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Quartett
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En raison du soleil ; récits de Falderstrath
Natacha de Pontcharra
- Quartett
- 15 Mars 2013
- 9782916834405
On peut vivre à Falderstrath. Il y a des gens qui vivent à Falderstrath. Ils naissent, ils vivent, et crèvent à Falderstrath. On ne peut pas tous partir de Falderstrath.
A Falderstrath on y est tranquille, personne ne connaît, ce n'est pas sur les cartes. Non ce n'est pas sur les cartes (...) Et dans la solitude de Falderstrath, quand on écoute aux fenêtres, vous n'imaginez pas comme on est nombreux...
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Rien de plus banal qu'un gibier ailé sur le chemin du chasseur, qu'un chien blessé dans le cabinet d'un vétérinaire, qu'un veilleur de nuit dans un hangar, mais le gibier se révèle être un ange, le chien, un être doué de parole et le veilleur de nuit branché sur une Chine fantasmée. Les situations se transforment par la grâce de la langue qui introduit cet ailleurs, dimension onirique prolongeant et sublimant le réel immédiat. Cette bascule incessante introduit un tremblement, une insécurité, un état d'alerte maintenant le lecteur/spectateur sur le fil du rasoir.
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Le monde de Mars.
Le Monde de Mars, c'est celui de Mara, jeune femme qui cherche à s'évader du marasme de son existence. Pour tenter de briser la reconduction des blessures et des comportements d'une famille en chaos, elle se cogne, et avance. Tous les thèmes porteurs de la réalité contemporaine traversent Le Monde de Mars, non pas dans une exposition réaliste mais dans la narration poétique et triviale d'une vérité universelle, à savoir que l'homme a besoin d'amour. Personnages :4 femmes- 6 hommes.
Les ratés.
Jef et Jeffy, jumeaux , sont nés avec des têtes de rats. La face cachée dans des capuches depuis leur plus jeune âge, ils tentent en vain de s'intégrer dans la communauté humaine. Obsédés par une métamorphose qui leur ouvrirait les portes de la normalité, un jour ils se font des masques d'humains, mais la souffrance et la différence résistent à la dissimulation. Personnages Jef - Jeffy- le père
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Si Bleu comme jamais le Ciel commence par un jaillissement liquide, un Niagara, c'est sur une inondation que se termine La Trempe : que d'eau dans ces deux pièces ! C'est que le sémaphore pontcharrien, à force de conjuguer le tout-proche et le très-loin, sait se transformer en encre, goutte après goutte... sécrétion de cette langue mouvante, si particulière, de Natacha de Pontcharra, qui est à la fois un appui pour le personnage, un sol où s'élancer, mais qui se dérobe en même temps sous lui, comme un sable mouvant, et l'engloutit.