À la mort de sa grand-mère, une jeune femme hérite de l'intrigante commode qui a nourri tous ses fantasmes de petite fille. Le temps d'une nuit, elle va ouvrir ses dix tiroirs et dérouler le fil de la vie de Rita, son Abuela, dévoilant les secrets qui ont scellé le destin de quatre générations de femmes indomptables, entre Espagne et France, de la dictature franquiste à nos jours.
La commode aux tiroirs de couleurs signe l'entrée en littérature d'Olivia Ruiz, conteuse hors pair, qui entremêle tragédies familiales et tourments de l'Histoire pour nous offrir une fresque romanesque flamboyante sur l'exil.
Marseillette, 1977. Dans le café qui l'a accueillie, étouffée, puis révélée, Carmen pleure sa nièce chérie. À plus de quarante ans, elle se rappelle les personnages qui ont changé sa vie.
Ceux qui l'ont fait plonger, l'ont remise dans le droit chemin. Ceux qui ont su percer ses failles et écouter ses désirs. Sans oublier ses soeurs, dont elle partage les stigmates de l'exil mais refuse de suivre la route.
Parce qu'après tant d'épreuves, Carmen aussi veut s'inventer un destin...
D'une hacienda près de Tolède à la prison madrilène de Ventas où le franquisme fait rage, en passant par un paquebot transatlantique, Olivia Ruiz nous embarque dans les tourments d'une histoire qui s'entremêle à la grande, où l'amour triomphe de la violence. Un nouveau roman chavirant.
Bienvenue dans l'antichambre d'Olivia Ruiz, où sourdent les sources vitaminées de sa création : les portraits hauts en couleurs de sa famille de sang (le père Didier Blanc avec qui elle a fait ses débuts sur scène, les tatas, les tontons, « the » mamie, etc.) et de sa famille de coeur (Dionysos, Têtes raides, Juliette, François Hadji-Lazaro, etc.) s'y côtoient ; les influences et filiations bigarrées s'entrechoquent (Joann Sfar, Tim Burton, la chanson réaliste de Fréhel et de Piaf, les accents de Carlos Gardel et d'Astor Piazzola)...
De nombreux documents (photos, archives personnelles, manuscrits, etc.) et des séquences rédigées comme des petites nouvelles reviennent ainsi sur le parcours fulgurant de la chanteuse effervescente. Tout passe au crible de la gouaille, du bagou d'Olivia : le Sud, le Sud-Ouest, l'Espagne, l'immigration, le café familial à Marseillette, l'enfance, la cuisine, les films, la musique (chanson française, rock alterno, flamenco, etc.), ses collaborations avec les Bratsch, Jean Corti, les Weepers Circus, Salvatore Adamo, ...
Issue d'un programme de télé-réalité, Olivia Ruiz a su tracer sa voie et imposer son style. J'aime pas l'amour et La Femme chocolat ont été salués par la critique bluffée par son talent que le succès grandissant de la môme ne dément pas...
- 2002 : Single « Paris » et « Légère » - 2003 : J'aime pas l'amour - 2005 : La Femme chocolat - 2007 : Interprète féminine de l'année 2006 et Spectacle musical/tournée/concert de l'année 2006 aux Victoires de la musique.