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Robert Crumb
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Rassemblées pour la premières fois dans un recueil, les histoires présentent dans ce 6e numéro de la collection Kim ont toutes pour point commun de jouer sur le non-sens et l'absurde. Généralement muettes - si l'on exclue les nombreuses onomatopées et les langues extraterrestres - les courts récits présents de cet ouvrage laissent à Crumb tout le plaisir de jouer avec le dynamisme de son dessin. Les personnages sautent dans tous les sens, se frappent la tête contre les murs, explosent en feu d'artifice poussés par un mouvement permanent délirant ou évoluent dans un décor complètement surréaliste. À l'instar du célèbre «?Keep on truckin'?», il faut continuer d'avancer coûte que coûte, même lorsque l'on a conscience de ne pas savoir où l'on va.
Réalisées entre les années 1960 et 1980, les histoires d'Absurd comics témoignent de l'esprit retors de Robert Crumb qui se plait à nous conter, non sans humour, un monde qui a renoncé à comprendre son but. Fourmillante, trépidante et décalée, chaque planche est un régal visuel qui dégage une énergie sans pareil. -
On retrouve beaucoup de Robert Crumb dans ces personnages aux noms improbables. Dirty Dog, Crybaby Beanhead, Etoain Shrdlu, Shuman the human ou Onion Head, héros malheureux de cette vingtaine d'histoires qui couvrent trente années de la vie de leur créateur. Trois décennies passées, selon ses propres mots, à pleurnicher et se vautrer dans l'auto-apitoiement. Le petit bonhomme, nu et sans défense, qui vit dans la tête de Crumb comme dans celle de chacun de nous, regarde, impuissant, la folie humaine précipiter à grand train l'univers vers sa fin. Des névroses de l'après Seconde Guerre mondiale aux apocalypses écologiques annoncées, en passant par les désillusions du mouvement hippie, Robert Crumb dresse un portrait cruel de l'homo erectus, à la fois prédateur et victime, tiraillé entre ses angoisses et ses frustrations, et terrifié par le silence des espaces infinis. En route vers le néant, l'homme cherche une consolation à sa solitude dans le travail, le pouvoir, l'abrutissement télévisuel ou la croyance en une intelligence supérieure, divine ou extraterrestre, illusions qui ne font bien sûr qu'aggraver son aliénation. Toutes ces interrogations aboutissent à cette évidence grandiose : la vie, c'est... comment dire... un truc existentiel. Le plus avisé, conseille Crumb, passé du statut de jeune homme amer à celui de vieux sage de la montagne, est d'accepter les choses telles qu'elles sont et d'essayer de jouir de la vie avant que la Faucheuse ne nous rattrape. En un mot comme en cent : en attendant la mort, lisez Crumb.
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Fritz the Cat est sans conteste le personnage le plus célèbre de Robert Crumb, mais sa renommée repose sur une équivoque. La plupart des gens ne connaissent en effet Fritz que comme le héros du dessin animé que le réalisateur Ralph Bakshi a sorti en 1972, d'après les bandes dessinées de Crumb publiées quelques années plus tôt. Premier dessin animé classé X, le long-métrage de Bakshi a connu un tel succès commercial qu'il a durablement tordu la perception que l'on peut avoir du matou original, celui que Crumb dessinait depuis l'adolescence pour son propre plaisir.
Le présent volume rétablit la véritable identité de Fritz, tel que l'a dessiné Robert Crumb : de sa première apparition en 1965 dans le magazine Help ! à sa mort violente en 1972 (en réponse au film de Bakshi), on le découvre étudiant glandeur, obsédé sexuel, révolutionnaire à-la-mie-de-pain, simili James Bond outrancièrement macho, héroïnomane en pleine déchéance, star vieillissante et cynique, c'est-à-dire l'antithèse des beautiful people du mouvement hippie d'alors... Faussement cool et vaguement ringard, Fritz synthétise la vision acérée que Crumb avait à l'époque des gens de sa génération.
Inspiré, dans son graphisme contrasté et son découpage fluide, par les strips des classiques de la bande dessinée d'humour américaine des années 1920 et 30, Crumb, quand il dessine Fritz, se fait chroniqueur acerbe, à la manière de ses maîtres en satire Harvey Kurtzman et Jules Feiffer.
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Ambitieux ouvrage d'illustrations, Crumb Comics Covers rassemble plus de 200 couvertures de comics dessinées par Robert Crumb entre 1960 et 2008. De Zap Comics à Arcade en passant par American Splendor ou Weirdo, le livre retrace près de 50 ans de carrière et présente au lecteur une grande quantité de documents rares et inédits. Un travail d'édition titanesque qui a demandé plusieurs années de recherche, de restauration et de mise en couleur afin d'offrir une publication de qualité, fidèle aux dessins d'origine.
Ces illustrations pleines d'humour et de cynisme permettent d'apprécier l'évolution du style de Robert Crumb - qui n'a cessé de se réinventer au fil des décennies - mais aussi d'admirer le travail de typographie à la main effectuée sur chaque titre. Les compositions inventives et les ornements détaillés offrent un fort impact visuel qui nous plonge instantanément dans l'univers foisonnant de l'auteur.
Véritable voyage dans le temps, les couvertures des comics dessinées par Robert Crumb témoignent de l'histoire moderne de l'Amérique, depuis les rues froides de Cleveland jusqu'aux répressions anti-hippies de San Francisco.
Elles permettent également de saisir toute l'importance de ces publications auto-éditées, tirées à peu d'exemplaires et souvent distribuées à la main, qui offrent à Crumb un terrain de liberté sans limite. Ainsi, il y développera ses personnages les plus célèbres, de Fritz the Cat à Mr Natural, mais aussi certains protagonistes moins connus et totalement barrés tels que le couple de hippies Edgar et Maryjane Crump.
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Tous les amateurs le savent, Robert Crumb n'aime rien tant que chevaucher les croupes bien rebondies des jeunes fans qui viennent le solliciter pour un dessin. Cette manie trouve son origine dans une adolescence pétrie de puritanisme et de rêve américain. Car si les « Happy Days » étaient pleins de promesses pour les jeunes premiers de la société de consommation, ils savaient se montrer sans pitié avec les faibles, les binoclards et les puceaux boutonneux. Frustré toute son adolescence, l'insignifiant « Quatre-Yeux » de l'époque a compensé son insuccès en développant les talents de dessinateur et les fantasmes pervers qui l'ont rendu célèbre dans le monde entier.
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Crumb passe la Genèse au prisme de son art, la BD, plus précisément le comix, qui en est la forme américaine insoumise. Jamais il ne cède à la tentation de se hausser au-dessus de son médium, c'est son médium qu'il élève en y apportant toute la force, la ferveur, la liberté dont son génie est fait. Ce qui singularise sa version de la Genèse, l'affranchit de tout soupçon de blasphème ou, à l'inverse, de conversion tardive, c'est son choix d'une adaptation sans interprétation, sans discours ni «mise à distance» critique. Le texte, composé à partir de différentes traductions (Torah, King James, nouvelle traduction Alter), est donné à voir verbatim, pourrait-on dire, dans une mise en scène simple et ample, avec un souci du détail historique et du geste juste quasi cinématographique. C'est un miroir qu'il tend, dans lequel Adam et Ève, Caïn, Noé, Abraham, Isaac, Sarah et la multitude de leur descendance acquièrent, sous sa plume portée par une énergie primordiale, un visage, un poids, une vérité charnelle qui nous les rendent si familiers qu'ils redeviennent nos parents proches, les modèles sur lesquels s'est calquée toute humanité. Habité, transcendé par son sujet, Crumb produit son Magnum opus, un roman graphique sans équivalent, à la fois intime et universel, grave, beau et jubilatoire, scellant, en quelque sorte, la rencontre de Gustave Doré et Cecil B. DeMille.
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Charley Patton, tel que le dessine Robert Crumb, a les yeux brûlés de l'homme qui regarde la mort et la vie en face. Sa voix hurle les joies et les peurs d'une Amérique rurale, écartelée entre sexe et religion, blues et gospel, Dieu et Satan. Cette musique des années 20, qu'on la nomme jazz, blues ou country était trop singulière et trop spontanée, pour survivre aux médias modernes. Volume d'introduction idéal pour qui souhaiterait aborder l'oeuvre foisonnante de ce génie de la bande dessinée, Mister Nostalgia, célèbre entre ferveur et colère, la beauté d'un art populaire.
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Plus d'un demi-siècle de création. Ouvrage destiné aux néophytes autant qu'aux amateurs, il recueille les pages emblématiques d'une carrière foisonnante et présente au lecteur une grande quantité de documents rares ou inédits. On y retrouvera un Crumb toujours en verve, qui tire à boulet rouge sur ce qui l'horripile et décortique avec sagacité ce qui l'obsède.
Et les sujets ne manquent pas : humains, animaux, incarnations de l'auteur et ectoplasmes divers défilent pour évoquer le sexe et la religion, le monde moderne et ses mirages, la sacro-sainte famille et ses hypocrisies, l'idéal et le mythe des sixties, la musique et la nostalgie qui s'y attache... La Crème de Crumb permet de découvrir l'évolution d'un style qui n'a cessé de se réinventer au fil des décennies.
Piochant dans les carnets de croquis de jeunesse de l'auteur, suivant l'inspiration grotesque et délirante des années psychédéliques jusqu'à la métamorphose réaliste des années 1980, le sommaire composé pour cet ouvrage couvre toutes les périodes de l'oeuvre et s'appuie pour une large part sur les originaux. Le livre est complété par une interview-fleuve inédite en français dans laquelle Crumb revient sur ses influences, son histoire familiale et son parcours exceptionnel.
Coffre aux trésors, portrait de l'artiste, digest éclairé, La Crème de Crumb est le livre indispensable à tous ceux qui aiment l'auteur de Mister Snoid ou veulent le découvrir.
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Ce nouveau recueil de l'anthologie que les Éditions Cornélius consacrent à Robert Crumb met en avant la veine pamphlétaire de ce dernier. Le constat lucide et acerbe qu'il dresse de son pays vaut pour tout l'Occident, tant nos modes de vie semblent s'être calqués sur le rêve américain. La soif de destruction, la folie consumériste, la volonté de puissance, les réflexes racistes et communautaristes, tous les instincts primaires qui animent l'homme moderne sont ici taillés en pièces. Un livre noir, à la rage salvatrice, qui redonne un peu de colère à l'heure où semble s'installer la résignation.
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Mr. Natural est une des créations les plus connues de Robert Crumb, peut-être la plus sympathique. Il appartient à cette faune d'escrocs, évangélistes, faux prophètes et charlatans de tout poil, qui hante les Etats-Unis et que décrivent Herman Melville, Sinclair Lewis ou Harry Crews.
Né on ne sait où, on ne sait quand, Fred Natural mène une existence picaresque, tour-à-tour guérisseur, magicien, chef d'orchestre, taulard, trimardeur et chauffeur de taxi en Afghanistan, avant réapparaître en 1967, dans les pages de Yarrowstalk, bien décidé à guider l'Amérique vers son salut.
Entre Charles Manson et Aimee Semple McPherson, ce maître zen cynique et roublard arpente les rues de Chicago et de San Francisco, prêchant le renoncement aux biens matériels tout en cherchant un débouché commercial pour ses aphorismes.
Traqué par des disciples crétins, qui exigent qu'il leur révèle le sens de l'univers, Mr.
Natural les maltraite avec un sadisme bon enfant et, après un « Va te faire foutre ! » définitif, les fuit dans le désert, comme il sied à un véritable prophète.
Qu'il botte le cul des féministes, se lance dans une diatribe antisémite ou vante les bienfaits du sperme dans l'alimentation des bébés, l'indestructible Mr. Natural offense les bonnes moeurs, outrage les consciences pures et parvient même à se faire expulser du Paradis. Il représente une Amérique plus forte, plus libre, plus anarchique, qui exploite la naïveté égocentrique des baby-boomers, mais en est aussi parfois la victime.
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Longtemps considérée par les fans de Robert Crumb comme une oeuvre mineure dans sa pléthorique bibliographie, Mode O'Day vaut mieux que sa réputation et mérite largement d'être redécouverte. Avec ce personnage créé au milieu des années 1980 dans les pages du magazine Weirdo - dont il assure la direction éditoriale avec sa femme Aline Kominsky entre 1981 et 1993 - Crumb dresse un portrait au vitriol de l'Amérique de Reagan et de ses chimères, qui n'était que la préfiguration de notre monde actuel, dans lequel les hordes de Donald Trump sont l'aboutissement logique d'un système qui a vu l'homme, prédateur de ses semblables, se transformer en assassin de son propre environnement.
Archétype de la femme dopée à la confiance et aux promesses de l'ultra-libéralisme, Mode O'Day est prête à tout pour se faire une place dans le petit monde branché de Los Angeles. Accompagnée de Doggo, un chien désabusé qui a fait de la " lose " une philosophie, et de Porpy, un marsouin condamné à la solitude par sa passion de l'informatique, elle multiplie les tentatives pour accéder à cette célébrité sans laquelle la vie ne vaut pas d'être vécue.
Dernier bras d'honneur adressé par Crumb à son pays natal -qu'il quittera peu après pour venir vivre dans une France à ses yeux moins brutale- Mode O'Day conserve toute son acidité et sa virulence. Le volume est complété d'histoires antérieures -dont les très rares strips de Roberta Smith- qui permettent de vérifier que Crumb, contempteur impitoyable de ses semblables, ne s'est jamais trompé sur le destin qui les attendait.
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Cette autobiographie fantasmée, recueil des oeuvres de Robert Crumb, fait écho à Mes Problèmes avec les femmes (publié en 2007 par Cornélius). Ce nouveau volume de l'anthologie Crumb comporte 20 histoires.
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Ce nouveau volume de l'anthologie Robert Crumb rassemble des histoires publiées dans la revue Weirdo, créée avec sa femme, Aline Kominsky, au début des années 80.
Elles marquent une évolution du dessinateur vers un style plus réaliste et plus sombre. Crumb y pastiche les Classic Illustrated qui prétendaient donner un vernis de culture aux comics en adaptant en bande dessinée des monuments de la littérature. Ses Klassic Komics utilisent l'imagerie crue et brutale des comics des années 50 pour rendre la violence et le désespoir d'oeuvres littéraires qui le touchent personnellement, comme La Nausée de Sartre ou la biographie de Jelly Roll Morton.
Philip K. Dick, Sartre ou Boswell, chacun d'eux représente un aspect de Crumb, qui réalise ici un passionnant autoportrait éclaté. Mais l'ironie n'est jamais loin. Les escapades sexuelles de Boswell, traitées à la façon de Hogarth, sont l'occasion de ridiculiser le décalage entre les prétentions intellectuelles de l'homme et ses pulsions charnelles. Mais c'est avec un sérieux et une compassion inattendues que Crumb reprend 16 des 238 cas de perversions sexuelles recensés par le Psychopathia serualis : Etude médico-légale à l'usage des médecins et des juristes du baron psychiatre von Krafft-Ebing.
Le lecteur retrouvera aussi le Crumb érotomane avec Bad Karma, fantasme en roue libre, oscillant entre désir de puissance et haine de soi, suivi d'un hommage étonnant à Bécassine, qui entre ainsi dans le Panthéon masturbatoire de Robert Crumb. Nausea est incontestablement l'un des meilleurs volumes de cette anthologie.
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Mr. Natural est une des créations les plus connues de Robert Crumb, peut-être la plus sympathique. Il appartient à cette faune d'escrocs, évangélistes, faux prophètes et charlatans de tout poil, qui hante les États-Unis et que décrivent Herman Melville, Sinclair Lewis ou Harry Crews.
Né on ne sait où, on ne sait quand, Fred Natural mène une existence picaresque, tour-à-tour guérisseur, magicien, chef d'orchestre, taulard, trimardeur et chauffeur de taxi en Afghanistan, avant de réapparaître en 1967, dans les pages de Yarrowstalk, bien décidé à guider l'Amérique vers son salut. Entre Charles Manson et Aimee Semple McPherson, ce maître zen cynique et roublard arpente les rues de Chicago et de San Francisco, prêchant le renoncement aux biens matériels tout en cherchant un débouché commercial pour ses aphorismes. Traqué par des disciples crétins, qui exigent qu'il leur révèle le sens de l'univers, Mr. Natural les maltraite avec un sadisme bon enfant et, après un « Va te faire foutre ! » définitif, les fuit dans le désert, comme il sied à un véritable prophète.
Nous retrouvons donc Mr Natural, et son premier disciple Flakey Foont, pour ce deuxième et dernier opus consacré aux histoires des années 1980 et 1990. Des histoires reprenant les thèmes chers à l'auteur, encore plus déjantées, mêlant diablerie, sexe et. spiritualité ?
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De hippies fumeux en yuppies frauduleux, Robert Crumb nous présente sa version intime, cynique et toujours hilarante des années soixante qui ont fait la gloire de l'auteur, bien malgré lui. Égérie des babas cool, figure emblématique du mouvement hippie, Robert Crumb ne se lasse pas de poser son doux regard, un tantinet malveillant, sur les plus beaux spécimens de l'époque.
Chaque histoire de ce recueil bouscule les grands idéaux de l'époque, offre une psychanalyse gratuite à toute une génération, fustige hippies, yuppies, féministes comme autant de misérables opportunistes dont la seule qualité est d'avoir compris les bienfaits de la drogue.
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Tous ceux qui connaissent l'oeuvre de robert crumb connaissent aussi sa passion pour la musique.
Créés au cours des années 1980 ses dessins sont pour la premières fois rassemblés dans un ouvrage qu'accompagne un cd exclusif de 21 titres choisis par crumb lui-même, dont plusieurs enregistrements inédits de charley patton, "dock" boggs ou " jelly roll" morton. chaque portrait de musicien s'accompagne d'une courte biographie de l'artiste. hommage éminemment personnel d'une légende underground aux innovateurs qui l'ont inspiré, ce livre est un ouvrage indispensable pour les aficionados de crumb, les fans de bande dessinée et les amateurs de musique
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Ce volume de l'anthologie Robert Crumb s'attache à répertorier les sentiments
dépressifs engendrés par la société contemporaine. Beaucoup nous feront
amicalement remarquer qu'on trouve sur le marché quantité de thèmes plus porteurs. Ce qui, tout en étant exact, ne tient pas compte de ce que les livres forts sont parfois comme certains dimanches après-midi d'automne, douloureux mais nécessaires. En une vingtaine d'histoires couvrant trente années de création, Crumb décline sa vision d'un monde absurde et prédateur. Dépit,
frustrations, aliénation sociale, un cocktail intensément cocasse.
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Ce troisième volume de l'anthologie Robert Crumb est intégralement consacré à l'un des plus fameux personnages de l'auteur, le très cruel et très sardonique Monsieur Snoid. Imaginé dès le début des années 60 par Crumb lors d'un trip d'acide, on le voit réapparaître ensuite régulièrement pendant plus de quinze ans dans les pages de ses différents comics, souvent aux côtés de Mister Natural, dont il semble être l'antithèse. Incarnation vivante du Ça, l'horrible petit gnome offre à nos esprits courbés sous le poids du protocole et des conventions le plus sain des défoulements. Catharsis garantie !
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Le genre animalier occupe dans l'oeuvre de Robert Crumb une place prépondérante, ne serait-ce que par la renommée de Fritz le chat ( Anthracite ). On trouvera ici l'essentiel de la production animalière qu'il a dessinée par ailleurs et qui court sur trois décennies. Ses thèmes de prédilection et son regard désespéré sur l'existence se trouvent ici renforcés par le décalage que génèrent les pelages veloutés et les yeux brillants de malice de cet univers surcodifié. Les bons sentiments volent en éclats, pour ne plus laisser place qu'à des instincts trop tristement humains...
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1969, année érotique...
Aux etats-unis, robert crumb poursuit sa croisade contre le bon goût et la décence en couvrant les pages de snatch comics de lolitas grassouillettes et de fermiers zoophiles. la petite revue underground se réclame des célèbres " tijuana bibles ". surgies en pleine dépression, fabriquées et vendues clandestine ment, ces bédés pornos où le panthéon de la culture populaire, de popeye à garbo, fornique joyeusement tout ce qui bouge, sont les premiers vrais " comic books " pour adultes et annoncent aussi bien mad que zap.
La pornographie est un art difficile, qui demande tout à la fois honnêteté, brutalité et rire. les vigoureux dessins de crumb insultent donc tous les tabous, de l'inceste à la pédophilie, et bafouent allègrement la dignité humaine (et même animale), sans distinction de sexe, d'âge ou de couleur. les pudibonds et les hypocrites y trouveront aujourd'hui comme hier, de quoi alimenter leur indignation, ô combien vertueuse.
Les autres se réjouiront de voir crumb ramener la bande dessinée sur le trottoir où elle est née, et retrouver la qualité brute et anarchique des dessinateurs anonymes des " tijuana bibles ".
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Robert Crumb sketchbook v.3 : janvier 1975-décembre 1982
Robert Crumb
- Taschen
- Varia
- 5 Février 2018
- 9783836566957
C'est toujours la même histoire. Lorsque TASCHEN a sorti sa première édition limitée de ses carnets de croquis, R. Crumb Sketchbooks : 1982-2011, les fans ont bavé sur le packaging sublime du coffret de 6 volumes, le travail éditorial minutieux de l'artiste en personne, l'introduction manuscrite, la tranche marbrée des livres et le tirage d'art en couleur dédicacée par Crumb. Tous, cependant, n'ont pas eu les moyens de se l'offrir. Alors ils se sont plaints, ont supplié, argumenté, dans un brouhaha qui prit encore de l'ampleur l'année suivante, à la sortie du deuxième coffret rassemblant les croquis de 1964 à 1982. Ne vous languissez plus ! R. Crumb Sketchbook, Volume 2 : Sept. 1968-Jan. 1975 rassemble les 2 volumes principaux du deuxième coffret. Produit à partir des oeuvres originales qui appartiennent désormais à un ardent collectionneur français, ils offrent une orgie de Crumb sur 444 pages, à un prix irrésistible. Ce livre contient des centaines de dessins réalisés par le maître de la bande dessinée underground, dont des croquis réalisés pour la une des magazines Zap, Motor City et Despair, l'introduction d'Aline, les premiers Yétis femelle, Flakey Foont et Mr. Natural, Honeybunch Kaminski, la culture psychédélique à San Francisco et de grosses fesses rebondies, le tout emballé dans une couverture reliée de qualité arborant en couverture et au dos des illustrations inédites colorisées à la main par Crumb lui-même.
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Yum Yum Book ou Livre Miam-Miam de l'amour cannibale est le tout premier ouvrage de Robert Crumb (Fritz the Cat, Mister Natural), le père fondateur de l'underground américain, l'un des plus grands artistes vivants de notre temps. Dessiné en 1963 dans le seul but de séduire la future Madame Crumb, il constitue un objet mythique pour les fans du Maître et un merveilleux grimoire à l'usage des amoureux de tous âges.
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