Dans un coin perdu du Herefordshire s'étend le bois de Ryhope, vestige d'une ancienne forêt remontant à la dernière glaciation ; un bois tellement dense qu'il paraît impossible d'y pénétrer au-delà d'une certaine limite.George Huxley, qui s'est établi avec sa famille à l'orée de Ryhope, est pour d'obscures raisons obsédé par ce bois, par l'idée d'explorer ses profondeurs ; une obsession qui le conduit à négliger sa femme et ses enfants.Après sa mort, en 1946, ses deux fils se retrouvent à Ryhope où, grâce aux carnets qu'il a laissés, l'étrange vérité sur la forêt leur est peu à peu révélée : dans ce coin de l'ancienne Angleterre, il semble que l'inconscient collectif humain soit capable de donner vie aux peuplades des mythes et des légendes. Et qu'au détour d'un sentier, ou bien derrière un arbre, se dissimulent Guiwenneth, la belle princesse celte, Jason et ses argonautes, le roi Arthur Pendragon et bien d'autres héros encore...
George Huxley avait passé presque toute son existence à étudier l'antique et mystérieuse forêt de Ryhope, avant de s'y perdre à jamais, envoûté par le chant des mythagos. Puis son fils Steven, aidé de l'aviateur Harry Keeton, avait tenté à son tour de percer les secrets de ce bois fabuleux, qui lui avait volé son père puis Christian, son frère aîné.Telle est la légende de La forêt des mythagos.Mais qu'en fut-il du destin de Christian, lui qui avait pénétré Ryhope pour retrouver sa Guiwenneth, le mythago d'une antique chasseresse celtique ? Que découvrit-il au coeur de ces lieux fantastiques et dangereux, où chacun doit faire face à ses propres rêves - et ses propres démons ?Ultimes plongées au coeur du bois de Ryhope, La porte d'ivoire et La femme des neiges bouclent la boucle, forgent un nouveau mythe et referment - provisoirement ? - l'immense cycle de La forêt des mythagos.
Le corps d'Alex Bradley est retrouvé sans vie à l'orée de la forêt de Ryhope. Disparu quelques mois plus tôt, le jeune garçon avait jadis reçu les confidences de James Keeton, dont la fille Tallis avait disparu dans sa quête de Lavondyss, le centre mythique de Ryhope.Mais Alex est-il bien mort ? Parce qu'il refuse l'évidence, son père va à son tour pénétrer le bois mystérieux ; un périple qui le conduira au coeur des rêves - et des cauchemars - de l'humanité...Retour dans la forêt de Ryhope, ce mystérieux labyrinthe végétal de la vieille Angleterre capable de donner corps aux créations de l'inconscient collectif, aux héros et peuplades des mythes et légendes, à ce que le professeur Huxley, un des derniers explorateurs de la forêt, appelait les mythagos...
Des années se sont écoulées depuis la quête qui a mené les frères Huxley au plus profond de la forêt de Ryhope, ce vestige d'un lointain passé hanté par des créatures issues de l'inconscient collectif. Une quête qui laissait inexplorée une partie essentielle de ce territoire : le coeur de la forêt, le royaume ultime, la source de tous les mythes - Lavondyss.Tallis, une adolescente dont le demi-frère, Harry Keeton, a disparu quand elle était petite fille, va entreprendre à son tour le voyage, persuadée que Harry est toujours vivant, prisonnier du bois de Ryhope. Mais pour en franchir le seuil, toute une initiation est nécessaire. Et avant d'être en mesure de répondre à l'appel de Lavondyss, Tallis devra accomplir les rituels par lesquels la forêt s'offre et se protège à la fois, fait signe et se refuse...
Dans la grande tradition des littératures de l'imaginaire, « Folio SF », laboratoire des possibles, propose des textes de science-fiction, de fantasy et de fantastique. Douglas Adams, Isaac Asimov, Serge Brussolo, Orson Scott Card, David Gemmell, Robert Heinlein, M. John Harrisson, Robert Holdstock, Lovecraft, Christopher Priest, Norman Spinrad, Bruce Sterling, Jack Vance, Stefan Wul, Roger Zelazny y sont parmi les auteurs les plus représentés. La mythique collection « Présence du futur » (600 titres depuis 1954), cèdant son fonds et laissant place en 2000 à « Folio SF », a largement contribué à la constitution de son catalogue (récemment le Guide du voyageur galactique, H2G2, de Douglas Adams) ; la collection d'inédits « Lunes d'encre », chez Denoël, également (récemment avec Michael Moorcock, par exemple, publié dans les deux collections).
Mais « Folio SF » a également publié plus de quinze inédits (Le Travail du furet de Jean-Pierre Andrevon, La Voie du sabre de Thomas Day, La Fontaine pétrifiante de Christopher Priest ; traduction inédite de Psychohistoire en péril de Donald Kingsbury, l'un des auteurs de hard science les plus ambitieux du genre ; premières traductions françaises de Franck M. Robinson, avec Le Pouvoir, ou de L'Appel de Mordant de Stephen R. Donaldson), des éditions révisées et augmentées (Jardin virtuel de Sylvie Denis.) et des textes d'éditeurs tiers, comme l'Atalante, les Editions du Bélial' (Thierry Di Rollo, Pour Anderson), Mnemos, Rivages, A.M. Metailié... A noter également, la publication d'un essai inédit sur les Transfictions, dû à Francis Berthelot : Bibliothèque de l'Entre-Mondes.
La SF dans « Folio » ? Façon d'affirmer que le « genre » n'est ni marginal ni mineur.