Il y a 30 ans, le 2 août 1992, une icône de la chanson disparaissait.
« Il manque quelqu'un près de moi ». Cette phrase, issue de sa chanson « Quelques mots d'amour », pourrait à elle seule résumer la vie de Michel Berger (1947-1992).
En dépit du succès des titres qu'il a interprétés lui-même (« Le Paradis Blanc », « Quelques mots d'amour ») ou qu'il a composés pour d'autres (« Message Personnel » pour Françoise Hardy, « La Déclaration d'amour » pour France Gall, « Quelque chose de Tennessee », pour Johnny Hallyday), la vie de Michel Berger fut marquée par les drames et les abandons.
Alors qu'il a 7 ans, son père quitte le domicile conjugal. Adolescent, il est confronté au suicide d'Antoine, son meilleur ami. Des années plus tard, le départ sans explication de sa fiancée Véronique Sanson semble confirmer la fatalité qui pèse sur le chanteur. Un seul refuge : sa bulle artistique, où nul ne peut pénétrer, pas même son épouse. Au cours de ses années de création, il se drogue de travail et échafaude une oeuvre ambitieuse qui lui survivra. Il meurt le 2 août 1992, d'une crise cardiaque.
Cette biographie, pour laquelle Alain Wodrascka a rencontré des proches du chanteur, dont Véronique Sanson et France Gall, mais aussi sa soeur Franka Berger, révèle le visage intime de cet artiste qui marqué la chanson française.
La première biographie du génie nonchalant du rap français Il se fait connaître sur internet en 2008. L'année suivante, il enregistre son premier album, Perdu d'avance, où chansons provocatrices, jeux de mots tendancieux et une chute coup de poing le font remarquer. S'il s'attire les foudres d'une partie du public, des médias et de la classe politique, il s'impose comme un acteur de la scène française.
Né le 1er août 1982 à Alençon dans l'Orne, de son vrai nom Aurélien Cotentin, le rappeur maîtrise l'art de décrire ses contemporains avec acuité. Assagi, mais toujours incisif, il confirme son talent de portraitiste avec l'album Le Chant des sirènes (2011), qui suscite l'adhésion des jeunes de sa génération dont il dépeint le quotidien dans un monde en bouleversement. « Basique », « Tout va bien », « La Terre est ronde »... De titre en titre, enregistrés en solo ou avec ses amis rappeurs, il impose son personnage de loser nonchalant, doté d'une plume agile et d'un humour décalé.
Sacré « rappeur le plus sexy du monde », le trentenaire caennais souvent comparé à Renaud pour son art de décrire « la classe moyenne, moyennement classe, où tout le monde cherche une place », comme il le chante dans « La place », est aujourd'hui une référence.
Fruit d'une enquête menée auprès de ses proches, de ses amis rappeurs - dont Gringe - des professionnels et des fans, la première biographie consacrée à un artiste devenu aussi acteur et réalisateur.
Une biographie de référence.
En 1972, trois ans après son premier 45 tours, paraît Amoureuse, un premier album produit à l'américaine, en rupture avec la variété traditionnelle. Grâce à sa voix au vibrato reconnaissable, Véronique Sanson, 23 ans, impose un style qui fera école. Depuis un demi-siècle, à la fois conquérante et fragile, rockeuse et classique, elle chante l'émoi amoureux, la liberté indomptable, le désir de la fugue, le mal de vivre, les paradis artificiels... Et ses chansonsconfessions forment une oeuvre majeure.
Son personnage a deux facettes. Si « Véro » est une musicienne au talent reconnu, elle est aussi une femme imprévisible, qui se grise à la « douceur du danger ».
Fruit d'une enquête menée auprès de proches et collaborateurs, ce livre questionne cette « drôle de vie ». Il dévoile la vraie nature de sa liaison avec Michel Berger ; sa relation à la fois énamourée et violente avec son père, à l'origine d'une vie sentimentale tumultueuse (Stephen Stills, Etienne Chicot, Pierre Palmade...) ; son addiction à l'alcool ; les dessous de « l'affaire Allah », montée de toutes pièces à une période où elle connaissait une baisse de popularité ; ses rapports de rivalité avec France Gall...
Elue en 2017 " Femme de l'année " par le Prix de La Closerie des Lilas, Véronique Sanson a recommencé à se produire sur scène, après avoir vaincu un cancer des amygdales.
Délaissé par des parents voués à l'art lyrique - son père Pierre fut premier baryton à l'Opéra de Paris et sa mère Liette, pianiste, l'accompagna sur les scènes européennes - Claude vécut une enfance de cancre, solitaire et sans attrait. Éternel assoiffé, il éprouva très tôt le besoin de plonger son âme orpheline dans un bain de sens : la poésie et la musique. Crée ou crève ! Désertant l'univers des adultes, il créa un univers merveilleux puisé dans le sanctuaire de son imaginaire. Parce que son dessein était de devenir poète, Claude Nougaro, armé d'un arc-en-ciel de percussions, a arrimé son verbe et sa verve à ses cordes vocales et tiré de son carquois des flèches musicales venues des Amériques ou d'Afrique. Ainsi notre « marin de l'âme » a-t-il pu prendre la mer, faire voguer sa galère sur le gros dos des modes, répandant une houle sur la foule en laissant un sillage de soufre et de saphir sur son passage. Claude Nougaro (1929-2004) a su réunir les talents de poète, de musicien, de chanteur à voix et de bête de scène.
Le 22 mars 1997, elle donnait son dernier concert. Depuis, ses chansons continuent d'être partout présentes. La popularité France Gall, morte le 7 janvier 2018 à 70 ans, court sur plus de 50 ans.
Après Sacré Charlemagne (1964), Poupée de cire, poupée de son (de Serge gainsbourg - Grand Prix de l'Eurovision 1965), Les sucettes (Gainsbourg, 1967), ses succès sont quasi tous signés du grand amour de sa vie, Michel Berger : Ça balance pas mal à Paris, Si maman si, Viens je t'emmène, Il jouait du piano debout, Tout pour la musique, Débranche, Babacar... Des chansons gravées dans les mémoires même si le grand public ne connaît pas tous les drames de sa vie ; la mort de Michel Berger (1992), année où un cancer lui est diagnostiqué, la mort de sa fille Pauline de muscoviscidose (1997).
Des débuts yéyé jusqu'à l'ultime comédie musicale Résiste (2012), cette biographie, nourrie de témoignages de proches et collaborateurs, explore les multiples facettes d'une artiste qui fut aussi la compagne de Claude François et Julien Clerc.
Ce livre est la réédition, revue et augmentée, de Douce France (éd. du Moment, 2015).
Avec cette biographie, Alain Wodrascka raconte Mylène Farmer selon un angle inédit, qui semble pourtant avoir irrigué son oeuvre tout au long de sa carrière : son lien ambivalent avec la religion catholique, aux dogmes de laquelle elle se soumet tout en les transgressant.
Popstar iconique qui mêle depuis quatre décennies ans élégance, provocation et art du mystère, Mylène Farmer s'apprête aujourd'hui à faire ses adieux à la scène.
Née le 12 septembre 1961 à Pierrefonds, au Québec, elle entre en classe au collège Sainte-Marcelline de Montréal où on lui dispense un enseignement fondé sur l'austérité et une morale rigoureusement manichéenne. Bien que détestant les études, l'enfant tourmentée se présente chaque jour devant les grilles de l'établissement religieux, une heure avant le début des cours, afin de devancer le supplice.
Sans doute l'une des origines de sa relation ambivalente avec le catholicisme, qu'elle adore et abhorre à la fois. Plus tard, dans ses chansons et ses clips, afin de conjurer le sort d'une enfance tourmentée, tout en exprimant son attirance contradictoire pour ses bourreaux, la chanteuse se plaît à remettre en question Dieu et ses messages d'amour. La silhouette des prêtres, religieuses et autres serviteurs de l'Église la hante... mais dans son oeuvre, elle déploiera toute son énergie pour les associer à la sexualité, au libertinage, à la violence, ou encore au parfum perdu de l'innocence de l'enfance.
Avec cette biographie, Alain Wodrascka raconte Mylène Farmer selon un angle inédit, qui semble pourtant avoir irrigué son oeuvre tout au long de sa carrière : son lien ambivalent avec la religion catholique, aux dogmes de laquelle elle se soumet tout en les transgressant.
Inspiré par Bob Dylan et Leonard Cohen, Francis Cabrel, né à Agen en 1953, chante depuis quarante ans l'attachement à la terre des ancêtres, l'amour éternel, l'injustice sociale, l'écologie... Son retour aux sources d'inspiration des chanteurs artisans, sa défense des valeurs humanistes essentielles, qui dans sa voix axhalant les parfums du Sud, lui ont valu un succès phénoménal et le statut de poète-musicien.
Pourtant, sa notoriété - l'album Samedi soir sur la terre (1994) demeure à ce jour le plus vendu en France -, est inversement proportionnelle à ce que l'on sait de l'homme. En effet, si ses chansons sont gravées dnas l'inconscient collectif - « Je l'aime à mourir », « L'encre de tes yeux », « Sarbacane » - chacun ignore le visage intime de cet artiste discret, dissimulé derrière sa légende.
Cette biographie, nourrie de nombreux témoignages de proches et collaborateurs, explore toutes les facettes de l'homme, du chanteur, et du citoyen engagé.