Première édition critique de l'ecume des jours établie par gilbert pestureau et michel rybalka, avec deux préfaces, le texte définitif revu sur manuscrit, une chronologie, une note sur l'édition 1994, une note sur la composition de l'oeuvre, des notes et variantes, un glossaire et une bibliographie détaillée des éditions de l'ecume des jours.
Blond, grand, attirant, Lee Anderson a tout du canon de beauté de l'Américain blanc. Mais il cache en réalité un secret : il a du sang noir. Un sang noir qui a coûté la vie à son frère, victime d'un crime raciste. Aujourd'hui, Lee Anderson est décidé à faire expier ce drame à la société blanche tout entière. En s'installant dans la bourgade de Buckton, il en est persuadé : il se fera justice avec violence.
Publié en 1946, J'irai cracher sur vos tombes fut aussitôt jugé pornographique, obscène, dérangeant, et son auteur fut voué aux gémonies. Enrichie de photographies inédites du manuscrit de l'adaptation cinématographique du roman, cette nouvelle édition présente, en outre, l'imposant Dossier de l'« Affaire J'irai cracher sur vos tombes » par Noël Arnaud, où le lecteur découvrira le destin passionnant d'un texte aux multiples scandales et à la force toujours intacte.
Après j'irai cracher sur vos tombes, le second " vernon sullivan " paru en 1948, condamné en 1950 et conduit au bûcher dans la même charrette.
Un sullivan bourré jusqu'à la gueule : le roman d'abord - que la morale réprouve quand elle se confond avec la sottise ; une nouvelle parmi les plus stupéfiantes qu'ait écrites boris vian ; une postface qui règle leur compte aux " noeuds volants " de la critique. le sexe, le sang, la mort, comme dans tout grand livre qui se respecte. et de l'esprit, parce que c'est un grand livre de boris vian.
Treize nouvelles, écrites de 1945 à 1952, sur tous les registres où Boris Vian s'est plu à laisser son imagination battre la campagne, la ville et quelques mondes moins connus comme celui des loups-garous de Ville-d'Avray ou celui des skieuses lesbiennes et sadiques de Vallyeuse.
" Ces textes qu'on va lire, ce sont textes à voir rouge, à rire jaune, à rêver bleu. Un beau drapeau pour couronner l'édifice si Boris Vian n'avait abhorré tous ces emblèmes, et celui-là doit bien recouvrir quelque part de sinistres marchandises. Alors, pas de drapeau, mais le grand ciel de tous les jours, de toute la vie de Boris Vian : une heure d'orage le traverse et il fait noir ; une heure et il s'éclaire et l'on prend des mots, des idées bêtes à faire peur et on s'amuse avec, pour montrer ce qu'ils valent, ce qu'ils sont, des balançoires ; ; une heure encore et l'on découvre en compagnie d'un ami une rue étrange dans Paris, une heure on aime, on est heureux. " Noël Arnaud