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James Baldwin
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Dans ces essais écrits durant les années 1940 et 1950 alors qu'il n'avait qu'une vingtaine d'années, James Baldwin s'interroge sur ce que signifie être noir aux États-Unis. Ses réflexions sur la vie à Harlem, la politique, la religion, la presse, la littérature ou le cinéma, écrites dans une prose riche, dense et percutante, sont d'une profonde et vibrante actualité. La force de ce recueil réside dans la virtuosité avec laquelle Baldwin entremêle sa critique d'une société injuste et clivante, et le récit très personnel de son expérience et de ses souvenirs. L'évocation de la mort de son père, figure insondable d'un pasteur guetté par la démence, l'entraîne à commenter les émeutes de 1943 à Harlem ; le témoignage de son emprisonnement injustifié dans la prison de Fresnes le conduit à poser un regard lucide sur le rapport de la France à la colonisation ; la chronique d'un voyage à Atlanta lui donne l'occasion de dénoncer le racisme systémique et le paternalisme des politiques qui infantilisent la communauté noire. Avec une justesse incomparable et une franchise désarmante, il détaille ainsi les comportements, explore les méandres des relations entre les Noirs et les Blancs et donne à voir une société aux prises avec ses contradictions. Cette nouvelle traduction rend admirablement justice à l'intensité, la finesse et la perspicacité de l'oeuvre de Baldwin, et permet de redécouvrir la voix unique d'une des figures les plus brillantes du XX? siècle.
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Dans le Harlem des années 1950 se nouent les destins de quatre adolescents : Julia, l'enfant évangéliste qui enflamme les foules, Jimmy, son cadet, Arthur, le talentueux chanteur de gospel et Hall, son frère aîné. Trente ans plus tard, Hall tente de faire le deuil d'Arthur et revient sur leur jeunesse pour comprendre la folle logique qui a guidé leur vie. Pourquoi Julia a-t-elle subitement cessé de prêcher ? Pourquoi le quartet s'est-il dispersé ? Pourquoi Arthur n'a-t-il jamais trouvé le bonheur ? Un roman magistral, où la violence et l'érotisme sont maîtrisés par la tendresse et l'humour du poète.
L'un des plus beaux chants de fraternité, d'amour, d'espérance et d'expiation. Alain Mabanckou.
Baldwin écrit au plus près de la psyché de ses personnages, les inflexions de son écriture, ses images et ses cadences épousent leurs mélodies internes, angoisse, rage, incertitude, et donnent à ce livre ce mélange de force irrésistible, de jaillissement des tréfonds de l'être, et de fragilité, de vulnérabilité d'une nudité sans apprêts. Damien Aubel, Transfuge.
Préface d'Alain Mabanckou.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Christiane Besse. -
«Certains échappaient à cette prison. La plupart y demeuraient. Ceux qui s'en échappaient laissaient toujours quelque chose d'eux-mêmes en arrière, comme certains animaux qui se coupent une patte et la laissent dans le piège. Peut-être, après tout, aurait-on pu dire que je m'étais évadé puisque j'étais professeur, ou que Sonny s'était évadé puisqu'il ne vivait plus à Harlem depuis des années ; et pourtant, tandis que le taxi roulait dans les rues qui paraissaient s'emplir rapidement de Noirs et que j'observais à la dérobée le visage de Sonny, il me vint à l'esprit que ce que nous cherchions tous deux à travers les vitres de cette voiture, c'était cette partie de nous-mêmes que nous avions laissée en arrière.» Dans cette nouvelle de 1957, Baldwin tisse magistralement le destin de deux frères, deux «enfants de Harlem».
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Nouvelle édition en 2018
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Dans une maison du Sud de la France, à la tombée du jour, un homme se souvient. Jeune Américain installé à Paris pour fuir un père autoritaire et ses propres démons, David est fiancé à l'intrépide Hella. Alors que celle-ci séjourne en Espagne, il flâne dans la ville et fréquente le milieu homosexuel parisien, réprimant tant bien que mal ses propres désirs. Un soir, il fait la connaissance de Giovanni, et toutes ses certitudes basculent. C'est dans la minuscule chambre de Giovanni, théâtre de leurs amours et de leurs déchirements, que David fait l'expérience de la tendresse, de l'indécision et de la lâcheté, avançant inéluctablement vers le drame. Publié en 1956, ce roman majeur, chef-d'oeuvre de James Baldwin, explore avec une infinie délicatesse les thèmes du désir, de l'identité, de l'amour et de la trahison.
Préface de Colm Tóibin.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Elisabeth Guinsbourg. -
À l'occasion du centenaire de la naissance de James Baldwin, l'une des figures littéraires américaines les plus brillantes et incandescentes du XXe siècle, les Éditions Stock publient un recueil de textes inédits, précédé d'une préface de Léonora Miano. Une lecture essentielle.
Réputé pour son engagement dans le mouvement des Droits Civiques, James Baldwin (1924-1987) n'a eu de cesse d'interroger et de décortiquer l'histoire et la société américaines. Dans ce recueil de texte - en France - nouvelle, essais, discours, conférences, lettres, - la clairvoyance et la force de la pensée baldwinienne scintillent à chaque page. L'auteur de La Chambre de Giovanni s'y interroge sur la possibilité d'un président afro-américain, dénonce le racisme étatique, la manipulation médiatique ; il analyse l'hypocrisie du fondamentalisme religieux, livre ses réflexions sur les relations entre Noirs et Juifs ; expose l'importance de l'engagement social (parité, éducation, etc.) ; partage ses impressions sur le blues et la boxe. Au fil des pages s'esquisse le portrait en creux d'un Baldwin tour à tour romancier, journaliste, militant, essayiste et ancien prédicateur.
La Croix de la Rédemption nous rappelle pourquoi nous aimons tant lire les oeuvres de cet immense styliste. Ses phrases serpentent à travers les problèmes et en ressortent teintées de lumière, il sait nous emmener là où il veut et dévoiler ses cartes pour nous offrir une vue de l'Amérique du milieu du siècle dernier... mais aussi de celle d'aujourd'hui, toujours en proie à ses tourments et ses démons. Alors que l'on fête cette année le centenaire de sa naissance, ses textes n'ont rien perdu de leur acuité et de leur modernité. En refermant ce recueil, le lecteur ne pourra s'empêcher de se demander : « Mais qu'aurait donc écrit Baldwin aujourd'hui ? »
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Valentine Leÿs et Romaric Vinet-Kammerer -
Rufus Scott n'en pouvait plus de vivre dans le monde cruel et implacable des Blancs, humilié, abandonné de tous, écrasé par le poids d'une cité inhumaine. Par une nuit froide de novembre, il est allé s'engloutir à jamais dans l'eau glacée du fleuve. Ce drame est le point de départ d'une oeuvre émouvante, violente et passionnée dont les personnages, à la recherche d'eux-mêmes et du bonheur, tentent désespérément de renverser les barrières de la ségrégation raciale et des conventions bourgeoises. Dans ce livre inoubliable, James Baldwin s'est affirmé une fois de plus comme l'un des porte-parole les plus brillants et les plus éloquents de la minorité noire aux États-Unis.
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États-Unis, années 1960. Au sommet de sa carrière, l'acteur noir américain Leo Proudhammer est terrassé par une crise cardiaque. Alors qu'il oscille entre la vie et la mort, il se remémore les choix qui l'ont rendu célèbre mais aussi terriblement vulnérable. De son enfance dans les rues de Harlem à son entrée dans le monde du théâtre, l'existence de Leo est déchirée par le désir et la perte, la honte et la rage : un frère qui disparaît, une liaison avec une femme blanche... Toujours affleure l'angoisse d'être noir dans une société au bord de la guerre raciale. Dans ce roman tendre et passionné, James Baldwin a créé l'un de ses personnages les plus bouleversants : un homme qui a du mal à devenir lui-même. Écrit en 1968, L'homme qui meurt est devenu une oeuvre majeure de la littérature américaine.
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La prochaine fois, le feu / The Fire Next Time
James Baldwin
- Folio
- Folio Bilingue
- 15 Août 2024
- 9782073042736
«Il nous faut agir maintenant comme si tout dépendait de nous - faire autrement serait un crime. Si nous nous montrons dignes - et par nous j'entends les Blancs relativement conscients et les Noirs relativement conscients qui devons, tels des amants, faire pression sur ou créer la conscience des autres - peut-être la poignée que nous sommes pourra-t-elle mettre fi n au cauchemar racial.» À travers deux lettres, Baldwin raconte son enfance et son rapport à la religion pour témoigner de ce que signifie être noir aux États-Unis. Il livre ainsi une réflexion intime et éclairée sur la place des Noirs dans la société américaine. La prochaine fois, le feu est un essai emblématique, tant par l'actualité des phénomènes dont il présente une analyse irréfutable que par le mélange de douleur contenue et d'ironie cinglante qui lui donne ce ton si particulier.
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Les nouvelles qui composent ce recueil furent écrites à des périodes différentes de la vie de Baldwin, mais un thème commun les relie : c'est la difficulté d'un Noir à vivre dans l'Amérique contemporaine. Difficulté qui prend diverses formes : une jeune Noire s'attend à ce que son amant blanc la quitte ; un chanteur noir, marié à une Suédoise, s'apprête à rentrer aux États-Unis et redoute ce retour ; un agent de police blanc se remémore en détail la mutilation et le lynchage d'un Noir dans une ville du Sud...Face à l'homme blanc est une mise en accusation de la démocratie américaine. James Baldwin va droit au fait avec une lucidité et une dureté parfois douloureuses.
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La conversion
James Baldwin
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 2 Octobre 2019
- 9782743648701
Au soir de ses quatorze ans, dans une boutique désaffectée de Harlem, au milieu des prières et des trépignements cadencés de ses frères, au rythme hallucinant des tambourins, John Grimes traverse un moment essentiel, une nuit de révélation personnelle, entre crise existentielle et épiphanie. Dans ce premier roman écrit en 1952, James Baldwin raconte, avec des accents d'une sincérité déchirante, à la fois son expérience et une odyssée collective, celle d'une famille aux attitudes violemment contrastées, celle d'un peuple venant du Sud rural dans un ghetto du Nord. Ce texte, devenu un classique, est un des premiers livres sur la condition des Noirs.
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James Baldwin a écrit cette pièce en 1964 en réaction à l'assassinat de son ami Medgar Evers, militant des droits civiques, abattu devant son domicile du Mississippi le 12 juin 1963 par un suprémaciste blanc.
L'accumulation des meurtres racistes aux États-Unis (dont celui de quatre jeunes filles noires dans un attentat à la bombe contre une église baptiste de Birmingham, Alabama, le 15 septembre 1963) constitue l'arrière-plan de ce cri de révolte scénique. La quasi-impunité qui suit ces actes sera l'élément déclencheur de ce travail.
C'est aussi le meurtre atroce en 1955 de l'adolescent Emmett Till qu'il décide d'évoquer : " Dans ma pièce, écrit-il, il est question d'un jeune homme qui est mort ; tout, en fait, tourne autour de ce mort. Toute l'action de la pièce s'articule autour de la volonté de découvrir comment cette mort est survenue et qui, véritablement, à part l'homme qui a physiquement commis l'acte, est responsable de sa mort. L'action de la pièce implique l'effroyable découverte que personne n'est innocent [...]. Tous y ont participé, comme nous tous y participons. " -
Si Beale Street pouvait parler, elle raconterait à peu près ceci : Tish, dix-neuf ans, est amoureuse de Fonny, un jeune sculpteur noir. Elle est enceinte et ils sont bien décidés à se marier. Mais Fonny, accusé d'avoir violé une jeune Porto-Ricaine, est jeté en prison. Pendant que les deux familles se mettent en quête de preuves qui pourront le disculper, Tish et Fonny n'ont d'autre choix qu'attendre, portés par leur amour, un amour qui transcende le désespoir, la colère et la haine.
Ce roman bouleversant a le goût doux-amer des blues tant aimés de James Baldwin qui montre ici encore son prodigieux talent
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Magali Berger.
Préface de Geneviève Brisac. -
Entre 1979 et 1981, vingt-huit enfants, tous âgés entre 7 et 16 ans, tous noirs, tous issus de familles pauvres sont assassinés à Atlanta, Géorgie, dans le Sud profond des États-Unis.
En juin 1981, un Noir de 23 ans, Wayne Williams, est arrêté pour le meurtre de deux hommes. C'est le suspect idéal. Et c'est lui qui sera jugé, puis condamné à la prison à vie pour le meurtre des vingt-huit enfants, sans aucune preuve tangible.
Quand James Baldwin, qui s'est toujours senti du côté des plus faibles, est invité à écrire un livre sur les meurtres de ces enfants, il accepte. Après une enquête menée sur place, quatre ans après les événements, Baldwin ne conclut ni à la culpabilité de Williams, ni à son innocence. L'essentiel est ailleurs.
Le drame d'Atlanta agit en effet à la manière d'un révélateur et montre la limite des conquêtes du mouvement des droits civiques. Baldwin décrit une société déchirée par la haine et la peur, par la hantise raciale.
Trente-cinq ans après sa première publication, ce texte n'a rien perdu de sa force ni de sa modernité. Ni, tragiquement, de son actualité. -
Les quatorze essais regroupés dans ce volume, publiés à l'origine dans divers journaux et revues, couvrent une période allant de 1960 à 1985. James Baldwin y évoque les marches pour les droits civiques, les raisons de son exil en France, ses rencontres avec Martin Luther King, sa critique de l'éducation aux États-Unis ou encore sa célébration de la langue noire. Explorant les tensions et non-dits qui touchent son pays, Baldwin offre une analyse pertinente, sévère et subtile de la société américaine qui n'a rien perdu de son actualité ni de sa nécessité.
Ces textes dressent le portrait d'un homme dont la perspicacité, l'engagement et l'écriture ont ouvert la voie à de futurs grands écrivains noirs américains.
« Je suis entièrement redevable à la prose de James Baldwin. » Toni Morrison
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Considéré comme un roman autobiographique en France et comme un essai aux États-Unis, Chassés de la lumière (No Name in the Street - les deux titres, le français aussi bien que l'anglais, sont extraits d'une citation du Livre de Job qui figure en exergue dans l'édition originale américaine) est un livre à part dans l'oeuvre de James Baldwin.
Temporairement et géographiquement des faits lointains sont tissés ensemble, la question raciale est le fil rouge. Écrit, comme l'auteur tient à le noter à la fin du livre, entre New York-San Francisco- Hollywood-Istambul-Saint-Paul-de-Vence, entre 1967-1971, grâce au point de vue du voyageur, à la distance qu'il a pu prendre quant aux faits vécus et connus, ce livre tient un discours (aux tons parfois de prêche) intime et historique car Baldwin fait référence à son enfance et aux événements de la fin des années 60, notamment aux assassinats de Evers, Malcolm X et Martin Luther King, pour témoigner et dénoncer la violence et l'injustice qui naissent et grandissent dans la haine raciale. Traduit et paru en France aux éditions Stock dès 1972, année de la parution de l'édition anglaise et de l'édition américaine, ce livre reste d'une grande actualité, la question raciale continuant à être l'un des problèmes les plus importants et urgents dans le monde occidental.
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The landmark work on race in America from James Baldwin, whose life and words are immortalized in the Oscar-nominated film I Am Not Your Negro 'We, the black and the white, deeply need each other here if we are really to become a nation' James Baldwin's impassioned plea to 'end the racial nightmare' in America was a bestseller when it appeared in 1963, galvanising a nation and giving voice to the emerging civil rights movement. Told in the form of two intensely personal 'letters', The Fire Next Time is at once a powerful evocation of Baldwin's early life in Harlem and an excoriating condemnation of the terrible legacy of racial injustice. 'Sermon, ultimatum, confession, deposition, testament, and chronicle ... all presented in searing, brilliant prose' The New York Times Book Review 'Baldwin writes with great passion ... it reeks of truth, as the ghettoes of New York and London, Chicago and Manchester reek of our hypocrisy' Sunday Times 'The great poet-prophet of the civil rights movement ... his seminal work' Guardian
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The New York Times bestseller based on the Oscar nominated documentary film In June 1979, the writer and civil rights activist James Baldwin embarked on a project to tell the story of America through the lives of three of his murdered friends: Medgar Evers, Malcolm X and Martin Luther King, Jr. He died before it could be completed. In his documentary film, I Am Not Your Negro, Raoul Peck imagines the book Baldwin never wrote, using his original words to create a radical, powerful and poetic work on race in the United States - then, and today. 'Thrilling . . . A portrait of one man's confrontation with a country that, murder by murder, as he once put it, "devastated my universe"' The New York Times 'Baldwin's voice speaks even more powerfully today . . . the prose-poet of our injustice and inhumanity . . . The times have caught up with his scalding eloquence' Variet y 'A cinematic seance . . . One of the best movies about the civil rights era ever made' Guardian ' I Am Not Your Negro turns James Baldwin into a prophet' Rolling Stone
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After Rufus Scott, an embittered and unemployed black jazz-musician commits suicide, his sister Ida and old friend Vivaldo become lovers. Yet their feelings for each other are complicated by Rufus's friends, especially the homosexual actor Eric Jones who has been Vivaldo's lover.
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Le Diable trouve à faire
James Baldwin
- Capricci
- La Premiere Collection
- 20 Septembre 2018
- 9791023902969
Paru en 1976, un ouvrage à mi-chemin entre l'autobiographie et l'essai critique dans lequel l'auteur dénonce le racisme dans le cinéma américain.
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First published in 1957, this book attempts to tackle the conflict between homosexual and heterosexual love. It tells of David, a young man awakening to his true homosexual nature, through a relationship with a barman named Giovanni, as he awaits his fiancee's arrival from Spain.
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Tish is nineteen, and pregnant. Her lover Fonny, father of her child, is in jail accused of rape. The two families struggle win justice for Fonny.
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The story of the guilt, bitterness and spiritual strivings of the Grimes family which is told as the son, John, faces the issue of religious conversion in the Temple of the Fire Baptised.
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'The story of the negro in America is the story of America ... it is not a very pretty story' James Baldwin's breakthrough essay collection made him the voice of his generation. Ranging over Harlem in the 1940s, movies, novels, his preacher father and his experiences of Paris, they capture the complexity of black life at the dawn of the civil rights movement with effervescent wit and prophetic wisdom. 'A classic ... In a divided America, James Baldwin's fiery critiques reverberate anew' Washington Post 'Edgy and provocative, entertainingly satirical' Robert McCrum, Guardian 'Cemented his reputation as a cultural seer ... Notes of a Native Son endures as his defining work, and his greatest' Time