C'est la guerre. L'ensemble de la population de Tel-Aviv est évacué. Sauf qu'à la dernière minute, Saba, le grand-père de Naor, descend du bus, entraînant le jeune homme et sa petite amie Yaël dans une dérive clandestine au coeur de la cité désertée désormais toute à eux.
Une expérience de sur-vie à hauts risques, à l'intensité démultipliée par trois - trois âmes dont la fraternité efface les générations, trois grands enfants éperdus : Saba, le rescapé beckettien aux velléités oubliées, Yaël, la belle artiste aux idéaux intacts, et Naor, l'étudiant en cinéma aux yeux grands ouverts.
Dans une ville bombardée devenue terrain de jeu, cocon paradoxal pour une innocence réinventée, «Évacuation» est un conte sans morale, une bulle de poésie arrachée aux entrailles de l'histoire au présent, une ode urbaine au désir de vivre, et à la paix.
François Villon, poète rebelle et brigand condamné à mort, est gracié par le roi Louis XI qui l'envoie en Terre sainte, à la rencontre des chasseurs de livres de Jérusalem, tenter une alliance contre l'omnipotence de Rome. Aussi joueur qu'érudit, Raphaël Jerusalmy met en marche les forces de l'esprit contre la toute-puissance du dogme et des armes, pour faire triompher l'humanisme.
Au Struthof (seul camp de concentration nazi ouvert sur le sol français), Pierre Delmain, écrivain et déporté politique, endosse un rôle déterminant : à mains nues, convoquant ses forces ultimes, il achève les déportés quand leur état les rend impropres aux « expériences scientifiques » menées sur place. Avec douceur, empathie, humanité. Il ne se le pardonne pas pour autant. Alors il s'échappe. Dans ses rêves. Littéralement.
À Paris, Saül Berstein, collectionneur d'art, retarde dans les vapeurs de mescaline et la fréquentation de la beauté le moment de croire à la violence et à la laideur extrêmes de l'horreur qui le traque.
Imprévisible et subtilement engagé, Raphaël Jerusalmy orchestre brève la rencontre cruciale de deux destins et accomplit un tour de force romanesque stupéfiant.
Au coeur de l'Inquisition espagnole, la rencontre improbable entre un mercenaire et une poignée de grand-bourgeois convertis en danger. «La Rose de Saragosse» allume l'étincelle d'une rébellion qui passe par le trait vif de la caricature et le langage unique de la gravure. Aventure, séduction, mystère, un bref et riche roman comme une esquisse qui fait parler les silences. Où l'on retrouve le souffle et l'acuité de l'auteur de «La Confrérie des chasseurs de livres» et de «Sauver Mozart».
De juillet 1939 à août 1940, le journal d'Otto J. Steiner, critique musical salzbourgeois reclus dans un sanatorium en déshérence au coeur d'un monde qui tombe en miettes. En orchestrant la vengeance de la musique contre l'Histoire, Raphaël Jerusalmy signe le roman irrésistiblement cruel et drolatique d'un destin à deux doigts de changer celui du siècle.
17 mars 1916 : dans une tranchée de première ligne, le sous-lieutenant Cointreau-whisky, alias Guillaume Apollinaire, engagé volontaire, reçoit un éclat d'obus à la tempe. Un cruel et palpitant compte à rebours, heure par heure, avant l'impact.
Très jeune, Denis Diderot refuse les interdits imposés par la morale bourgeoise et le clergé sur le savoir de son époque. Petit à petit germe en lui le désir de mettre une connaissance libre à la portée de tous. Il mène alors une lutte acharnée pour faire naître la grande Encyclopédie dont il fut le père. L'impact considérable de son travail fera reculer les obscurantismes. Ce récit picaresque et poétique nous permet de redécouvrir, sous la plume truculente de Raphaël Jerusalmy, le grand personnage des Lumières, un homme à la vie éminemment romanesque. Diderot incarne un combat plus que jamais d'actualité : partager le savoir, sans contraintes ni tabous, sans prescriptions morales ou religieuses.
Il y a urgence.
Faire face à la désinformation et aux attaques constantes dont le peuple juif est la cible est aujourd'hui indispensable à la défense de la démocratie dans laquelle nous vivons.
Afin de lutter contre la haine et la discrimination, il suffit de connaître quelques bonnes vérités que nous vous offrons ici. Des vérités destinées à édifier ceux qui aimeraient savoir et comprendre. Et aussi mieux répondre.
En sus de ces données qui vous aideront à combattre le mensonge et les préjugés, il existe une panoplie de moyens d'action faciles à mener par tout un chacun, d'initiatives citoyennes permises par la loi, de structures juridiques, d'associations et institutions officielles à votre entière disposition. Vous en découvrirez ici les principaux ainsi que des conseils quant à la façon d'en faire bon usage.
Mieux savoir, mieux comprendre, pour mieux défendre la justice et la vérité. Tel est le principe de cette brochure.
Raphaël Jerusalmy
Témoignage sur la vie d'Israël et les actions secrètes menées par l'auteur aux quatre coins du monde et sur lesquelles il lève pudiquement un coin du voile. Il y a une forte dose d'espoir et de désespoir dans ce livre qui offre une occasion de sortir des lieux communs.Comment la narration d'un parcours militaire au sein de Tsahal se fait oeuvre littéraire destructrice de bien des idées préconçues sur l'armée, Israël mais aussi sur la littérature elle-même Au départ, ce récit autobiographique, bilan personnel d'un parisien de 68 devenu officier des services secrets israéliens, ne devait être que la chronique d'un révolté.
Mais il avait des comptes à régler avec les gens : les israéliens, les Sex Pistols, Arafat, sa concierge, Henri Michaux, les femmes, un bébé du Rwanda, le prophète Moïse Alors, ses « confessions » sont devenues le bilan d'une époque dingue. A travers jungles et palaces, en passant par Normale Sup' et le lycée Henri IV, de Manaus à Gaza, de Manhattan à Bogota, ce n'est pas qu'un aventurier qui roule sa bosse : c'est l'histoire qui roule l'aventure. C'est la totale : thriller, provocation, voyage, poésie. C'est l'actualité brûlante, le danger, un certain opportunisme, le vécu, l'absinthe et les Uzis de l'art en direct ! Le soldat juif qui a bu le café avec Pinochet, Dick Cheney et le Prince de Thaïlande s'explique enfin dans un immense clin d'oeil et avec un style d'écriture inattendu. Alors, oubliez tout ce que vous croyez savoir des arabes, des juifs et des punks, de la guerre et de Dada.
Ne comptez pas sortir indemne de ce livre.
Il y va de l'audace d'un gentleman, d'un officier supérieur et de l'idée même du peuple juif. Ces mémoires refusées par tous les éditeurs paraissent enfin alors que ces aventures authentiques et mouvementées gênent tous les establishments. A propos de Tsahal, oubliez vos préjugés et suivez avec passion le parcours tumultueux d'un provocateur d'exception. Jérusalmy déplace les limites du roman noir en prise sur les intrigues politiques façon James Ellroy ou Jean-Patrick Manchette.
Son souffle et les enjeux d'un conflit qui embrasent l'homme et le Proche-Orient, se situent au coeur même de la modernité de ce millénaire. De Normale Sup aux frontières du Sinaï en passant par les missions humanitaires au Rwanda, Jérusalmy sème le doute avec brio. Après son passage, ni les guerres ni la paix ne conservent le même sens. Vous possédiez des certitudes sur les Juifs et Israël ? Oubliez-les ! Le juif qui par deux fois a sauvé la vie d'Arafat s'explique enfin.
Raphaël Jérusalmy est arrivé. Un auteur d'exception vous prend à partie.
Le roman de Raphaël Jerusalmy commence là où calent les livres d'histoire. François Villon, premier poète des temps modernes et brigand notoire, croupit dans les geôles de Louis XI en attendant son exécution. Quand il reçoit la visite d'un émissaire du roi, il est loin d'en espérer plus qu'un dernier repas. Rebelle, méfiant, il passe pourtant un marché avec l'évêque de Paris et accepte une mission secrète qui consiste d'abord à convaincre un libraire et imprimeur de Mayence de venir s'installer à Paris pour mieux combattre la censure et faciliter la circulation des idées progressistes réprouvées par Rome. Un premier pas sur un chemin escarpé qui mènera notre poète, flanqué de son fidèle acolyte coquillard maître Colin, jusqu'aux entrailles les plus fantasmatiques de la Jérusalem d'en bas, dans un vaste jeu d'alliances, de complots et de contre-complots qui met en marche les forces de l'esprit contre la toute-puissance des dogmes et des armes, pour faire triompher l'humanisme et la liberté.
Livre-monument, ces Impressions sont bien plus qu'un « exercice de style » aux multiples dess(e)ins et signatures. Tout en constituant « le » livre présentant le plus grand musée européen de l'imprimerie, l'AMI (Atelier-Musée de l'Imprimerie), à Malesherbes (Loiret), elles rendent un hommage d'exception à tous les inventeurs et artisans du livre et de la presse (journalistes, auteurs, illustrateurs, compositeurs, papetiers, imprimeurs, brocheurs...) en même temps qu'à la beauté et l'éternité de l'écrit et de ses typographies.
Menée par de nombreux amoureux de la « chose imprimée », l'insolite entreprise a mis en partage :
UNE COLLECTION ET DE NOMBREUX SAVOIR-FAIRE.
- un prestigieux ensemble de casses, de composeuses-fondeuses, de machines à imprimer du XVIIIe au XXe siècle, de livres imprimés... - une collection initiée par l'association Artegraf ;
- la passion et le savoir-faire d'un grand imprimeur français, Jean-Paul Maury.
LES REGARDS SINGULIERS.
- de François Deladerrière, photographe sculpteur de machines et de paysages (Ugine, une ruée vers l'acier, Actes Sud, 2014, et The Walking Mountain, Calamita /à Project, 2016) ;
- de Stéphane Couturier, photographe combinateur de formes (Stéphane Couturier, Xavier Barral, 2016, et Sète #18 Images Singulières, Éditions Le Bec en l'Air, 2018) ;
- et de Primo Sallpist, photographe des matérialités.
TROIS RECITS.
- la chronique de la création de l'Atelier-Musée de l'Imprimerie, par son directeur, Jean-Marc Providence, penseur et ordonnateur de musées ;
- la savante relation des 600 ans d'histoire du livre imprimé par l'historien Olivier Deloignon (Gutenberg, l'aventure de l'imprimerie, dir. scient., film de M. Jampolsky, Arte, 2017, et J.-M. Chatelain, O. Deloignon, J.-Y. Mollier, D'encre et de papier. Une histoire du livre imprimé, Imprimerie nationale Éditions, 2021) ;
- une dystopie tout en plomb et en papier par le romancier Raphaël Jerusalmy (La Confrérie des chasseurs de livres, Actes Sud, 2013, La Rose de Saragosse, 2018).
UNE CREATION ORIGINALE.
- un livre dessiné, dans sa mise en pages et toute sa matérialité, par Sophie et Philippe Millot.
LE BON A TIRER.
De ce livre, le « bon à tirer » a été donné conjointement par l'historien Pascal Ory, de l'Académie française, et par les éditeurs.
Cinquante destins d'ouvrages et de bibliothèques mis à l'index, spoliés, menacés, puis soustraits aux périls et à l'oubli par le courage et la passion des hommes. Des livres souvent devenus talismans et compagnons d'exil. Un livre d'hommage et de foi. Hommage à tous les auteurs, aux lecteurs, aux libraires, aux bibliothécaires... et foi dans les textes à la fois sauvés et rédempteurs. «Avec des textes inédits de Kamel Daoud et Raphaël Jerusalmy, et des récits de Joseph Belletante et Bernadette Moglia.»