La story ou la storie ? C'est que cela change tout, le premier mot est anglais, le second est français. Mais lequel s'est manifesté en premier ? Qui a emprunté tel mot ou tel mot à l'autre ? Pourquoi y a-t-il tant de mots en commun ? À dire vrai, les surprises sont nombreuses parce que l'histoire des deux langues est mêlée de manière plus intriquée qu'on ne l'imagine. Pourtant, on a bien affaire à deux langues distinctes, l'une germanique, l'autre romane.
À ces questions et à mille autres, on trouvera réponse dans ce passionnant voyage au coeur de la langue française. Grâce à son érudition époustouflante, Jean Pruvost conte pour notre plus grand bonheur l'histoire de la langue française. Mêlant nombreux exemples et anecdotes savoureuses à des explications parfois surprenantes sur l'origine des mots, Jean Pruvost signe là un ouvrage destiné à tous les amoureux de la langue française.
« Trop poli pour être honnête », « sois poli, si t'es pas joli », « la ponctualité est la politesse des rois ». Les formules populaires qui ont jailli au cours des siècles à propos de la politesse sont nombreuses ! Personne n'y est indifférent et force est de constater que, depuis l'Antiquité, la politesse n'a cessé d'évoluer, en se révélant avec bien des singularités d'une région, d'un pays, d'un continent à l'autre.
Comment définir la politesse ? On s'étonnera qu'un philosophe, Schopenhauer, en ait expliqué le principe premier en nous comparant à des porcs-épics qui, pour avoir chaud ensemble, ne doivent être ni trop loin ni trop près. D'autres assimileront la politesse à une véritable « science de la vie », en insistant sur la « politesse du coeur », la plus importante.
Grâce à son immense culture, l'auteur nous livre le fruit de ses lectures d'écrivains, de poètes, de penseurs et d'historiens, qui ont réfléchi à cet art de vivre ensemble. Ainsi, on n'oubliera pas de rappeler les codes d'hier et d'aujourd'hui, s'appliquant à table ou en voiture, sans omettre la correspondance et ses nombreuses formules de politesse. De la bise romaine au SMS, en passant par la lettre de château, le chemin offre bien des surprises.
Avec humour, légèreté et l'érudition joyeuse qui le caractérise, Jean Pruvost, grand amoureux de la langue française, nous convie à réfléchir sur les mille et un sens de la politesse.
> A l'aide de ce guide devenez un pro du discours > Retrouvez 100 mots que vous connaissez mais qui vous sont rappelés pour apporter du sens, de la précision, de l'émotion ou encore de l'élégance à vos discours > Parlez de digression plutôt que de parenthèses, de corollaire plutôt que de complément, d'archétype plutôt que de modèle idéal...à vos plumes pour employer les bons mots dans votre discours !
Qui sait que l'arabe vient en troisième position après l'anglais et l'italien pour la quantité de termes intégrés au français ?
De la tasse de café à l'orangeade, de la jupe de coton au gilet de satin, de l'algèbre à la chimie ou aux amalgames, à propos de la faune, de la flore, des arts, des parfums, des bijoux, de l'habitat, des transports ou de la guerre, nous employons chaque jour des mots empruntés à l'arabe.
Jean Pruvost se livre à une exploration réjouissante de cette langue véhiculée par les croisades, les conquêtes arabes, les échanges commerciaux en Méditerranée, et plus près de nous par l'exil des pieds noirs ou encore le rap.
Cet ouvrage propose non seulement un recueil de citations appartenant à notre patrimoine, de Villon aux écrivains du XXIème siècle, mais aussi un recueil de pensées diverses empruntées à nos contemporains, essayistes, hommes politiques, humoristes, etc. En proposant un classement par thème et l'éthymologie des mots, ce dictionnaire est un guide pratique pour de multiples utilisations. Un ouvrage original qui deviendra vite un outil familier et indispensable.
La story ou la storie ? C'est que cela change tout, le premier mot est anglais, le second est français. Mais lequel s'est manifesté en premier ? Qui a emprunté tel mot ou tel mot à l'autre ? Pourquoi y a-t-il tant de mots en commun ? À dire vrai, les surprises sont nombreuses parce que l'histoire des deux langues est mêlée de manière plus intriquée qu'on ne l'imagine. Pourtant, on a bien affaire à deux langues distinctes, l'une germanique, l'autre romane.
À ces questions et à mille autres, on trouvera réponse dans ce passionnant voyage au coeur de la langue française. Grâce à son érudition époustouflante, Jean Pruvost conte pour notre plus grand bonheur l'histoire de la langue française. Mêlant nombreux exemples et anecdotes savoureuses à des explications parfois surprenantes sur l'origine des mots, Jean Pruvost signe là un ouvrage destiné à tous les amoureux de la langue française.
Que savons nous-vraiment des mots que nous utilisons chaque jour ?
Est-il imaginable de conter ses sous sans faire de faute ? Peut-on porter une calvardine tout en restant élégant ? Comment dénommer la femelle du boa ? Et si je verlanise, c'est grave docteur ?
Magicien des mots, Jean Pruvost nous fait partager sa passion et dévoile un univers méconnu, celui des mots-valises, des antonomases et des anagrammes, et foule d'autres particularités, un univers où des mariages de mots, des résurrections, des changements de sexe et force voyages au long cours façonnent une langue et forgent notre quotidien.
« On ne se méfie jamais assez des mots » disait Céline. On peut en effet être étonné sans se rendre compte que l'on vient d'être frappé par le tonnerre et moudre une vache sans lui faire de mal...
Il y a les mots des dictionnaires, il y a ceux qui volent de bouche en bouche et n'y sont toujours pas recensés, il y a ceux qu'on invente qui y laisseront peut-être une trace ou jamais.
C'est leur merveilleuse histoire, pleine de surprises et de découvertes, qui est racontée ici.
1539-2020 : une histoire de la langue française Notre langue a une histoire passionnante qui mérite d'être racontée. Retour deux millénaires en arrière avec Jean Pruvost, linguiste, expert de la langue française. Le tout début : au terme de la Guerre des Gaules (de 58 av. J.-C. à 51 av. J.-C.), les territoires au sud du Rhin deviennent provinces romaines. Le développement des villes et du commerce accroissent la communication entre les Gaulois et les Romains : pendant cinq siècles, le latin parlé, dit vulgaire (vulgus : le peuple), côtoie le gaulois, qui est une langue celtique. Dès le IVe siècle, de nombreux Francs sont déjà implantés dans le nord-est et assimilés aux armées romaines. Au Ve siècle, alors que l'Empire Romain d'Occident cède sous la pression des invasions barbares, les Francs se maintiennent autour du Rhin. Après plusieurs victoires, Clovis unifie les peuples francs et s'alloue le soutien des grandes familles gallo-romaines. Pour cela, il adopte leur langue, le gallo-roman, et leur religion, le catholicisme. Aux XIVe et XVe siècles, la France vit des heures sombres : la peste noire et la guerre de Cent Ans déciment la population ; mais la langue se précise. Certaines orthographes étonnent (doncques, pluye ou oyseaulx). La lettre Y est à la mode ; en revanche le K et le W, jugés peu latins, sont supprimés. Le XVe siècle voit naître la Renaissance italienne ainsi que l'imprimerie ; les textes antiques sont redécouverts et l'invention de Gutenberg permet une rapide diffusion du savoir. Pour éditer des ouvrages en nombre, la langue doit être fixée. Les langues vernaculaires accèdent alors à la reconnaissance. L'enjeu est double : religieux (la Bible est publiée en allemand en 1522) et politique. Par l'ordonnance de Villers-Cotterêts, en 1539, le français devient la langue du droit et de l'administration au détriment du latin. Par cet acte politique, François Ier désire « faire France ». Puis il ne cesse d'évoluer. Notre récit illustré de passages de grands auteurs qui illustrent les mutations.
Disponible début mai 2010 Jean Pruvost Le Vin Champion Les Mots N°1 1 vol.,
10,5 x 17,5 cm, 128 pages, broché ISBN 978-2-7453-2059-9 9.- ? ttc D i s p o n
i b l e d é b u t m a i 2 0 1 0 Quelles sont les toutes premières définitions
françaises du vin? Quelles sont, du XVIe siècle à nos jours, les appellations
propres à le qualifier, qu'il soit resbaudissant, trouble-cerveau,
antidérapant, brouilleménage, chasse-cousin ou cheval des poètes, ou bien
encore vin bourru, vin de mère goutte ou vin théologal? C'est par centaines que
les formules, les expressions, les proverbes s'échappent de nos dictionnaires
anciens, fourmillant d'informations insolites. Êtes-vous acratopote ou abstème?
Est-ce du vin à une ou à deux oreilles? Du vin de l'Antiquité, avec du goudron,
de l'eau de mer ? Du vin du XVIesiècle débité à la hache ? Et qu'en était-il de
la fraude à l'époque d'Émile Zola ? Voilà, de l'Antiquité au XXIe siècle, un
voyage pour le moins enivrant. À la gloire absolue du vignolant ! Encore un mot
à découvrir... L'AUTEUR Jean Pruvost, professeur à l'Université de Cergy-
Pontoise, se passionne pour l'histoire des dictionnaires. Prix international de
linguistique (Logos) en 2000, Prix de l'Académie française en 2007, chroniqueur
de langue sur Canal Académie et Directeur éditorial des éditions Honoré
Champion, il aime à faire partager l'ivresse qu'il ressent au contact de sa
collection de dictionnaires, plus de dix mille... LA COLLECTION CHAMPION LES
MOTS dirigée par Jean Pruvost offre un voyage totalement inédit au coeur des
mots, à travers les dictionnaires du XVIe siècle à aujourd'hui, voyage propre à
surprendre et enchanter celles et ceux qui veulent découvrir ou approfondir le
thème présenté.
Variétés de fromages existantes, origine et évolution des différentes variétés, éleveurs et fromagers illustres... L'ouvrage plonge le lecteur au coeur d'une histoire du fromage.
Le fromage qui doit tout son mérite aux outrages du temps... est certes affaire de temps mais aussi de talent. Issu d'une forme et donc tout d'abord formage, avant de devenir dans la langue (et sur la langue) le fromage, il bénéficie assurément d'une longue histoire culturelle, avec de fortes traditions.
Présure, caillette, pâte persillée, hâloirs et même acariens, les mots abondent pour accompagner sa fabrication et sa dégustation, associées à des pratiques ancestrales mais aussi en constante évolution. À suivre donc de siècles en siècles, l' affinage des fromages passant aussi par l'affinage des mots. Expressions ( ...laisser aller le chat au fromage ? ), proverbes ( L'été fromage mou, l'hiver, fromage puant... , citations (quel auteur évoque l'effervescence démoniaque ?), argots, jargons professionnels, mais aussi l'histoire de leurs boîtes, c'est un parcours culturel qui est organisé. Sans oublier l'analyse des mille et un noms de fromages, de France, de Suisse, du Québec, etc. Et que penser d'un fromage posé sur l'oeil ? ou des pieds du Bon Dieu ? Réponse rapide grâce à l'index. Tout en bénéficiant d'illustrations originales.
15 ans après sa première parution, les éditions Ophrys publient une nouvelle édition de l'ouvrage de Jean Pruvost, primé par l'Académie française en 2007. Dans sa première partie, cet ouvrage a pour objectif de cerner chaque type de dictionnaire dans l'histoire, en fonction des écoles de pensée et de l'auteur. La seconde partie a pour finalité d'être ensuite capable de les radiographier à l'aide d'outils méthodologiques appropriés et de critères précis, pénétrer au coeur des articles pour en découvrir la complexité. Assorti d'une bibliographie très complète et d'un index chronologique des dictionnaires, cet ouvrage représente un outil essentiel de repérage et d'explication pour tous ceux qui étudient, pour tous les professionnels de l'écriture, tous les chercheurs et curieux.
En conjuguant les réflexions d'environ 300 écrivains livrant plus de 500 citations, et l'explication historique des mots, riche de détails éclairants et inédits, est offert ici un panorama très complet pour quiconque se passionne pour l'enseignement et son univers. D'où viennent potache, chahut, pion ? Pourquoi l'élève de l'école n'est-il apparu qu'au XVIIe ? Quelle est l'origine de la tablette numérique ? de la maison d'école ? Jean Pruvost, lexicologue, a donné plus de 4000 chroniques radiophoniques dans lesquelles il raconte les mots, passionnément et joyeusement. « Pion » à 19 ans puis successivement « professeur » de collège, de lycée, d'université, il n'a jamais caché son enthousiasme pour l'enseignement et le fonctionnement du système scolaire. D'hier jusqu'au confinement de 2020 compris...
Ce que notre langue leur doit La langue arabe offre à la langue française force mots, sans que personne ne s'en doute. Que la langue arabe vienne en troisième position après l'anglais et l'italien a de quoi surprendre.
Dans l'alimentation, par exemple, une pastèque, des artichauts, des aubergines, des épinards à l'estragon, une mousseline, un sorbet arrosé de sirop, en buvant de la limonade ou une orangeade, pour finir avec un café, sans sucre, et un alcool, tout cela vient du monde arabe. Pour la mode, une jupe de coton, un gilet de satin, un caban ou une gabardine... Pour le savant, l'algèbre, les algorithmes, les chiffres...
Tous les domaines de l'existence sont ainsi répertoriés pour rappeler les mots arabes que nous utilisons, qu'il s'agisse de la flore, de la faune, des parfums et bijoux, de l'habitat, des transports, de la guerre, des couleurs, des fêtes, de la musique, des lettres et des arts, des religions, etc. Sans oublier les effets sur notre langue de la colonisation, de la guerre d'Algérie, du rap...
Pour Lavisse, « Nos ancêtres les Gaulois » étaient avant tous des barbares et sans les Romains et la civilisation arabe, qui a irrigué tous le Moyen Âge, la Renaissance aurait encore tardé.
Jean Pruvost nous offre une nouvelle fois l'occasion de nous plonger dans le grand voyage des mots de la langue française.
Pleins feux sur nos dictionnaires, ce sont 2500 citations consacrées aux dictionnaires, 2000 articles recueillant les réflexions surprenantes, drôles, insolentes, profondes, pétillantes de 700 personnalités, écrivains, savants, humoristes, journalistes, lexicographes, chanteurs s'exprimant sur le sujet, du XVIe au XXIe siècle. Avec en fin d'ouvrage un index permettant, par exemple, de savoir ce que Racine, Flaubert, Brassens, Baudelaire, Tahar Ben Jelloun, Paul McCartney, Woody Allen, Georges Feydeau, l'Académie française, Pierre Larousse, Paul Robert, ont dit des dictionnaires. C'est aussi une somme de réflexions faisant référence, jamais réunie jusqu'ici et résultant de la longue expérience d'un spécialiste reconnu des dictionnaires. Cet ouvrage de plus de 600 pages s'adresse à tous les amoureux de la langue française. C'est un surprenant lieu de mémoire. Pour tous.
LES ÉLECTIONS ou comment « s'eslire quelque manière de vivre » ? « Élire, ce mot était à peine connu avant la Révolution », rappelle en 1801 L. Mercier, collectionneur de mots nouveaux, ajoutant qu'il était courant de lire : « On a éli M. untel pour Président ». De fait, si la notion d'élection démocratique est récente et n'a cessé d'évoluer depuis la Révolution jusqu'à l'émergence des Primaires dans le paysage électoral français, en 2011, l'élection a de longue date sa place dans la langue française avec des sens divers. Olivier de Serres déclare ainsi en 1600 que « l'élection des bonnes semences est un des plus importants articles du gouvernement des terres à grain » !
L'électrice reste par ailleurs longtemps la « femme de l'électeur», avant qu'en 1856 Lachâtre affirme, avec vigueur, que « dans un avenir prochain, toutes les femmes seront électrices ». Raconter les élections, c'est voyager dans l'histoire, retrouver de grands écrivains et des humoristes (« Élection législative : Répartition des vestes sur le plan national », Noctuel ; « Élu. Voir Rêver », J. Maillot), mais aussi nécessairement s'émerveiller au coeur de mots. D'où viennent donc les mots scrutin, suffrage, vote, cens, ballotage, etc. ? Se souvient-on que suffrage est issu d'un mot latin désignant un tesson ?
Que les mots élection, lecture, et collège sont de même racine ? Alors, bonne lecture et bonne élection !
« L'idéal du calme est dans un chat assis », s'exclame Jules Renard, s'émerveillant aussi de « la vitalité du chat qui a l'air si paresseux ». Hélas, après avoir été célébré en Egypte, le chat a souvent été martyrisé en Europe. On se complaisait encore sous Louis XV à citer Ambroise Paré soutenant que le chat était « animal venimeux qui infecte par son haleine, et sa cervelle ». Et même si c'est enfin contesté, on lit toujours dans l'Encyclopédie que « la tête de chat noir réduite en cendre » soigne les yeux, tout comme sa « fiente » étalée sur le crâne guérit de la calvitie ! Le chat de Mahomet et celui de Larousse sont alors bien heureux. L'histoire des jugements sur le chat passe aussi par les mots disparus (miaudement, chaton belon, mitou, chat-pard.) et force expressions, aller au trépassement d'un chat, entendre bien le chat sans dire minon, sans oublier le fait prometteur de laisser aller le chat au fromage. Enfin, un chat-pitre (Siné) est consacré au chat dans la BD. Un chat qui nous enchante. A propos aimez-vous vous catonner ? Réponse en consultant l'index !
Paradisus, c'est la traduction qu'en offre R. Estienne en 1539 avant d'évoquer le jardin à herbes et à violettes. En 1571, De La Porte insiste : qu'il soit récréatif, potager, médicinal ou rapporte-fruit, le jardin est heureux, propice à « une joie extrême » devant un oeillet bigarré, mais aussi « le grand secours aux pauvres », ajoute en 1685, Rochefort, précisant qu'Alexandre le Grand fit Roi de Sydon son jardinier.
Citations et proverbes abondent : que signifie faire comme le chien du jardinier ? Que sont les jardins de la mer de glace ? Peuton jardiner les oiseaux sur des billots ? Quel rapport étymologique existe-t-il entre hortillon, jardin et garder ? Jardins de curé, d'ouvrier, de case, ou bien d'Adonis, de l'Académie, d'Épicure, des délices ou des supplices, ou encore français, anglais, japonais, et surtout potager ou d'agrément, ils sont selon la formule de Violette Leduc « à en pleurer d'amour ». « Un jardin à mes yeux est un vaste tableau », s'exclame judicieusement Delille. Et qui est le Dieu des Jardins ? Priape ? Voir l'index. Sans oublier les illustrations. Stimulantes.
LE CIRQUE, " cerf volant sur ses cordages ", " féérie. qui me jette dans un état d'émotion étrange ". " Quand j'étais jeune, je voulais être ministre ou clown. J'ai choisi la deuxième option car je suis un garçon sérieux ", s'exclame Sim dans le Nouveau Dictionnaire de l'esprit. Un siècle auparavant, Flaubert, dans le Dictionnaire des idées reçues, se faisait l'écho du " clown, disloqué dès l'enfance ". Tout commence avec les jeux du cirque, circenses, et ses impitoyables combats d'hommes et d'animaux féroces : la " distraction des anciens " ironisent les Goncourt ! C'est en 1832 que l'anglais circus, piste circulaire pour les chevaux, devient le cirque en langue française. Des spectacles équestres britanniques on passera rapidement au cirque français, puis mondial, progressivement enrichi par les acrobates, la voltige, les clowns, les funambules, la ménagerie.
Antipodiste, chambrière, gardine, requisit. : des centaines de mots et de noms propres sont ici à découvrir sous et autour de ce merveilleux " cerf volant sur ses voiles " qu'est le cirque, selon Cocteau, qu'il soit fixe, voyageur, ambulant. Et Balzac de préciser que, jadis, certains " obtenaient la grâce de mourir dans le cirque ", romain, hélas. Mais près d'Auguste le clown, oui, mourons de plaisir au coeur du cirque d'hier, d'aujourd'hui et de demain. Avec ce livre, index en mains ! À vous de chercher ce qu'est par exemple la verdine.
Cet ouvrage propose non seulement un recueil de citations appartenant à notre patrimoine, de Villon aux écrivains du XXIème siècle, mais aussi un recueil de pensées diverses empruntées à nos contemporains, essayistes, hommes politiques, humoristes, etc.
En proposant un classement par thème et l'éthymologie des mots, ce dictionnaire est un guide pratique pour de multiples utilisations.
Un ouvrage original qui deviendra vite un outil familier et indispensable.
LE CHAMPAGNE, « pluie d'étoiles à l'envers. », s'exclamait la Reine Mère du Royaume-Uni. Dans un autre registre : « J'espérais qu'il y aurait du champagne » dit Pierrette « d'un petit air canaille », via Raymond Queneau. Ou encore : « La gloire a, pour notre nation, la légèreté du champagne » affirmait solennellement Chateaubriand.
Depuis quand et comment s'installent dans notre langue le champagne et son cortège de représentations ? Quelle en est l'histoire ? Sabler, sabrer, battre, frapper le champagne ? Verre, coupe, flûte, flacon, bouteille, magnum, nabuchodonosor ? Et du côté de la fabrication, bouchage à la ficelle ? Agrafe ? Bouchon et muselet ? Mireur, remueur, caviste, cuviste oeuvrant au cercle : il faut les raconter. Tout comme dégorgement, dosage, bouchage, muselage, habillage, étiquetage, mais aussi dégustation et assemblage, parmi bien d'autres opérations. Et l'argot ? Du champ' à la roteuse, en passant par le pistolet. Quant aux festivités, quels sont les usages d'hier et d'aujourd'hui ? Place aussi à la littérature célébrant le bienfaisant Dom Pérignon. Mallarmé, A. de Noailles, Barrès, Dumas-fils, S. Bernhardt, J. Verne, R. Nimier et B. Pivot ont, entre autres, chanté ses bulles et ses marques prestigieuses. Un seul exemple à ne pas suivre : Max Lebaudy qui, selon Cocteau, lavait ses calèches au champagne.
C'est en dirigeant un laboratoire du CNRS consacré aux mots et aux dictionnaires que Jean Pruvost a contracté une dicopathie incurable. Chaque foyer possède au moins un exemplaire de ce condensé d'érudition, inlassablement mis à jour par l'usage et codifié par l'Académie. Ivre des mots, ce dicolâtre vit, lui, entouré de 10 000 dictionnaires.
Créateur d'une Journée annuelle des dictionnaires qui réunit depuis vingt ans des linguistes du monde entier, il se livre à un passionnant effeuillage de l'objet de toutes ses convoitises dont il goûte jusqu'à l'odeur... On découvre l'histoire passionnante de ce best-seller méconnu et mille anecdotes. Comment, au XIXe siècle, la « fesse » a-t-elle été jugée si indigne qu'elle a disparu de certaines éditions ? Pourquoi trouvait-on la définition d'« un » automobile ou d'« une » cyclone avant que Littré ne change d'avis pour ce dernier mot ? Le « sexe féminin », « sexe imbécile » selon Furetière, n'y était guère mieux traité que l'« étudiante », cette « jeune fille de condition modeste et de moeurs légères ». Et que dire de ce collégien qui a rageusement biffé la mention des 30 000 mots annoncée sur la page de garde de son dictionnaire pour les remplacer par 28 943, selon son décompte ?
De Furetière et Vaugelas au Robert en passant par le Littré, la saga des Larousse ou le Dictionnaire de l'Académie, Jean Pruvost nous fait partager son addiction pour les mots de la langue française, leur histoire et leurs secrets.
LA GUITARE, «Profusions d'harmonies. Contre mon ventre et dans mes bras», rappellent t'Serstevens et Patrick Abrial à propos de cet instrument. Guitare classique ou électrique, sèche, acoustique, espagnole, flamenco, portugaise pour le fado, hawaïenne, ukulélé, folk, jazz, blues, rock. Guitare à quatre cordes, basse, ou bien à six cordes, mais aussi à sept, dix (Narciso Yepes), ou «douze cordes», à un manche mais deux avec Jimmy Page, à résonateur, dobro, etc. L'ivresse des mots vient vite: cordes pincées, grattées, frappées avec les doigts ou avec un plectre, médiator, onglet ou pic(k), caressées avec un bottleneck, le long d'un manche muni de ses sillets (un petit cil.), avec ses barrettes, frettes, touches, la guitare - l'un des instruments les plus répandus dans le monde - représente un univers foisonnant.
À l'origine du mot guitare, il y a probablement le sanscrit, sangîta, musique, associé au persan, tar, corde, d'où, en passant par le grec, l'arabe, l'espagnol guitarra et le français guiterre ou guetarre puis guitare. On offre ici l'histoire de ses mots mais aussi un dictionnaire de citations et des plus grands guitaristes, de Marcel Dadi à Narciso Yepes, en passant par Django Reinhardt et Jimi Hendrix. Mais qu'en est-il du potard, ou de la guitaronne? Réponse en consultant l'index. Sans oublier les nombreuses illustrations.
Un dictionnaire bienvenu pour les fêtes de fin d'année ; pour un large public avec au moins deux des trois boissons appréciées de tous.
Un verre de vin accompagnant le fromage, une bière en terrasse et une coupe de champagne célébrant un succès, autant de situations agréables vécues par une immense majorité d'entre nous, mais aussi par bien des femmes et des hommes de lettres et forces spécialistes, sachant plonger dans l'histoire pour en faire émerger des faits précis, des témoignages, des curiosités et des anecdotes.
Existaient naguère des Dictionnaires de la conversation offrant des informations se prêtant à ce plaisir de converser en fuyant la platitude tout en ouvrant des horizons. Ce dictionnaire culturel et anecdotique entre dans cette catégorie. Outre le fait de parfaire joyeusement sa culture, il permet en levant une coupe de champagne de citer une grande reine l'associant à une pluie d'étoiles à l'envers , de déclarer, comme au Grand Siècle, que le vin servi est à une oreille et qu'une bière est digne de Gambrinus et de son carillon... Enfin, parmi d'autres célébrités, on ne manquera pas d'animer la conversation avec Apollinaire, Baudelaire, Brassens, Brel, Colette, Flaubert, Hugo, Proust, Rabelais, Rimbaud, George Sand, Verlaine, etc., tous ici invités car ils furent fort talentueux et diserts sur le vin, la bière et le champagne. Belle lecture dégustative et délicieuse conversation !