« N'attend-on pas toujours un petit Dieu, un messie, un sauveur du monde, un libérateur pour notre peuple ? Si on ne le rêvait pas plus grand que tout, si l'on n'y croyait pas aussi fort, se déploierait-il en nous ? » La jeune Marie apprend qu'elle attend un enfant. Pendant huit mois, elle tient un journal dans lequel elle note scrupuleusement les émotions et les sensations qui l'agitent avant cette naissance si particulière. Ses questionnements, ses rêves et ses peurs sont semblables à ceux que partagent nombre de futures mères.
À travers un récit dominé par la joie, Sophie Chauveau donne à voir une Marie forte et instruite, et nous dévoile, au-delà du mythe, des aspects méconnus de l'histoire qui changera la face du monde.
Comprenant qu'elle était loin d'être la seule à avoir connu une enfance et une adolescence saccagées, Sophie Chauveau a enquêté pour dresser l'inventaire des victimes et des bourreaux de sa famille. La dynastie de pervers, qui commence avec le dépeceur du Jardin des Plantes pendant le siège de Paris, se poursuit sur trois générations.
Unique par l'ampleur de ce qu'il dévoile, son témoignage sur l'inceste est d'une force inouïe.
Voici le roman monstrueux d'une famille hors normes.
«Je vais tenter de comprendre comment est né l'ogre Picasso. Ce Minotaure qui dévore ses proies, ses amours comme la peinture. Celui qui occupe tout le temps, partout, toute la place, toutes les places.»Universellement adulé, Picasso éblouit de son génie tant les artistes qu'il côtoie que ses proches, ses amis ou les femmes de sa vie. Mais cette emprise irrésistible est tout aussi dévastatrice. Du tremblement de terre de 1884 où le petit Pablo assiste pétrifié à la naissance de sa soeur jusqu'à ses dernières années où il fait figure de demi-dieu, Sophie Chauveau dresse un portrait stupéfiant des deux visages de Picasso. Un monstre consacré qui s'enfonce résolument dans un labyrinthe dont il a façonné les parois, créant sans répit une oeuvre titanesque qui semble ne jamais devoir s'achever.
florence, quinzième siècle.
sous le règne de laurent le magnifique, jamais le sang, la beauté, la mort et la passion ne se sont autant mêlés dans la capitale toscane. le plus doué des élèves de fra filippo lippi, un certain sandro filipepi surnommé depuis l'enfance " botticello - le petit tonneau " va mener à son apogée la peinture de la renaissance. maître d'oeuvre de la chapelle sixtine, créateur bouleversant d'un printemps inouï, il ressent intimement et annonce les soubresauts de son époque.
pendant que savonarole enflamme la ville par ses prophéties apocalyptiques, il continue à peindre avec fougue. il entretient alors avec léonard de vinci une relation faite de rivalité farouche et d'amitié profonde. adulé puis oublié de tous, aussi secret que florence est flamboyante, botticelli habite un rêve connu de lui seul.
Qui était vraiment Léonard de Vinci? On connaît l'inventeur virtuose, le scientifique précurseur... mais qu'en est-il de l'homme, des ressorts de sa créativité? Des bas-fonds de Florence à la forteresse de Ludovic Le More, des campagnes guerrières de Borgia à la cour de François Ier, Léonard veut tout connaître, tout essayer, tout explorer. Sa ville, Florence, le boude. Rome le rejette. Venise se méfie de lui... Pourquoi?
Quelles relations eut-il avec ses pairs, Michel-Ange et Botticelli? Sophie Chauveau nous raconte la vie de Léonard de Vinci avec la rigueur et la puissance narrative qui ont fait le succès de La passion Lippi et du Rêve Botticelli. Elle rend ainsi hommage aux artistes qui ont, il y a cinq siècles, conquis leur liberté. «Le siècle de Florence» s'éteint avec le plus mystérieux d'entre eux.
Florence 1414. Un enfant hirsute, aux pieds couverts de corne, griffonne furieusement une fresque remarquable à même le sol d'une ruelle des bas-fonds de la ville. Miraculeusement repéré par Cosme de Médicis et placé au couvent des Carmes, il va faire souffler un vent de passion sur la peinture de la Renaissance. Moine et libertin, artiste intransigeant et manipulateur sans scrupules, futur maître de Botticelli, ses sublimes madones bouleversent son époque. Elles lui sont pourtant très intimement inspirées par les filles des maisons de plaisir de Florence qui en ont fait leur petit prince caché. Bravant tous les interdits et jusqu'à l'autorité suprême du Pape, il commet par amour l'ultime provocation. Le scandale le pousse à l'exil et le renvoie au secret sanglant enfoui au coeur de son enfance. Peintre voyou, ange ivre, fra Filippo Lippi invente un rapport nouveau entre l'art et le monde de l'argent et, le premier, fait passer les peintres du statut d'artisans estimés à celui d'artistes reconnus.
Masaccio arrive en 1418 à Florence, il a 18 ans. Il est aussitôt adopté par le sculpteur Donatello et l'architecte Brunelleschi, deux flambeaux du feu naissant de la Renaissance. Il devient le peintre le plus brillant de la cité florentine. Dix ans plus tard, il est déclaré « décédé et mort à Rome » dans des circonstances qui ne seront jamais élucidées.
"Avec le recul du temps, j'ai voulu rendre à Masaccio tout ce que l'histoire de la beauté lui doit. Sans lui, sans son passage sur la terre toscane si fertile en génies à cet instant, ni Michel-Ange ni le Vinci n'auraient été ce qu'ils furent... non plus Botticelli, Raphael, le Titien et tant d'autres qui l'ont salué et ont reconnu leur dette.
Il est mort à 27 ans et demi, il a peint pendant dix ans à peine et pourtant ce sont ses braises laissées brûlantes qui ont soufflé sur Delacroix, Picasso, Velasquez, Rembrandt...
En réalité est né des cendres de ce phénix, tout ce que la peinture occidentale a fait de grand. Toute la beauté du monde doit quelque chose à Masaccio."
«Chaque époque est dotée par le ciel d'un artiste chargé de saisir la vie de son temps et d'en transmettre l'image aux époques suivantes. C'est toujours des pierres dont on a lapidé l'homme, qu'est fait le piédestal de sa statue.» Le scandale est inouï, inconcevable aujourd'hui, quand Édouard Manet présente enfin un tableau, Le Bain, au Salon des «Refusés» en 1863 aux Champs-Élysées. Il entraîne à sa suite Monet, Renoir, Degas, Pissarro, et tous ceux qu'on appellera bientôt les impressionnistes. Sophie Chauveau nous invite à rencontrer l'homme derrière le peintre, et nous plonge dans un Paris bouleversé par la guerre de 1870 et la frénésie haussmannienne.
Sonia Delaunay s'est longtemps effacée derrière l'oeuvre de son mari Robert qu'elle vénérait. Mais qui est-elle vraiment ? Moderne, exigeante et visionnaire, du couple Delaunay, la vraie créatrice, c'est elle.
Seule femme peintre parmi l'avant-garde naissante, Sonia souffre de sa réputation de « touche à tout ». Avec ses tissus imprimés, ses meubles, ses objets, ses vêtements, elle fait vivre sa famille, mais surtout crée l'art d'embellir le quotidien. Généreuse, elle se lie d'amitié avec les artistes majeurs de son époque - Apollinaire, Cendrars, Tzara, Diaghilev, Kandinsky - qui s'invitent à sa table et avec lesquels elle collabore dans une camaraderie joyeuse et inventive.
Sophie Chauveau raconte avec passion le destin d'une artiste exceptionnelle, une vie magnifique, bousculée par deux guerres et toutes les révolutions picturales du XXe siècle.
Du soleil de Grasse aux ateliers de Chardin et de Boucher, des intrigues prérévolutionnaires aux diktats de l'Empire, Jean-Honoré Fragonard traverse miraculeusement un demi-siècle de chaos. Dans le rougeoiement crépusculaire de la monarchie, il fait apparaître une couleur nouvelle, un «jaune vie» éclattant, qui va révolutionner d'un sourire l'art pictural. Précurseur des impressionnistes, premier conservateur du futur musée du Louvre, Fragonard pose un regard nouveau sur l'amour. Il invente le bonheur... Sophie Chauveau brosse la fresque foisonnante et passionnante de ses soixante-quatorze années d'existence. Elle nous dépeint avec jubilation une époque de contrastes que parfument les dernières fleurs du libertinage.
Visionnaire de génie, séducteur invétéré, esprit mordant, léonard de vinci (1452-1519) veut tout connaître du monde.
De la physique à la botanique, de la géologie à l'anatomie, en passant par l'astronomie, la musique, les mathématiques, l'architecture, la sculpture, le dessin, la peinture, rien ne doit échapper à son insatiable curiosité. pourtant, si l'on excepte son goût pour l'organisation de fêtes spectaculaires, nombre de ses travaux restèrent à l'état d'ébauches. ainsi, à peine une douzaine de tableaux peuvent-ils lui être attribués avec certitude.
Et si ce n'étaient les milliers de pages de ses fameux carnets, l'emploi du temps de l'inépuisable inventeur resterait une énigme que sophie chauveau tente ici de percer. en toile de fond : l'italie de la renaissance.
Cet ouvrage se veut une véritable déclaration d'amour à Paris, un inventaire intime et émotionnel d'un Paris de toutes les histoires et de la grande Histoire. L'auteur, Sophie Chauveau, part en exploratrice arpenter ses rues, ses places et ses cafés, ses jardins, ses monuments et ses musées, y trouver la magie des lieux où vécurent les peintres et les écrivains qui ont écrit et immortalisé pour toujours la ville. Elle part à la recherche de tous les Paris, aimés ou détestés. Elle part à la recherche de ses souvenirs et des nôtres aussi.
Du Paris iconique de Montmartre, des Champs-Élysées, de Notre-Dame ou de la tour Eiffel, au Paris des rues et de la Seine, l'auteur flâne et redécouvre l'âme d'une ville à travers les plus beaux textes de Proust, Balzac, Maupassant, Hugo, Modiano, et des chefs-d'oeuvre de Raguenet, Pissarro, Caillebotte, Manet, Renoir, Béraud, Monet, Van Gogh et de bien d'autres encore.
Ce livre propose une anthologie illustrée inédite, qui puise dans la littérature et la peinture, du xvie siècle à nos jours, et met en valeur toute la beauté de Paris. Ce dialogue riche et contrasté entre citations choisies et peintures célèbres révèle un Paris qui a su attirer les plus grands artistes du monde, qui a nourri leur imaginaire et leur créativité.
« Il existe mille lieux à Paris dont le talent des hommes a marqué l'histoire. Paris est si petit qu'il y fleurit une étonnante accumulation de génies au mètre carré. Au 50, rue de Vaugirard, madame de Lafayette rédigea la Princesse de Clèves, Balzac écrivit La Peau de Chagrin, rue Cassini, et Alain Fournier y acheva Le Grand Meaulnes. Pascal vécut sa nuit de feu au 54 rue Monsieur. Mallarmé, Zola et Manet vivaient et créaient sans quitter les Batignolles, où le mouvement impressionniste se tenait en embuscade. »
Diderot l'écrivain, le philosophe, l'encyclopédiste nous est ici révélé sous un autre jour. Voici un adolescent, fuyant son père avec la complicité de sa soeur, qui plonge avec délices dans le Quartier latin. Voici un bon vivant, gastronome et séducteur, naviguant d'amour en amour. Surveillé par les censeurs sous le règne de Louis XV, il se passionne pour toutes les causes, entraîne d'Alembert, La Condamine dans l'aventure de l'Encyclopédie. Avant de quitter la France pour la Russie et de rejoindre à Saint-Pétersbourg la cour de la Grande Catherine... Après avoir ressuscité Lippi, Boticelli, et Léonard de Vinci dans le «Siècle de Florence», Sophie Chauveau se penche avec la même verve sur le siècle des Lumières. Des années bohème aux cercles de l'encyclopédie, elle nous raconte la vie passionnée et passionnante d'un de nos plus grands penseurs.
«Les mensonges de mes parents ont fortifié mon désir de mettre au jour l'histoire de ma famille, tissée de secrets, de mésalliances, d'adultères, histoire qui découle de la grande saga du charbon.» Noces de Charbon dévoile l'union de deux mondes qui s'entrechoquent et se haïssent. Dandy, cocotte, grand patron et mineur de fond, orpheline, riche héritière, quelques salauds, une ingénue, une intrigante... autant de personnages romanesques dont la disparition accompagnera celle de l'«or noir». En remontant le filon de ses origines, Sophie Chauveau a reconstitué la traversée d'un siècle, depuis le nord de la France à la fin du XIX? siècle jusqu'à Paris en 1968.
Si Marie de Nazareth avait noté scrupuleusement ses sensations et émotions en attendant Jésus, qu'aurait-elle écrit ?
Pour la première fois, une romancière ouvre le journal intime de la vierge Marie et lui donne la parole pendant les huit mois d'une grossesse qui changera la face du monde.
C'est ce monologue intérieur que Sophie Chauveau se plaît à imaginer, se servant de son propre journal de grossesse. Guidée par sa passion pour un peuple et un moment particulier de l'histoire, elle étaye également son récit par de nombreux éclairages et faits historiques méconnus.
Il en ressort un texte audacieux mais délicat, qui donne à voir une Marie que Sophie Chauveau a aussi voulue instruite et lettrée.
Tous les artistes du xx e siècle sont « contaminés » par le virus du génie de Picasso.
Ses proches, les femmes de sa vie, ses amis n'échappent pas non plus à la puissance irrésistible et parfois dévastatrice de son influence.
Du tremblement de terre de la nuit de Noël 1884 en Andalousie, au cours duquel le petit Pablo, 3 ans, assiste pétrifié à la naissance chaotique de sa soeur et aux souffrances de sa mère, jusqu'à ses dernières années où, tel un demi-dieu, il est adulé par la planète entière.
Sophie Chauveau dresse un portrait fascinant et inédit des deux visages de Picasso.
La virtuosité universelle de l'artiste et l'intimité contrastée de l'homme.
Nouvelle présentationDu franc Germinal à l'Euro, de la deuxième révolution industrielle à la « nouvelle économie », du dirigisme au retour au libéralisme, l'économie française connaît, au cours du 20e siècle, des mutations décisives déterminées par son ouverture vers l'extérieur et la redéfinition du rôle de l'État. Les guerres, les crises, les périodes de croissance infléchissent ces évolutions au même titre que les politiques économiques mises en oeuvre.L'objectif de ce livre est de présenter les rythmes et les formes de la croissance et de préciser le rôle des acteurs de l'économie, entreprises, consommateurs, pouvoirs publics. L'histoire économique conduit ainsi à l'analyse des choix politiques et des comportements sociaux. Suivant une trame chronologique, L'économie de la France au 20e siècle se veut une initiation à l'histoire économique et à ses sources. Sophie Chauveau, agrégée d'histoire, est maître de conférences à l'université Lyon-II.
ANALYSE ET SYNTHÈSE. La fin de l'âge d'or (1914-1928). La crise des années 1930. Les années noires (1938-1948). La croissance bridée oe (1949-1962). L'impératif industriel (1962-1974). La société de consommation (1962-1974). Quelle solution pour la crise
À partir du lit de Fragonard qui s'offre comme le parangon de tous les lits du monde l'auteure évoque, ou caresse plutôt, tous ses lits d'enfance, d'amour et de détresse, de maladie et de mort.
Dans Les Mille et une nuits, il est dit que le nom de tous les amants d'une femme est écrit sur sa vulve.
Elle a trouvé, elle, dans ses draps le nom de ses amours. Ils y reposent toujours, elle les étreins encore parfois.
« Rappelle-toi mon lit, l'amour Rappelle-toi mon lit, l'étreinte Et le silence de la joie...» Dans ce lit de souvenirs gît son adolescente ardeur, sa jeunesse engloutie, ses timides embrassements.
À partir d'un magnifique dessin de Fragonard conservé au musée de Besançon, et dans la connaissance des amours de Fragonard, Sophie Chauveau plonge au baldaquin de sa mémoire.
En 1991 éclate en France le scandale du sang contaminé: plusieurs centaines de malades sont contaminés par le sida et l'hépatite C en recevant des dérivés sanguins et des transfusions de sang. Les dirigeants des établissements de transfusion, en particulier ceux du Centre National de la Transfusion Sanguine, et les pouvoirs publics sont mis en cause pour ne pas avoir pris les précautions nécessaires pour protéger la population.
Souvent présentée comme la première crise sanitaire française, l'affaire du sang contaminé a conduit les responsables politiques à réorganiser l'administration sanitaire en France de manière à accroître la sécurité des produits de santé.
Quelles sont les origines de cette crise? Est-elle le résultat de négligences? Les intérêts financiers l'ont-ils emporté sur la protection de la santé publique? Faut-il considérer le sang comme un médicament? Derrière l'idéal de la transfusion sanguine comme expression d'une solidarité nationale se dissimulent bien des conflits.
Ce livre analyse les nombreux dysfonctionnements de l'organisation de la transfusion sanguine provoqués par l'industrialisation des produits sanguins ainsi que par les intérêts divergents des médecins, des industriels de la transfusion, des malades, des donneurs de sang, des pouvoirs publics. Richement documenté, il est le premier à proposer une étude historique de l'une des plus graves crises sanitaires françaises.
Les premières années de la vie de Diderot sont un mystère. Échappant à son père, avec la complicité de sa soeur, il s'est réfugié au coeur du Quartier latin. Entre la Sorbonne et le café Procope, il plonge avec délice dans un tourbillon de sensualité et de débauche amoureuse. On suit avec gourmandise sa trace dans le Paris sous tension du règne de Louis XV. Sa vigueur intellectuelle n'a d'égale que son appétit insatiable pour tous les festins. Gastronome et séducteur exubérant, il navigue entre de violentes passions amoureuses et une vie conjugale aussi tourmentée que touchante. Malgré ses incartades chroniques et la perte de plusieurs de leurs enfants, sa femme et lui ne se quitteront jamais. Mis au secret à Vincennes, constamment sous le regard inquisiteur des censeurs, Denis Diderot se passionne pour toutes les causes et voue spontanément à ses pairs, d'Alembert, Rousseau, Voltaire, Montesquieu, La Condamine, une admiration sans bornes. Il les entraîne dans l'aventure extraordinaire de l'Encyclopédie qui ne serait jamais allée à son terme sans son infatigable énergie. Toute sa vie il gardera pour ces compagnons d'exception, une indéfectible amitié...
A peine libéré des prisons de Vincennes, Diderot plonge corps et âme dans l'aventure de l'Encyclopédie. Ses relations avec Rousseau atteignent un paroxysme émotionnel qui éclate en une rupture terrible dont la cicatrice brûle encore aujourd'hui leur mémoire. Diderot rencontre enfin le grand Voltaire, à Paris, sur la scène de son théâtre privé. Une fois de plus, la réalité fait faux bond au rêve fraternel de Denis. Il invente alors la critique d'art et de peinture, arpentant les allées du Salon de Paris. Invité par la Grande Catherine de Russie, à sa cour, il découvre en route la mer avec émerveillement et délectation. A Saint-Pétersbourg, un dialogue privilégié s'ouvre avec la souveraine qui suscite rapidement jalousie et malentendus. De retour à Paris, attaqué sans relâche mais toujours défendu par ceux qui l'aiment, célébré dans toute l'Europe mais singulièrement peu en France, Diderot s'évertue encore à tomber amoureux autant de fois qu'il le peut. Jusqu'au bout gourmand de vie, avide de sensations, il savoure les jours jusqu'à leur dernière goutte, l'ultime bouchée d'un fruit, un après-midi d'été.
A mille lieues du Diderot académique si souvent décrié, Sophie Chauveau nous dévoile, au contraire, la merveilleuse énergie, la liberté sensuelle, l'audace de celui qui doit reprendre sa place parmi les plus contemporains de nos penseurs.
A peine libéré des prisons de Vincennes, Diderot plonge corps et âme dans l'aventure de l'Encyclopédie. Ses relations avec Rousseau atteignent un paroxysme émotionnel qui éclate en une rupture terrible dont la cicatrice brûle encore aujourd'hui leur mémoire. Diderot rencontre enfin le grand Voltaire, à Paris, sur la scène de son théâtre privé. Une fois de plus, la réalité fait faux bond au rêve fraternel de Denis. Il invente alors la critique d'art et de peinture, arpentant les allées du Salon de Paris. Invité par la Grande Catherine de Russie ,à sa cour, il découvre en route la mer avec émerveillement et délectation. A Saint-Pétersbourg, un dialogue privilégié s'ouvre avec la souveraine qui suscite rapidement jalousie et malentendus. De retour à Paris, attaqué sans relâche mais toujours défendu par ceux qui l'aiment, célébré dans toute l'Europe mais singulièrement peu en France, Diderot s'évertue encore à tomber amoureux autant de fois qu'il le peut. Jusqu'au bout gourmand de vie, avide de sensations, il savoure les jours jusqu'à leur dernière goutte, l'ultime bouchée d'un fruit, un après-midi d'été. A mille lieues du Diderot académique si souvent décrié, Sophie Chauveau nous dévoile, au contraire, la merveilleuse énergie, la liberté sensuelle, l'audace de celui qui doit reprendre sa place parmi les plus contemporains de nos penseurs. La seconde moitié de la vie passionnée de Denis Diderot est encore plus irrésistible que ses années bohème. Laissez-vous à nouveau emporter par le "génie débraillé".