Un jour, on rencontre quelqu'un qui nous ravit, qui nous éblouit. Il se passe quelque chose, une chose indéfinissable que l'on éprouve de tout son être. L'amour est là. Mais qu'arrive-t-il vraiment quand on tombe amoureux ? Qu'est-ce qu'aimer avec un grand A ? Et n'est-il pas... fou de tout attendre de la personne que l'on aime, de l'aimer sans conditions ?
Si l'amour est fou, il est une folie douce qui nous ouvre d'autres horizons, qui donne une dimension nouvelle à notre existence.
Comment se fait-il que parmi les hommes certains soient libres et d'autres non ? Comment déterminer si l'un d'entre eux est libre, alors que tant de personnes autour de lui semblent esclaves ? Est-ce que la liberté se voit du dehors ? Les esprits libres seraient en ce cas reconnaissables à leur insolence, peu respectueux des conventions et désireux de faire ce que bon leur semble. La liberté s'éprouve-t-elle plutôt de l'intérieur, dans une expérience intime ? Etre libre consisterait alors à ne pas être sous influence, à décider en connaissance de cause, à ne dépendre de personne d'autre que de soi. Enfin, peut-il arriver, et à quelles conditions, que l'on renonce à sa liberté, faisant ainsi le choix de la servitude volontaire ?
Nous vivons tous quelque part.
Certains peuples sont nomades, mais la plupart des hommes s'approprient un lieu pour y habiter ce lieu à soi qui constitue un peu de nous-mêmes, permet d'être ce que l'on est et comme on est. Mais l'être humain ne se définit pas seulement par ses origines, sa nationalité ou les espaces où il vit... Par exemple, devenir adulte, c'est rencontrer d'autres lieux, parfois très éloignés, des milieux différents et à la fois complémentaires, s'ouvrir aux savoirs et aux pratiques qui existent ailleurs ou à d'autres époques.
C'est en plantant d'autres racines, en multipliant ses points d'attache, en se confrontant à d'autres points de vue possibles, que l'homme se définit comme un être de culture et un citoyen du monde.