La fête bat son plein à la Villa rose pour la célébration de fin d'études de Raffaele, héritier de la riche famille des Delezio. Tout le village est réuni pour l'occasion : le baron Delezio bien sûr ; sa femme, la jeune et divine Tessa, vers laquelle tous les regards sont tournés ; César, ancien carabinier devenu bijoutier, qui est comme un père pour le jeune Libero ; et bien d'autres. Pourtant les festivités sont interrompues par un drame. Au petit matin, les événements s'enchaînent. Ils conduisent Libero sur les hauteurs de l'Argentu au péril de sa vie.
Situé au coeur d'un Sud imaginaire, aux lourds secrets transmis de génération en génération, "Les Silences d'Ogliano" est un roman d'aventures autour de l'accession à l'âge adulte et des bouleversements que ce passage induit. Un roman sur l'injustice d'être né dans un clan plutôt qu'un autre - de faire partie d'une classe, d'une lignée plutôt qu'une autre - et sur la volonté de changer le monde. L'ensemble forme une fresque humaine, une mosaïque de personnages qui se sont tus trop longtemps sous l'omerta de leur famille et de leurs origines. Placée sous le haut patronage de l'"Antigone" de Sophocle, voici donc l'histoire d'Ogliano et de toutes celles et ceux qui en composent les murs, les hauts plateaux, les cimetières, les grottes, la grandeur.
La capitaine Mathilde Sénéchal n'aurait jamais imaginé retourner sur les lieux de son enfance, un petit village non loin de Dieppe. Mais quand Lazaret, son ancien chef de groupe, lui fait parvenir une lettre sibylline, elle comprend qu'elle va devoir rouvrir une enquête vieille de trente ans. Qu'elle le veuille ou non, le passé ne meurt jamais. Il a même des odeurs, ces odeurs qu'elle sait identifier comme personne et qui sont aussi son talon d'Achille. Il est temps pour elle de sonder sa mémoire défaillante et d'affronter la vérité.
Vincent Dussart est sûr de son coup. Ce break imposé par sa femme va prendre fin aujourd'hui. Confiant, il pénètre dans la maison de son épouse. Le silence l'accueille. Il monte les escaliers. Puis un cri déchire l'espace. Ce hurlement, c'est le sien. Branle-bas de combat à la DIPJ de Lille. Un mari en état de choc, une épouse assassinée et leur bébé de quelques mois, introuvable. Les heures qui suivent cette disparition sont cruciales.Le commandant Lazaret, chef de groupe, et le capitaine Mathilde Sénéchal le savent: ils doivent s'attendre à tout, et se préparer au pire...
Lorsque le corps d'une jeune femme est retrouvé dans la cave d'une maison sur le point d'être démolie, la liaison avec la disparition de Jessica, 17 ans, enfant de la DDASS, est très vite faite. Sur le banc des accusés : trois jeunes qui ont déjà prouvé la bêtise et la violence dont ils sont capables. Mais si le commandant Leoni peut arrêter l'un des trois pour viol, il est obligé de se rendre à l'évidence : le meurtrier est ailleurs.
Son obsession : la justice. Pour elle et pour tous les autres, les déracinés, les déplacés, jetés aux vents mauvais. Aux sanglots longs des victimes, donner enfin des réponses...
Dans un hameau isolé de la Corse, l'instituteur à la retraite a racheté la maison voisine de celle de Séverin, son ancien élève devenu éleveur. Devenus amis, il tente en vain de le protéger de la haine que lui porte son frère Antoine, maladivement jaloux depuis toujours de son aîné.
À la PJ de Lille, la consternation s'est emparée de la section homicide. La discrète et cyber-talentueuse Aglaé (Fée pour les intimes) lutte entre la vie et la mort, victime d'un chauffard en fuite. Accident ? Le commandant Leoni et son équipe doutent... car le passé de la jeune flic leur révèle plus d'une zone d'ombre. Pourquoi ce soudain intérêt pour une sombre clinique nichée dans la forêt vosgienne, dont trois jeunes pensionnaires se sont récemment échappés ? Sous les noires frondaisons, Leoni saura-t-il reconnaître le murmure des âmes perdues ?
Retour Pierre-Arsène Leoni et de son équipe des Homicides de la PJ lilloise. Encore une fois, et ainsi s'installe la marque de fabrique de l'auteur, deux enquêtes sont menées de front sous la direction du Corse entre la rage qui anime les milieux de l'art et celle de réseaux pédophiles.
Lille, cimetière de l'Est. Alors qu'on enterre l'entrepreneur Franck Bracco, trois coups de feu résonnent dans l'air enneigé. Bilan : un mort - le rédacteur en chef des Échos du Nord - et un blessé - un ponte de l'immobilier. Deux notables. Et deux francs-maçons, probablement.
Pour le commandant Leoni et son équipe de la PJ, c'est le début d'un bras-de-fer avec les puissants de cette ville, décidés à se serrer les coudes... ou, à l'heure où fantômes du passé et chimères ressurgissent des caveaux, à s'entredévorer...
Les éditions Au-delà du raisonnable proposent une nouvelle édition d'Un Corse à Lille, le premier roman d'Elena Piacentini. On y assiste à l'arrivée de Pierre-Arsène Leoni, déjà commandant de police dans le Sud, à la tête du groupe Homicides de la PJ lilloise. Les fondations sont posées dans ce premier titre, où deux enquêtes sont menées de front sous la direction du Corse qui n'aura pas deux chances de s'imposer auprès de ses hommes. La "famille" de personnages est présentée et commence instantanément à vivre dans un texte très rythmé et efficacement construit. C'est le roman inaugural d'une auteure de polar aujourd'hui entrée dans le cercle des plumes noires françaises reconnues.
Plusieurs meurtres sordides sont commis dans la région lilloise. Les victimes sont des femmes enceintes qui avaient décidé d'avorter. Sur les cadavres, l'assassin laisse des messages codés qui renvoient vers un tueur disparu depuis une dizaine d'années. Pourquoi cet individu recherché par Interpol réapparaît-il dans le Nord ? Pierre-Arsène Leoni, commandant de la PJ de Lille, s'interroge. Il a l'impression que les messages lui sont personnellement destinés. Avec son équipe, il part sur les traces du dénommé Moloch. Les recherches s'orientent vers son passé et ses amis de Corse. Qui en veut à Leoni ?