un enfant rêveur connecté aux univers visibles et invisibles assistent aux derniers soubresauts de ce monde qui meurt. Jusqu'où iront les créateurs déboussolés pour faire revenir leurs muses ? Et qu'advient-il de ce qui compte vraiment quant tout s'écroule ?
Quatre fois lauréat du Grand Prix de l'Imaginaire, Fabrice Colin signe ici son grand retour au genre, dans un roman empreint de mystère et de drames, de cruauté et de douceur, de poésie et de magie - comme seule sa plume enchanteresse peut nous offrir. Une histoire unique, qui tisse une réflexion passionnante sur la création, l'inspiration et la littérature. Une merveille.
1927, un procès ubuesque se tient à New York. Avocats, témoins, experts et artistes débattent pour savoir si le travail de Constantin Brancusi doit être considéré comme de l'art.?En écho, à Paris, le sculpteur et ses contemporains doutent. Le travail de Brancusi est-il à la hauteur face au génie de l'artisanat et de l'industrie ? Le nouveau continent a-t-il les épaules pour jouer le rôle central dans l'art moderne que l'histoire lui impose désormais ?
Lorsque le jeune Mexicain Vian Maurer débarque à Salzbourg pour participer au fameux festival, ce n'est pas en tant que chanteur qu'il postule à la production de Don Giovanni, mais comme simple figurant. Triste perspective pour celui dont le rêve de devenir artiste lyrique fut très tôt contrarié par un père banquier despotique et des professeurs incapables de décider s'ils avaient affaire à un ténor ou à un baryton.
Alors, durant ses nombreuses heures d'oisiveté, Vian parcourt la ville à vélo aux côtés de la fantasque et insaisissable Julia, et de son inquiétant colocataire Jacques. Il découvre une ville encore hantée par Mozart, s'émeut des lieux où celui-ci a vécu et du charme de sa mystérieuse présence si active, croise la route d'anonymes qui le bouleversent : un SDF jardinier, Herr Wolfgang, et un vieux libraire, baptisé Perec, qui l'initie à la littérature.
Alors que la date de la représentation approche et que des psychodrames secouent la troupe, suspendue aux rivalités entre le metteur en scène et une diva capricieuse, Vian apprend l'arrivée de son père à Salzbourg, bien décidé à le ramener au Mexique pour le mettre enfin au travail. Vian peut-il se résigner à l'avenir morne et raisonnable auquel son père le destine ?
Rolando Villazón connaît mieux que quiconque l'univers de l'opéra, dont il décrit aussi bien la part brillante que l'envers du décor, pas toujours exemplaire... Ce roman mené tambour battant, foisonnant de détails, contient autant d'humour que d'émotion. On y suit, captivé, le parcours de Vian, tant ce jeune homme poétique et idéaliste est attachant. Mais Amadeus à bicyclette, par son hommage à la spontanéité créatrice et à la droiture de Mozart, est surtout un appel à poursuivre ses rêves.
Aoyagi Takeaki, un homme d'une cinquantaine d'années, est assassiné au pied de la statue du dragon ailé qui orne le pont de Nihonbashi, à Tokyo. Une enquête apparemment simple pour l'enquêteur Kaga, fraîchement arrivé au commissariat d'un quartier d'affaires prospère de la capitale. Mais les apparences sont parfois trompeuses : comment servir la vérité lorsque le suspect numéro un s'avère innocent ? Dans ce roman qui traite d'un aspect sombre du Japon, le statut des précaires, Kaga fait preuve de la même perspicacité et du même humanisme que dans "Les Doigts rouges" et "Le Nouveau".
Bienvenue à Bournville, charmante bourgade proche de Birmingham connue pour sa célèbre chocolaterie. C'est à l'occasion de la victoire de mai 1945 que nous y rencontrons la petite Mary Clarke, émerveillée par les festivités organisées autour de sa maison. Elle y croise alors le chemin d'un certain Geoffrey Lamb, fils d'un collègue de son père travaillant aussi dans l'usine de chocolat. Nous retrouvons Mary et Geoffrey en 1953, fiancés et fascinés par le couronnement de la reine Élisabeth II que leurs familles respectives regardent ensemble sur le premier poste de télévision de Bournville. Treize ans plus tard, le couple a trois fils épris de football, qui s'extasient devant le match opposant les Anglais aux Allemands lors de la Coupe du monde de 1966. Nous les verrons à leur tour grandir et tracer leurs routes au fil de l'investiture du prince de Galles, du mariage de Charles et Diana, de la mort de cette dernière, de l'arrivée de Boris Johnson en politique, pour finalement retrouver Mary lors du 75? anniversaire de la Victoire, en plein confinement.En sept parties scandant les sept temps majeurs de l'histoire de l'Angleterre moderne, Le royaume désuni mêle brillamment les destins d'un pays dysfonctionnel, d'une irrésistible famille anglaise et d'une chocolaterie.Jonathan Coe signe ici un roman de grande ampleur dans la lignée si charming et piquante de Testament à l'anglaise et du Coeur de l'Angleterre.
C'est la déprime chez les mamies:elles se sentent seules. Lucienne a alors une idée:et si elles vivaient ensemble?De leur côté, les papis broient du noir jusqu'à ce qu'ils visitent une maison. Problème:les unes et les autres manquent d'argent et comptent donc braquer une banque. Lorsqu'ils se rendent compte qu'ils ont eu la même idée, les papis et les mamies décident de s'associer... Pour le meilleur... et peut-être le pire!Le retour du duo des Mamies attaquent! et des Papis contre-attaquent! , grands succès dans la collection Pépix!
Octave est une énigme.
Octave finit toujours par vous échapper.
Mais que fuit-il ?
C'est bien la question que se pose Vince, son ex-meilleur ami, son ex-amoureux.
Vince qui ne parvient toujours pas à tourner la page.
Pas plus que Marilyn qui s'efforce, elle aussi, de dépasser l'amour qu'elle a pour Octave et dont il n'a plus voulu.
Désormais étudiants, Vince et Marilyn aimeraient tant renaître.
On leur avait promis tous les possibles.
Avec les confinements, ils ne trouvent que des impossibles.
Sans compter qu'Octave a décidé de reparaître...
«J'avais l'impression que si je m'avançais là, au milieu des pierres - et quelque chose en moi le désirait -, il me suffisait de donner un coup de poing pour traverser le tissu de la réalité.»Alors qu'il traverse le Maine en voiture, N. tombe par hasard sur un étrange monument mégalithique dressé au beau milieu d'un champ. Aussitôt, tout autour de lui vacille... Sa santé mentale serait-elle en train de l'abandonner ?Ou aurait-il découvert un portal séparant la réalité d'un univers parallèle ? N. est une nouvelle extraite du recueil Juste avant le crépuscule, publié en 2008.
Rosemary, jeune humaine inexpérimentée, fuit sa famille de richissimes escrocs. Elle est engagée comme greffière à bord du Voyageur, un vaisseau qui creuse des tunnels dans l'espace. Elle y apprend à vivre et à travailler avec des représentants de différentes espèces de la galaxie : des reptiles, des amphibiens et, plus étranges encore, d'autres humains. La pilote, couverte d'écailles et de plumes multicolores, a choisi de se couper de ses semblables ; le médecin et cuistot occupe ses six mains à réconforter les gens pour oublier la tragédie qui a condamné son espèce à mort ; le capitaine humain, pacifiste, aime une alien dont le vaisseau approvisionne les militaires en zone de combat ; l'IA du bord hésite à se transférer dans un corps de chair et de sang...L'un de ces beaux romans de SF que l'on referme en ayant une foi renouvelée dans les capacités de l'humanité. ActuSF.Prix Hugo de la meilleure série littéraire. Prix Julia Verlanger.Traduit de l'anglais par Marie Surgers.
Une immense maison sans fenêtre, sans issues.
Un piège à mille étages refermé sur l'humanité comme une matrice géante, un monde où se débattent le rêve et la violence, le mystère et la mort.
Précurseur, violent, surprenant, innovant dans la forme (beaucoup de procédés graphiques différents au fil du roman), ce livre sidère son lecteur.
Jan Weiss invente un cauchemar concentrationnaire, manie aussi bien l'ironie que l'horreur et explore, très en avance, tous les thèmes qui fascineront le XXe et le XXIe siècle : contrôle des libertés, des cerveaux, société de consommation effrennée, fascination pour les écrans...
1998, Teresa, brillante étudiante en archéologie, décroche une bourse et un poste à Berlin pour participer à la préparation d'une grande exposition sur la découverte du tombeau de Toutankhamon. Sa bible de travail, le journal d'Howard Carter.
Elle rencontre Ruben, un jeune Italien rêveur et fantasque, venu s'éclater à Berlin.
Parallèlement aux crises de couple dues aux insomnies chroniques de la jeune femme et à leurs moments intimes d'un amour passionné, leur histoire se révèle entre la Vallée des Rois et la folie berlinoise de la fin du XXe siècle. Qu'adviendra-t-il de leur futur ?
La temporalité chère à Manuele Fior raconte par cette romance deux époques qui se confrontent et s'entremêlent, unies par le motif de l'hypéricon, cette fleur aux mille vertus.
Découvrez l'histoire toute simple d'une enfant qui a beaucoup de mal à prendre des décisions.
Trèfle et sa famille habitent dans une jolie ferme. Autour de la chèvrerie, il y a toujours un tas de choses à faire. Mais il est si difficile pour Trèfle de choisir parmi toutes ces choses!
Le jour où la chèvre Pivoine s'aventure loin de la ferme, Trèfle va être confrontée à un choix important: doit-elle suivre Pivoine dans la forêt ou faire demi-tour pour retrouver le chemin de la rivière ?
S'ensuivent de nombreuses décisions que Trèfle devra prendre, pour arriver au bout de son périple.
L'album est découpé en 5 chapitres, correspondant chacun à un choix que doit faire Trèfle. Ces prises de décisions mettent en lumière la voie qui compte, celle du coeur.
Ce conte subtilement illustré par Qin Leng nous plonge dans un conte où la nature prend vie sous forme de personnage bienveillant, de refuge.
Canton d'Estanville, automne 1990. Un collégien disparaît. Seuls ses vêtements parfaitement pliés sont retrouvés au milieu d'un sentier en pleine forêt. Le mystérieux "homme qui marche" serait-il lié à cette disparition ? Le capitaine Ernevin est dépêché sur les lieux pour mener l'enquête.
"Ce qui est enfoui" est un formidable roman d'apprentissage, entre "Stranger Things" et "Dark", mêlant intrigue policière, récit fan tastique et chronique inquiétante et amusée des années 1990.
Zita aurait dû être bergère sur une estive des Pyrénées, comme ses ancêtres. Le déclin du pastoralisme, la réintroduction des ours et ses bons résultats scolaires en ont décidé autrement. Ingénieure agronome, elle enchaîne les contrats à travers le monde, expatriée de l'agro-industrie.Cinq ans après son départ, Zita rentre à Ossèse, la ferme de ses parents située dans un fond de vallée ariégeois. Elle retrouve sa cabane des hauteurs, leurs brebis et les contes bestiaux de Petite-Mère, son aïeule. Un soir, au café du village, elle percute la vie de Pierrick, un citadin. Leur histoire d'amour sera celle de la maturité, celle où Zita s'installe dans un bel appartement avec vue sur la Garonne. Mais Pierrick n'y est pas seul. Il y a aussi sa petite Inès et souvent Émilie, son ancienne compagne, gérante d'une épicerie bio. Zita se retrouve vite à l'étroit dans le costume de belle-mère qu'on veut lui tailler.Un jour d'automne, le cadavre de l'ours Anis est retrouvé sur l'estive où paissent les brebis de sa famille. Une balle est plantée entre les yeux du plantigrade. Pour Pierrick, Émilie et Inès, le braconnier n'est qu'un pitoyable assassin, un arriéré refusant le nécessaire réensauvagement. Le silence de Zita brise peu à peu l'entente cordiale des habitants des villes et des montagnes. Tiraillée entre deux mondes, elle devra faire un choix entre la proie et le prédateur. Les destins se croisent, se mêlent et se brisent dans ce vibrant roman des grands espaces, qui pose une question centrale : y a-t-il encore une place pour ceux qui parlent la langue des bêtes ?
Canton d'Estanville, automne 1990. Un collégien disparaît. Seuls ses vêtements parfaitement pliés sont retrouvés au milieu d'un sentier en pleine forêt. Le mystérieux "homme qui marche" serait-il lié à cette disparition ? Le capitaine Ernevin est dépêché sur les lieux pour mener l'enquête.
"Ce qui est enfoui" est un formidable roman d'apprentissage, entre "Stranger Things" et "Dark", mêlant intrigue policière, récit fan tastique et chronique inquiétante et amusée des années 1990.
Canton d'Estanville, automne 1990. Un collégien disparaît. Seuls ses vêtements parfaitement pliés sont retrouvés au milieu d'un sentier en pleine forêt. Le mystérieux "homme qui marche" serait-il lié à cette disparition ? Le capitaine Ernevin est dépêché sur les lieux pour mener l'enquête.
"Ce qui est enfoui" est un formidable roman d'apprentissage, entre "Stranger Things" et "Dark", mêlant intrigue policière, récit fantastique et chronique inquiétante et amusée des années 1990.
De l'avis de tous, Seiji Hasumi est le professeur le plus charmant, le plus séduisant, le plus charismatique du lycée Shinkô Gakuin de Machida. Adulé de ses élèves, admiré de ses collègues, apprécié de sa direction, le jeune homme est fin, drôle, toujours prêt à voler au secours des uns, à aider les autres, à combattre les injustices et le harcèlement, à dénouer les conflits.
Hasumi est tout cela et pire encore. Hasumi est un psychopathe. Manipulateur, calculateur, pervers, prêt à tout pour prendre le contrôle et asseoir son pouvoir. Un être violent, qui n'hésite pas à éliminer quiconque se met en travers de sa route.
Trois élèves l'ont percé à jour. Commence alors une traque terrifiante, aux conséquences inimaginables...
Au printemps 1834, dans Madrid assaillie par les guerres carlistes et le choléra, surgit le cadavre d'une pré-adolescente, sauvagement démembrée. Elle porte à la bouche un insigne en or représentant deux masses croisées. Dans les quartiers miséreux affolés, on attribue le crime à un animal chimérique géant, vite dénommé «La Bête». Les disparitions se multiplient et il n'y a guère qu'un journaliste idéaliste pour croire que «La Bête» est un homme. Aidés d'un policier borgne et désabusé et d'une jeune orpheline, il mène l'enquête depuis les bas-fonds jusqu'aux palais à colonnades. L'enfer n'est pas toujours là où on le pense. Thriller au suspense permanent, au rythme effréné et à la violence savamment orchestrée, "La Bestia" n'en est pas moins une reconstitution historique très aboutie. Où «Carmen Mola» s'offre une étonnante incursion dans l'univers de Dickens. «Avec La Bestia, les auteurs se frottent avec succès au thriller historique, à l'image d'Hervé Le Corre ou de Niklas Natt och Dag, deux de ses meilleurs représentants.» Juan Carlos Galindo, El País
« En l'an de grâce 1894, je devins une hors-la-loi. »À dix-sept ans, la vie semble sourire à Ada : elle vient d'épouser le garçon qu'elle aime et son travail de sage-femme aux côtés de sa mère la passionne. Mais les mois passent et le ventre de la jeune femme ne s'arrondit toujours pas. Dans cette petite ville du Texas où la maternité est portée plus haut que tout, et la stérilité perçue comme un signe de sorcellerie, les accusations à l'encontre d'Ada ne tardent pas à se multiplier. Bientôt sa vie même est menacée et elle n'a d'autre choix doit que de partir, renonçant à tout ce qu'elle avait construit.Elle trouve refuge au sein du tristement célèbre gang du Hole-in-the-Wall, une bande de hors-la-loi dirigée par un leader charismatique : le Kid. Le Kid rêve de créer un havre de paix pour les femmes marginalisées et rejetées par la société en raison de leurs différences.À ses côtés, Ada apprend à monter à cheval, à tirer et à maîtriser l'art de se déguiser en homme pour piller des diligences ou voler du bétail. Mais le Kid veut aller plus loin et échafaude un plan qui pourrait bien leur être fatal. Ada est-elle prête à risquer sa vie pour un monde meilleur ?Hors-la-loi dépoussière avec fracas le mythe du Far West et brosse le portrait d'une héroïne inoubliable, portée par une soif de vérité et de justice. Traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean Esch
Octobre 1966. William Lavery, dix-neuf ans, vient de recevoir son diplôme. Il va rejoindre, comme son père et son grand-père avant lui, l'entreprise de pompes funèbres familiale. Mais alors que la soirée de remise des diplômes bat son plein, un télégramme annonce une terrible nouvelle : un glissement de terrain dans la petite ville minière d'Aberfan a enseveli une école. William se porte immédiatement volontaire pour prêter main-forte aux autres embaumeurs.
Sa vie sera irrémédiablement bouleversée par cette tragédie qui jette une lumière aveuglante sur les secrets enfouis de son passé. Pourquoi William a-t-il arrêté de chanter, lui qui est doué d'une voix exceptionnelle ? Pourquoi ne parle-t-il plus à sa mère, ni à son meilleur ami ? Le jeune homme, à l'aube de sa vie d'adulte, apprendra que la compassion peut avoir des conséquences surprenantes et que porter secours aux autres est peut-être une autre manière de guérir soi-même.
Après « Le Mystère du monde quantique » et « Sous Terre », Mathieu Burniat revient avec « Furieuse », une pure fiction scénarisée par Geoffroy Monde (« Poussière », « Comment réussir » et « De rien »).
Le roi Arthur, celui de la légende ? Un vieil ivrogne décrépit qui passe ses journées vautré sur son trône. Sa gloire désormais bien lointaine, il la doit à l'épée magique que Merlin lui a forgée pour terrasser les hordes de démons venues envahir le royaume de Pendragon. Devenue témoin de sa déchéance, l'arme enchantée s'ennuie ferme tandis que la princesse Ysabelle fulmine car son débris de père l'a promise en mariage à l'ignoble petit baron de Cumbre.
Toutes deux bien décidées à se trouver un meilleur destin, Ysa et l'épée s'allient pour fuir le château et partir à la recherche de Merlin et de Maxine, la grande soeur disparue.
Mais le vaste monde peut se montrer bien cruel pour une princesse qui n'a connu que la vie de palais. Et les intentions de l'épée sont peut-être moins nobles qu'il n'y paraît...