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Catherine Despeux
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La respiration embryonnaire et les méthodes du souffle : Sept écrits taoïstes des Tang (618-907)
Catherine Despeux
- Belles Lettres
- Bibliotheque Chinoise
- 15 Novembre 2024
- 9782251455983
Sont traduits ici les écrits sur les « méthodes du souffle » (qifa ??), datant pour la plupart des Tang (618-907), qui ont été intégrés au Canon taoïste des Ming. Ils exposent des procédés pour nourrir la vie, très en vogue à l'époque des Tang et aux époques postérieures. Ces méthodes consistent principalement en mouvements gymniques (daoyin ??), automassages, diètes telles que l'abstinence de grains (bigu ??), diverses façons de respirer (tuna ??), d'ingérer le souffle (fuqi ??), de faire circuler le souffle interne avec visualisations de ses trajets ou de sa diffusion dans diverses régions du corps (xingqi ??), emploi du souffle (yongqi ??) pour se soigner ou pour soigner autrui.
Les techniques qui y sont mentionnées prennent racine dès la fin des Royaumes combattants, vers le ive siècle avant notre ère, pour atteindre leur apogée sous les Tang, non sans avoir reçu l'influence de techniques bouddhiques de respiration (anapana), de visualisations du corps et de concentration (dhyana), dès les Six Dynasties (IIIe-VIe siècle). Après les Tang, non seulement elles feront partie, dans le contexte taoïste, de pratiques individuelles d'alchimie interne et de certains rituels, mais aussi elles se diffuseront encore plus qu'auparavant dans les milieux lettrés et médicaux.
Sous les Song, les Ming et les Qing, ces méthodes du souffle prendront place dans des ouvrages médicaux et dans des compilations de lettrés, dans le but de « nourrir la vie », de se maintenir en bonne santé, voire de soigner certains symptômes. De nos jours, elles ont été pour la plupart simplifiées et sont devenues l'une des bases de ce que l'on appelle le qigong ??. -
Le Chemin de l'Éveil illustré par le dressage du buffle dans le bouddhisme Chan, le dressage du cheval dans le taoïsme, le dressage de l'éléphant dans le bouddhisme tibétain.
Si certains textes bouddhiques et taoïstes emploient le raisonnement et la logique, d'autres ont plutôt recours à des métaphores. Chacun de nous étant un éveillé qui s'ignore, le dressage de l'animal figure les étapes du chemin qu'il nous faut parcourir pour redécouvrir l'état d'éveil.
Nombreuses illustrations en noir et blanc.
Ouvrage publié avec le concours du Centre National des Lettres.
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Le guide de l'insondable
Lao-tseu (ou Laozi), le Vieux Maître, est une grande figure de la pensée chinoise, un sage dont l'historicité s'efface derrière la légende. Mais il est aussi un personnage important du taoïsme, divinisé sous le titre de Très Haut Seigneur Lao et qui, bien que représenté sous forme humaine, procède en réalité du chaos primordial, se confond avec l'origine des choses et manifeste de temps à autre des signes pour guider le monde. Au cours des siècles, sa pensée a exercé une influence considérable dans toutes les couches de la société chinoise et dans des milieux très divers : gens des campagnes, artisans et commerçants, ermites, lettrés, militaires, religieux, artistes, médecins, empereurs, impératrices et. plus récemment, spécialistes d'arts martiaux et maîtres de qi gong. Ses adages servent à la connaissance de soi, mais aussi dans l'art de la guerre, l'exercice de l'autorité, l'art de rester en bonne santé et la recherche du bien-être. Guide de l'insondable, Lao-tseu montre le chemin vers l'ineffable Voie et apprend à palper la respiration du monde. Il propose une philosophie de l'agir sans interférer dans le cours des choses, un cheminement vers la connaissance de soi pour oeuvrer dans le monde. Le sage protège son souffle, conserve sa puissance spirituelle et maintient l'intégrité de son être, afin que la sagesse qui en découle lui permette de trouver la Voie mais aussi de servir autrui. -
Ces 375 cartes des points d'acupuncture ont avant tout un but pédagogique et mnémotechnique. Les points peuvent être sélectionnés à partir d'un raisonnement sur les déséquilibres énergétiques globaux, de l'indication symptomatique d'un point ou de son action spécifique.
- Les cartes sont en couleur. Ces couleurs sont associées aux 5 éléments (bois, feu, terre, métal, eau) et aux organes dans la médecine chinoise.
Sur chaque carte :
- au recto : le numéro du point - le caractère chinois - la transcription du nom chinois - la traduction en français du nom du point - la localisation du point - catégories de points spécifiques.
- au verso : indications symptomatiques les plus courantes des points. Fondées sur deux ouvrages contemporains d'acupuncture. Les symptômes sont classés en 17 catégories.
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Taoïsme & connaissance de soi ; la carte de la culture de la perfection (xiuzhentu)
Catherine Despeux
- Guy Tredaniel
- 9 Décembre 2016
- 9782813213709
La carte de la culture de la perfection (xiuzhen tu) La carte de la culture de la perfection À Travers l'étude de cette carte taoïste du corps, le Xiuzhen tu (XIXe siècle), Catherine Despeux déchiffre la symbolique du corps telle qu'elle est donnée par certaines écoles du taoïsme associant pratiques d'alchi
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Taoïsme et connaissance de soi ; la carte de la culture de la perfection
Catherine Despeux
- Guy Tredaniel
- 25 Mai 2012
- 9782813204691
À Travers l'étude de cette carte taoïste du corps, le Xiuzhen tu (XIXe siècle), Catherine Despeux déchiffre la symbolique du corps telle qu'elle est donnée par certaines écoles du taoïsme associant pratiques d'alchimie intérieure et rituels extérieurs, afin que l'officiant ait une action simultanée sur son monde intérieur et le monde extérieur.
Le corps anatomique s'efface devant les représentations du corps symboliques et magiques. Petit monde en soi, celui-ci est décrit comme un univers, un pays intérieur, résidence de divinités diverses, domaine des paradis et des enfers, et un lieu de transmutation par des pratiques diverses pour accéder au réel.
Véritable grimoire, cette carte mêlant dessins et inscriptions, est comparée aux autres représentations du corps existant dans le taoïsme. Le décryptage de la terminologie alchimique présentant les principaux lieux du corps et les techniques alchimiques fait de multiples références à l'historique de cette terminologie.
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Prescriptions d'acupuncture valant mille onces d'or
Catherine Despeux
- Guy Tredaniel
- 1 Janvier 1990
- 9782857072331
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Taoisme et corps humain : le xiuzhen tu
Catherine Despeux
- Guy Tredaniel
- 1 Janvier 1990
- 9782857075936
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Immortelles de la Chine ancienne : taoïsme et alchimie féminine
Catherine Despeux
- Pardes
- 1 Septembre 1997
- 9782867140839
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Les entretiens de Mazu ; maitre Tch'an du VIIIe siècle
Catherine Despeux
- Les Deux Oceans
- 3 Mai 2000
- 9782866810795
Faire percevoir au disciple qu'il n'y a rien à rechercher, ni au dehors, ni au dedans, mais seulement percevoir l'utilisation merveilleuse du c?ur. Pour ce faire Mazu ne se contenta pas de la parole mais employa toutes sortes de moyens adaptés à chaque disciple. Les entretiens de Mazu, Maître Chan du VIIIe siècle, traduits et présentés par Catherine Despeux, sont un classique du bouddhisme zen.
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Pratiques des femmes taoïstes ; méditation et alchimie intérieure
Catherine Despeux
- Les Deux Oceans
- 9 Avril 2013
- 9782866811761
Méditation et alchimie intérieure Connue pour ses travaux sur le taoïsme et l'alchimie taoïste, Catherine Despeux dans ce nouveau livre présente les pratiques taoïstes de culture de soi pour la femme à travers un choix de traductions de textes, précédé d'explications permettant de mieux en comprendre le sens, étant donné que. dans l'alchimie. l'usage de métaphores et d'un symbolisme complexe nécessite un décryptage du sens pas toujours facile. Pourtant, derrière ces mots et ces processus complexes, la réalité est très simple : il s'agit de l'exercice de la méditation, assise, couchée ou debout, afin d'apaiser l'esprit et de calmer les pensées. ce qui. selon toutes les sources, constitue la base de la Voie et traverse évidemment toutes les étapes de l'ascèse. Ces écrits ne traitent pas uniquement des techniques d'alchimie intérieure réservées aux femmes, puisque, des trois étapes classiques de l'alchimie intérieure, seule la première comporte des indications différentes selon que l'adepte est un homme ou une femme. Par ailleurs, ils exposent en plus des méthodes elles-mêmes des conceptions relatives à l'éthique féminine, à la vie de la femme dans la société ou dans la communauté religieuse. notamment les règles à observer : on y retrouve une certaine permanence de l'image et du rôle de la femme dans le taoïsme
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De nos jours, le Qigong s'est répandu au point de supplanter des techniques comme le yoga ou la sophrologie.
Pourtant, rares sont les pratiquants qui en connaissent vraiment l'origine et sont conscients de la diversité des méthodes que recouvre cette pratique. L'ouvrage qui est ici traduit, La Moelle du phénix rouge, présente des procédés de Qigong traditionnel réunis à la fin du XVIe siècle par Zhou Lüjing. On ne peut trouver meilleur exemple de la richesse et de la diversité de cet Art ancestral, visant à harmoniser le corps, le souffle et l'esprit.
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éducation et instruction en Chine Tome 1 : l'éducation élémentaire
Christine Nguyen Tri, Catherine Despeux, Collectif
- Peeters
- Bibliotheque De L'inalco
- 25 Avril 2003
- 9789042912205
Les études regroupées dans ce volume, premier de trois ouvrages traitant de l'éducation en Chine, portent sur la période de l'enfance. Si toutes les époques ne sont pas traitées, l'espace de temps couvert, de l'Antiquité au XXe siècle, est suffisamment étendu pour rendre compte des évolutions ou des constantes dans la manière d'aborder l'éducation enfantine, que ce soit en matière d'apprentissage, de pédagogie ou de contenu de l'enseignement. L'ouvrage s'ouvre sur un tableau des premières années telles qu'elles furent conçues et traitées entre les XIe et XVIIe siècles. L'homme de bien se distinguait du vulgaire par une bonne éducation basée sur une morale de comportement et la connaissance des rites. Pour de nombreux auteurs, l'éducation et l'instruction avaient un rôle capital à jouer soit pour favoriser le plein épanouissement des bons côtés de la nature, soit pour corriger les mauvais penchants. Reprise et développée au fil des siècles, cette idée a pour corollaire celle de l'extraordinaire réceptivité de l'enfant. Pour une certaine catégorie de la population, l'éducation commence dès les origines de la vie, au moment de la conception; elle s'adresse tout d'abord à la mère avant de prendre en considération la grossesse dans son ensemble. Quant à l'acquisition des connaissances, à l'apprentissage de l'écriture et de la lecture, ces thèmes sont abordés dans plusieurs articles qui permettent d'aller des premiers manuels de caractères sous les Han, aux manuels scolaires modernes de la fin du XIXe siècle, en passant par les exercises d'écriture découverts à Dunhuang et datant des IXe et Xe siècles, pour aboutir à la vogue actuelle (au moins éditoriale) du fameux « Classique en trois caractères ». Si ces divers « manuels » semble de prime abord destinés à maîtriser l'écriture, le public visé n'est pas forcément le même au fil des siècles, et il est parfois difficile voire impossible de tracer une ligne de démarcation nette entre le contenu et son support, entre acquisition de connaissances générales et formation morale. Enfin, au début du XXe siècle, à travers l'apparition d'une littérature enfantine, nous pouvons suivre la transformation de l'idée d'enfance.
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La maladie dans la chine médiévale ; la toux
Catherine Despeux, Frédéric Obringer
- L'Harmattan
- Recherches Asiatiques
- 3 Mai 2000
- 9782738450432
En Chine aussi, la toux frappait, elle affectait les gens du peuple et les fonctionnaires du palais impérial.
Quelle conception de ce symptôme avaient les érudits de la médecine dans la Chine médiévale ? En quoi celle-ci participait d'un système de conceptions de la maladie ? Quelles réponses thérapeutiques étaient proposées ? Ce sont ces questions qui sont à l'origine de La Maladie dans la Chine médiévale, ouvrage élaboré par des historiens de la médecine en Asie, se proposant de rendre leur dimension historique aux pratiques et aux conceptions de la médecine chinoise traditionnelle.
Cette étude est fondée sur l'analyse de très nombreux textes formant le corpus classique de référence de toute la tradition médicale. Elle comprend la traduction de plus de cent trente formules de pharmacopée qui étaient préconisées contre la toux au VIIIe siècle. Celles-ci, souvent composées de plantes toxiques comme l'aconit ne sauraient être utilisées telles quelles à l'heure actuelle ; elles doivent servir de document à l'historien de la médecine et illustrer la cohésion qui existait à cette époque entre conception de la maladie, démarche diagnostique et procédé thérapeutique.
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Le Battement de la vie : Le corps naturel et ses représentations en Chine
Alain Arrault, Brigitte Baptandier, Sylvie Beaud, Gladys Chicarro, Catherine Despeux, Stéphane Gros
- Societe D'Ethnologie
- 12 Septembre 2017
- 9782365190220
Y aurait-il, en Chine, une idée de la personne qui ne permettrait pas d'isoler le « corps »? Pourquoi donc a-t-on ce sentiment que l'on ne parle jamais vraiment du corps humain, qu'il apparaît plutôt comme le support d'entités plus vastes, qui le dépassent? Comme si le corps ne pouvait être envisagé que d'un point de vue énergétique, son fonctionnement assurant la vie en exacte correspondance avec le monde extérieur. Comme s'il n'avait pas acquis un statut d'objet. Or, dans les différentes conceptions du corps en Chine présentées ici, issues pour la plupart de l'ethnographie ou de l'histoire, un point est apparu comme récurrent: ce va-et-vient entre les deux pôles de la représentation et du naturel, du symbolique et du réel, non pas l'un ou l'autre mais l'un et l'autre, indissociables en leur « battement » qui est celui même de la vie. C'est dans cette faille que nous avons voulu nous introduire pour traiter du corps, y cherchant la vie qu'elle recelait.
Deux pratiques, mises en oeuvre chaque fois par deux personnes agissant en miroir (Taiji quan et acupuncture), tracent le fil directeur de l'ouvrage, ce « battement de la vie ». Il se retrouve exploré à travers la relation au lignage et au traitement du corps des ancêtres. Le corps des femmes, quant à lui, apparaît comme traversé par les générations, vécu comme un support capable de porter le signe d'un temps, la marque d'un passage, l'assignation d'un destin. Le corps de certains héros (d'épopée ou de cinéma) met en scène le battement entre le corps naturel et sa représentation: à travers mutation, mutilation, et mutabilisme universel, tout peut se faire et se défaire à l'infini. Enfin, les enfants uniques, « petits empereurs » de la Chine actuelle, tout comme les taoïstes qui « nourrissent leur vie », donnent à voir la construction du sujet, corps et personne confondus, indissociables.