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Philippe Druillet
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Un parfum capiteux de sang au milieu des étoiles.Au IIIe siècle avant J.-C., les mercenaires employés par Carthage pendant la première guerre punique se soulèvent contre leurs employeurs qui reportent sans arrêt le paiement de leur solde. Deux chefs de clans barbares, Mathô et Narr'Havas, tombent amoureux de la belle et éthérée Salammbô, fille d'Hamilcar, le suffète de Carthage. S'ensuivra un conflit sanglant et de maintes surprises du destin. Une guerre qui a plus à voir avec les sentiments d'orgueil, de passion et de désir qu'avec la politique...Salammbô fut d'abord un roman que Flaubert écrivit à la moitié du XIXe siècle pour s'extraire du monde contemporain, raconter l'exotisme. Salammbô, Druillet se la réapproprie à partir de 1980, d'abord dans les pages de "Métal Hurlant" puis dans "Pilote". Il transpose les guerres puniques dans le Monde de l'Étoile, et donne à Mathô l'identité de son personnage fétiche, Lone Sloane, venu se perdre dans la guerre pour l'amour d'une femme fatale. Le verbe à la fois sobre et luxuriant de Flaubert est transcendé par les pages incroyables de Druillet, arrivé à la maturité de son talent, qui explose les cadres et s'affranchit des conventions de la bande dessinée.Un triptyque capital dans l'histoire de la bande dessinée, remaquetté pour cette nouvelle édition en intégrale.
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L'oeuvre maîtresse de Druillet rééditéeEn 1975, Philippe Druillet perd sa femme Nicole, victime d'un cancer foudroyant. Il exorcise sa peine dans un album au pessimisme assumé, pointant l'absence totale d'échappatoire à l'issue finale. S'ouvrant sur une préface laissant éructer la rage de l'auteur, La Nuit nous décrit un monde en proie aux gangs de motards anarchiques ou autres barbares déglingués et accros à la dope, se dirigeant tous, au cours d'une bataille sanglante pour le « shoot » ultime, vers une fin inéluctable. Les planches grandioses s'y succèdent comme de véritables tableaux dressant le portrait d'une humanité en perdition, folle, désespérée et nihiliste.Explosive, fantastique, sombre, violente, baroque, outrancière : les adjectifs ne manquent pas pour décrire l'oeuvre géniale de Druillet, mais s'il est un album qui se distingue parmi tous ses univers, c'est bien celui-ci. Probablement le plus noir mais aussi le plus fascinant, La Nuit est de ceux que l'on n'oublie pas. À nouveau disponible avec sa couverture originale, cette réédition lui rend hommage.
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Lone Sloane ; les 6 voyages de lone Sloane (édition 2012)
Philippe Druillet
- Drugstore
- 8 Février 2012
- 9782723483377
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Une oeuvre à part dans l'univers de DruilletVuzz est un guerrier. Un pillard qui a des besoins simples dans la vie : se battre, manger et faire l'amour. Vuzz vit dans un monde où les villes en ruines abritent zombies, lapins géants et autres sorciers pédophiles. Un monde où tout n'est que désolation et incertitudes. Un monde où Vuzz ne peut finalement compter que sur lui-même. Et ça lui va très bien comme ça...Vuzz est un personnage à part dans l'oeuvre de Philippe Druillet. Dans ses aventures, l'auteur, comme son héros, se laisse aller à son propre plaisir. Exit les grandes envolées graphiques, les fresques bariolées sur deux pages, la démesure des architectures et la noirceur assumée du propos. Ici, le récit est volontairement décalé, presque humoristique ; la narration dépouillée et la mise en scène minimaliste. Cette intégrale inédite, petit format et en noir et blanc, rassemble les aventures complète de ce anti-héros et nous fait redécouvrir l'étendue de l'imaginaire créatif d'un auteur hors-norme.
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Trésors cachésCréateur des mythiques aventures de Lone Sloane, Philippe Druillet est l'auteur d'une oeuvre dense et protéiforme. Si certains de ses récits ont marqué l'histoire de la bande dessinée de leur empreinte, il en est d'autres, oeuvres de jeunesse ou expérimentations artistiques, qui sont restés dans l'ombre. Les éditions Glénat qui, depuis plusieurs années, rééditent l'intégralité de l'oeuvre de Druillet dans des ouvrages de qualité, sont fières de vous proposer aujourd'hui un recueil de ces récits qui donnent à voir une facette méconnue de son talent et offrent le portrait d'une époque (Metal Hurlant, Pilote, etc.).On y découvre notamment le Druillet scénariste, auteur dans ce recueil de deux récits illustrés par Picotto et Bihannic, mais aussi ses travaux avec d'autres illustres auteurs de bande dessinée comme Jacques Lob ou Alexis, ainsi qu'une collaboration exceptionnelle dessinée à quatre mains avec Gotlib !
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Les temps ont changé. Comment était-ce, autrefois ? Comment était-ce, la vie ? Nous avons dû changer, nous, ceux de la surface. Mutation, nourriture... C'est peut-être pour cela que nous sommes devenus des vampires...
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Un parfum capiteux de sang au milieu des étoiles.Salammbô, femme-déesse, n'a décidément pas fini d'inspirer librement Druillet. En 2009, il renoue avec ce personnage pour en peindre 42 portraits, tour à tour sensuels, érotiques, flamboyants et baroques. Salammbô - Les Nus rassemble des reproductions pleine page de ces splendides peintures, chacune mise en scène avec une citation de l'oeuvre de Flaubert en exergue. L'ouvrage, préfacé par Michel-Edouard Leclerc, sera complété par des études préparatoires ayant présidé à la réalisation de ces toiles. Un superbe ouvrage pour les amateurs de bande dessinée, d'art contemporain, de belles images et pour tous les amoureux des femmes, tout simplement.
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Mon père était chef de la Milice dans le Gers. Ma mère et lui étaient des fascistes convaincus. En août 1944 j'avais deux mois à peine , ils se sont enfuis, bébé en bandoulière, d'abord à Sigmaringen, puis en Espagne. La voilà mon histoire. La voilà ma famille. La voilà ma jeunesse. Depuis trop longtemps, je vis avec les fantômes d'un passé qui me révulse. Aujourd'hui, j'ai décidé de tout envoyer valser et de ne plus rien cacher.
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Démesure, vertige, invention, mystère : les décors de Philippe Druiller sont une allégorie de cette grande oeuvre historique, Les Rois maudits.
J'y ai trouvé un point commun avec son talent et son inventivité. Ce que nous voyons actuellement restant du Moyen Age, ce sont des monuments mutilés, délavés; grâce à Philippe Druillet, nous retrouvons la splendeur médiévale, la vie. Comme disait Nietzsche, il faut féconder le passé pour enfanter l'avenir. Josée Dayan.
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Certaines personnes qualifient Star Wars de bande dessinée, et je ne m'en formalise pas. Tout comme le pop art, la bande dessinée a une tradition. Une tradition qui nous renvoie aux cavernes, et nous propulse -à mon avis- dans les étranges labyrinthes d'oeuvres aussi indéniablement intéressantes que celle de Druillet. Car le fait est que la bande dessinée n'est pas un support comique à part entière. Elle peut, aux yeux de ses "adeptes", toucher parfois au plus sérieux. Si la bande dessinée telle que l'imaginent des gens comme Druillet apparaît encore moins comique aujourd'hui, c'est parce que la naïveté des jeunes, l'innocence de leurs rêves vont s'amenuisant. Il y a eu une rapide croissance cosmique. Il n'est donc pas surprenant que les enfants se tournent aujourd'hui vers des interprètes de leurs fictions, psychologiquement plus complexes, vers quelqu'un comme Druillet, qui ouvre la voie à toutes sortes de visions étranges. La vérité est qu'à une époque où nous supportons mal l'illusion quotidienne, nous en savons encore peu sur ce qui existe au-delà, dans d'autres environnements. Pourtant, nous attendons des sondes qu'elles nous révèlent l'existence d'une forme de vie sur Mars, tandis que de Vénus nous parviennent des images qui passionnent les scientifiques. Mais pour un monde en attente, avide d'espoir, cela ne procure qu'un embarras éclairé d'une brève expectative, ce qui ne soulage guère l'impatience de nos rêves. Car tout le reste n'est que chimères, tout le reste n'est que rêves, et ces rêves appartiennent en propre à chacun d'entre nous ; ils lui collent à la peau, aussi solidement que sa personnalité secrète. Certains rêveurs vont plus loin, voilà tout, et leurs fantasmes les entraînent aux confins de l'imaginaire. Philippe Druillet est de ceux-là. Ses rêves ont été publiés sous forme de recueils, Délirius, Yragael, Urm le fou... à travers lesquels leur est rendu un culte singulier. Ses légendes barbares n'ont pas fini de me fasciner, et je le considère comme un superbe illustrateur, doué d'une puissante vision créatrice. Devant l'âpre symbolique qui traduit l'horreur et la violence de ses univers infernaux, on pense souvent à Blake, de même que saute aux yeux l'inspiration gothique de ses architectures émaciées. J'aime ses misérables, consumés du désir démoniaque de posséder le pouvoir absolu, et plus encore ses héros, héritiers des sagas nordiques. On me dira que c'est de la folie pure, et d'une certaine manière on aura raison. Mais si le monde qui nous entoure est sain d'esprit, alors je mesens solidaire de Druillet, sur qui tôt ou tard s'abattra le courroux divin. Comme sur tous les authentiques créateurs.
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Connu comme l'un des principaux créateurs de la Science fiction et du Fantastique, Philippe Druillet nous propose une série de 50 illustrations inédites autour de ses personnages issus de son univers graphique tel que Lone sloane, Vuzz, Nosferatu, Dracula ..
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Le graphisme novateur et flamboyant de Druillet, fait de cases éclatées et de dessins débordant d'une planche sur l'autre, est au service d'histoires complexes peuplées de créatures venues des récits de H.P. Lovecraft. Les activités de Druillet ne se limitent pas à la bande dessinée : peintures, illustrations, sculptures et dessins de mode. Tour à tour créateur d'affiches de film, réalisateur de dessins animés pour la télévision, concepteur graphique de jeux vidéo, Druillet apparaît comme un artiste complet et prolifique. Ce recueil présente 40 dessins inédits caractéristiques de son trait.
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Il fallut mille ans pour construire l'Empire de l'Etoile et mille ans furent nécessaires pour le détruire. En ces temps de la fin, seule la planète-mère, centre de l'Etoile, coupée de l'Empire respirait encore dans des flots de sang. A Carthage devener république vivait Salammbô, beauté façonnée par les dieux gardienne du voile sacré de Tanit. Carthage, perle écarlate du monde de l'Etoile, et Salammbô sa vierge sacrée. Les textes disent que le glaive brûlant qui consuma la cité et dévasta l'Empire vint du ciel par l'homme aux yeux de feu qui recouvrit le monde de l'Etoile d'un océan de sang. Et la vierge divine succomba. Car c'était le temps où les barbares conquérants firent tomber les dieux de leurs piédestals. La fin de l'Empire... Mille années océan du temps... Ecoutez... Ecoutez au loin monter vers nous le sourd grondement des armées en marche que rien ne pourra plus arrêter. O dieux entendez notre plainte.
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