Un titre léger et lumineux qui annonce une histoire d'amour drôle ou grinçante, tendre ou grave, fascinante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans. c'est un conte de l'époque de la découverte du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et tragique, féerique et déchirant. dans cette oeuvre d'une modernité insolente, livre culte depuis plus de quarante ans, la mort prend la forme d'un nénuphar. seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l'amour absolu et la musique des noirs américains ...
Boris Vian écrit en 1946 J'irai cracher sur vos tombes, sous le nom de Vernon Sullivan, pseudonyme grâce auquel, pense-t-il, il se rapproche des État-Unis. Mais la violence de son propos et les tabous qu'il exhibe auront raison du roman qui se voit condamné en 1950, malgré son immense succès. Pourtant en 1959, cette histoire terrible est portée à l'écran, mais Vian désapprouve le projet, il meurt le 23 juin 1959, pendant la projection de l'avant-première du film.
Quel est ce pays où les enfants volent comme des oiseaux mais sont emprisonnés derrière des murailles infranchissables ? Où la « Foire aux Vieux » est une coutume prisée ? Si le psychiatre Jacquemort s'interroge, il renoncera vite, noyé dans les flots de honte que déversent ses patients. Dans une langue où chaque mot fait mouche, Vian décrit l'égoïsme, l'indifférence et la dénaturation de l'amour dans un monde qui est, hélas, encore le nôtre.Une fable que Fanny Cottençon raconte avec un art consommé des nuances, entre rire et larmes.
Se réveiller nu comme un ver dans une chambre de clinique, où l'on vous somme de faire l'amour avec une superbe fille? L' aventure de Rocky n'est pas banale... Surtout lorsque, bien qu' on soit la coqueluche des femmes, on veut se garder vierge ... Le cocktail mis au point par Boris Vian (alias Vernon Sullivan) dans ce polar mené à un train d'enfer est tour à tour angoissant et hilarant.Le grand comédien - et l'écrivain salué - qu'est Denis Podalydes donne une nouvelle résonance à cette métaphore déjantée de l'Amérique des années 1950.
À dire vrai il n'est pas question de Pékin dans ce roman, et d'automne guère plus - mais seulement d'un homme qui, ayant raté son autobus, se retrouve à construire des voies de chemin de fer en plein désert.
Ils seront d'ailleurs plusieurs, bientôt, à s'en mêler : archéologue, médecin, abbé..., chacun venu là pour des raisons qui restent à élucider mais avec une vision des choses bien précise, des rêves et des désirs bien singuliers.
BORIS VIAN ( 1920-1959) Peu reconnu de son vivant, la postérité fascinée par cet homme toujours jeune ,créateur d'une langue originale et d'un univers foisonnant, en fait une légende.
Jazz, théâtre, prose, poésie, chansons, peinture... Boris Vian a abordé presque tous les genres littéraires. Cet ouvrage audio nous emmène sur les traces de Boris Vian, de Saint Germain des Près au collège de "pataphysique", des clubs de jazz aux cafés fréquentés par des intellectuels engagés. En quelque deux heures d'archives inédites, avec Boris Vian, Eddie barclay, Henri Salvador... la radio nous le restitue en pleine jeunesse et en musique, quel bonheur de l'entendre !
Les incontournables de Boris Vian, lus avec passion par Arthur H, Denis Podalydès, François Marthouret et Thibault de Montalembert.
« On est arrivés ce matin et on n'a pas été bien reçus, car il n'y avait personne sur la plage, que des tas de types morts ou des tas de morceaux de types... » Dans chacune de ces nouvelles, l'humour en coup de poing, la fantaisie verbale, l'imagination drôlatique mais aussi l'acuité d'analyse qui ont fait la célébrité de Boris Vian.Et, à leur service, le talent maintes fois reconnu de François Marthouret et Thibault de Montalembert, dont la lecture est un hommage à l'effervescence créatrice de Boris Vian.