Au milieu du désert, dans une ville faisant office de prison à ciel ouvert, des milliers de paumés tentent de survivre. Parmi eux Diego, autrefois connu sous le nom de Golden Boy. À l'époque, il était un des caïds de la cité, toujours prêt à en découdre ; il avait même failli faire tomber l'imprenable quartier Sud. Désormais, il fait profil bas, essayant de préserver son jeune frère Jorge du mal qui hante la ville. Pourtant, aujourd'hui, la nourriture et les médicaments se font de plus en plus rares, et Diego va devoir reprendre du service. Même si le boulot qu'on lui propose sent la mission suicide ; même si les flics deviennent télépathes ; même si l'avenir de la cité semble plus que compromis.
Comme toujours avec Joël Houssin, Argentine est un roman coup de poing qui frappe là où ça fait mal. oeuvre politique, au sens premier du terme, qui n'oublie pas pour autant l'aventure et les idées de pure science-fiction, Argentine a reçu le prix Apollo en 1990.
En cette sinistre fin de XXIe siècle, où l'alcoolisme chronique est devenu l'unique rempart aux innombrables virus contaminant l'atmosphère, l'avenir se conjugue au passé.
Aussi, pour son seizième anniversaire, Antonin Hofa a-t-il prévu deux choses : goûter - enfin ! - aux joies du sexe, et se suicider. Dans l'ordre. Ses amis du club des taudis y vont de leurs cadeaux, mais c'est d'un loup-garou fan de Led Zeppelin qu'il reçoit le plus inattendu : une Buick Electra à voyager dans le temps, qui entraîne toute la bande dans le Londres des années 70. Du moins en apparence, car dans ce Londres livré à des hippies sanguinaires et aux virus de la Nouvelle Église, le grand Led Zeppelin ne semble pas promis à son fabuleux destin...
Grand prix de l'imaginaire 1992.
Ce roman culte de la science-fiction française des années 1980 a marqué les esprits.
Entre Mad Max et New York 1997, dans une sorte de Paris encerclé et détruit, seule l'union des clans permettra de franchir le mur. Mais pourquoi ?
Un roman post-apocalyptique foisonnant et cinématographique qui ne manquera pas de séduire une nouvelle génération de lecteur. Un texte suivi par une analyse critique de Jeanne-A. Debats.
De l'anticipation post-apocalyptique où souffle un petit air anarcho-punk des années 1980, voilà City écrit peu après Blue du même auteur. Ce roman de 1983 publié originellement chez Fleuve noir dans la collection Anticipation est un récit puissant et original, où RanXérox rencontre Mad Max.
Il est ici prolongé par trois nouvelles de l'auteur : Multicolore (1976), Cinq cents milligrammes d'enfer (1977) et Jolie petite fille (années 1990).
Certains croyaient qu'après la guerre viendrait la paix. Ils avaient tort... Même les morts n'allaient plus connaître le repos.
Le feu nucléaire et chimique s était abattu sur la Terre. Ceux qui survécurent aux radiations et maladies se réfugièrent à l'intérieur de forteresses protégées par des soldats éduqués pour servir, dressés pour tuer. Les survivants du Peuple Sain, tel qu'ils s'étaient autoproclamés, vivaient dans ces nouvelles mégalopoles avec deux préoccupations principales : la sécurité et le plaisir. À l'extérieur de ces nouvelles cités protégées régnait le plus effroyable chaos. Irradiés ou contaminés, cramés jusqu'à l'os, rongés par des virus mutants, ces créatures s étaient regroupées en gangs ultraviolents et contemplaient les forteresses du Peuple Sain comme un eldorado à conquérir. Elles lançaient des attaques sporadiques contre les murs des Cités Protégées et se faisaient pulvériser par les milices. Jusqu'au jour où ces " presque morts " décidèrent de s'unir pour lancer l'ultime assaut...
"On l'avait laissé pour mort, et sans doute aurait-il mieux valu qu'il le soit. Pour tout le monde.
La saga explosive et haletante du Dobermann, monument du thriller français vendu à plus d'un million d'exemplaires à travers le monde.
Né en Janvier 1981, le Dobermann a, en 4 ans et 19 romans, dont l'un fut adapté au cinéma par Jan Kounen, taillé une sanglante balafre dans le paysage du polar. Une anthologie du braquage, un best-of du hold-up ! Côté flics, le mot d'ordre est clair : «Personne n'a envie de voir le Dobermann et son gang en prison. Il y a des voyous qu'on n'arrête pas. Le Dobermann, c'est pas un gangster comme les autres. Il respecte rien. Il braque les banques pour le plaisir. C'est pas humain. On n'a pas le droit de mépriser l'argent comme ça. L'argent, ça se mérite. Et le Dob, il mérite que d'aller au trou. Un trou bien profond avec de la terre par-dessus. Alors collez-moi un paquet de balles dans la tête de ces tueurs de flics !» Christini."
Il poussa un hurlement atroce. Le pal arrondi pntrait au ralenti cartelant les muqueuses. Copyright Electre