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Stéphane Audeguy
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Dans un futur proche, la Joconde disparaît. Elle n'est pas volée. Elle n'est pas détruite par un attentat quelconque. Simplement, elle tombe en poussière. D'autres oeuvres suivent. C'est en soi un fait grave, mais les conséquences sur l'existence même de l'humanité vont se révéler immenses.
L'Avenir raconte la vie de certains amoureux fervents de cette peinture : Li Fang, visiteur chinois de la Joconde ; Saverio Besagiratu, conservateur au Louvre ; Ismaël Ackerman, historien de l'art juif et allemand, spécialiste des oeuvres d'art disparues, qui part à la recherche des dernières caches nazies. Il est aussi et peut-être surtout question de Prudence, une jeune orpheline haïtienne douée d'un pouvoir d'empathie étrange, et qui ne connaît rien de tout cela lorsque cette histoire commence.
Il suffirait que deux êtres trouvent à s'aimer pour qu'ils échappent au futur désastreux de la Terre et lui donnent un avenir. Il s'agit, en somme, de refaire l'amour et le monde, entièrement, comme toujours. -
«J'entends déjà ricaner les cyniques, les habiles, les réalistes, tous les petits malins à qui on ne la fait pas, et qui vont dire : la douceur, combien de divisions ? S'il faut défendre la douceur, c'est contre ces faibles-là, parce qu'ils sont les plus nombreux, et partant les plus forts. Mais comment la défendrons-nous ? On n'imagine pas un Manifeste, ni même un Traité de la douceur : trop de bruit, trop de gestes. L'éloge ici convient, qui fera un livre aux contours incertains, mais que la gaieté continûment inspire ; je ne sache pas qu'elle exclue la fermeté, ou la force.» Stéphane Audeguy.
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La littérature de A à Z
Francois Aguettaz, Stéphane Audeguy, Michelle Béguin, Laurence Campa, Marie-hélène Dumeste, Collectif
- Hatier
- 23 Juin 2021
- 9782401077904
La nouvelle édition du dictionnaire de référence sur la littérature française : un outil indispensable pour les lycéens et les étudiants du 1er cycle universitaire.
- Classés dans l'ordre alphabétique, 600 articles permettant de couvrir :
- les principaux mouvements et courants littéraires ;
- les auteurs majeurs et les oeuvres phares ;
- les personnages célèbres ;
- toutes les notions littéraires (genres, registres, figures de style, etc.).
- Cette nouvelle édition prend en compte le nouveau programme de français en 2de et 1re. Elle intègre notamment des cartes mentales sur les thèmes clés de ce programme.
- Un outil indispensable aux lycéens, pour préparer l'épreuve anticipée du bac de français, et aux étudiants du 1er cycle, pour approfondir leur culture littéraire.
Un ouvrage qui s'adresse également à tous ceux qui s'intéressent à la littérature française.
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« Il est question de nuages et Virginie Latour commence à comprendre. Elle comprend qu'au début du dix-neuvième siècle quelques hommes anonymes et muets, disséminés dans toute l'Europe, ont levé les yeux vers le ciel. Ils ont regardé les nuages avec attention, avec respect même ; et, avec une sorte de piété tranquille, ils les ont aimés. »
Akira Kumo est un couturier japonais. Il collectionne les livres consacrés aux nuages. Pour classer sa bibliothèque, il engage Virginie Latour, une jeune femme, à qui il raconte des histoires de chasseurs de nuages. Celle de Luke Howard qui inventa leurs noms, celle de Richard Abercrombie qui fit le tour du monde pour voir s'ils étaient partout identiques, d'autres encore, aussi surprenantes que le jeu des nuées.
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« Il est absolument impossible de raconter l'histoire du lion Personne, qui vécut entre 1786 et 1796 d'abord au Sénégal, puis en France. Cependant, rien ne nous empêche d'essayer ».
S. A.
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« Des histoires d'amour dans le temps et la géographie, toutes connectées entre elles. Magique ».
Alice Ferney, Le Figaro.
Les histoires d'amour ne se ressemblent pas. Cependant elles entretiennent des correspondances secrètes à travers le temps et l'espace. Alice et Vincent s'aiment, aujourd'hui, à Paris : ils ont l'art et l'érotisme en partage. Leur passion entre mystérieusement en résonance avec d'autres amours, des collines de Rome aux rivages du Brésil, et jusque dans la Grèce antique.
Né en 1964, Stéphane Audeguy enseigne l'histoire du cinéma et des arts. Ses romans ont rencontré un grand succès critique et public, La Théorie des nuages est traduit dans plus de vingt langues, Histoire du lion Personne a reçu le prix Wepler-Fondation La Poste et le prix du roman Version Femina. Son nouveau roman, Dejima, vient de paraître aux éditions du Seuil.
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On n'a plus eu de ses nouvelles depuis ce temps-là, et voilà comment je suis demeuré fils unique ", écrit dans ses Confessions JeanJacques Rousseau en évoquant son frère aîné, ce François Rousseau contraint de quitter Genève où les choses pour lui avaient mal tourné.
Jean-Jacques tenait François pour un polisson et un libertin. Ce dernier apparemment ne l'a jamais démenti, qui n'a pas jugé nécessaire de nous laisser récit de sa vie.
Il m'a semblé intéressant de remédier à cette négligence.
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" Avant l'arrivée des Blancs et de leurs prêtres, les choses se passaient ainsi : quand un homme entrait en agonie, on installait sa couche juste au bord du village, en aménageant, dans la clôture d'épineux qui le protégeait, une sorte de porte.
Quand l'homme mourait, on le déshabillait, on éteignait le feu, on refermait la clôture d'épineux derrière la chambre mortuaire ; ouverte sur la savane, elle exposait alors la dépouille à tous les prédateurs, même à ceux qui ne se seraient jamais attaqués à un homme affaibli. Les guépards, les hyènes, enfin les vautours et les insectes évidemment faisaient leur office. " En feuilletant un guide touristique, Pierre apprend que le mot safari signifie voyage.
C'est ainsi que les choses commencent. L'action de ce roman se passe au Kenya, c'est-à-dire partout.
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Alma n'est pas encore là
Stéphane Audeguy, Laurent Moreau
- Gallimard Jeunesse
- Albums
- 11 Octobre 2012
- 9782070647491
Au commencement, Alma n'était pas du tout là : juste un tout petit point dans le ventre de sa mère... Elle ne savait même pas pas qu'elle existait déjà.Un très beau texte pour partager neuf mois d'attente au fil des pages d'un album à rabats somptueusement illustré.
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À travers les métamorphoses successives d'une femme, Mabel, arrivée jeune mariée à Kyoto en 1902, revenue veuve en 1946 à Tokyo, et jusqu'au passage d'une jeune Française dans le monde de l'art contemporain, sur l'île de Naoshima, c'est une vaste histoire du Japon qui se déroule. Des grandes étapes du développement économique au tournant des xixe et xxe siècles à la modernité dernier cri en passant par la douloureuse et longue occupation américaine de 1945 à 1952 ou les ravages paradoxaux des Jeux olympiques de 1964, on découvre un pays complexe et souvent contradictoire.
Ce récit déploie une formidable érudition, toujours parfaitement accessible, et aussi une grande liberté d'écriture, touchant au merveilleux fantastique, où les femmes s'enfuient pour être libres, et connaissent dès lors d'étranges métamorphoses, en renarde, alouette ou luciole, jusqu'à l'avènement d'une nouvelle apparition, désirable et désirante.
Dejima, qui donne son titre au roman, est le nom d'une île artificielle construite par les Japonais dans la baie de Nagasaki afin de pouvoir commercer avec les Hollandais sans qu'ils mettent le pied sur le sol national. Mais nous qui croyons débarquer au Japon, sommes-nous bien sûrs d'y être ?
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Les monstres sont partout et de tous les temps : ils hantent les codex aztèques et le cinéma américain, l'Antiquité grecque et les romans du XIX? siècle, la Bible et la mythologie indienne, les contes pour enfants. Excès, écart ou aberration, le monstre est tenu au Moyen Âge pour être l'oeuvre de Satan avant de devenir, à partir de la Renaissance, un défi pour la pensée, qui cherche à lui faire rendre raison de son existence. Il faut toutefois attendre le siècle des Lumières et les progrès en embryologie pour que naisse bientôt la tératologie, l'étude des malformations des êtres vivants. Tout en étant mieux compris, les monstres «réels» deviennent phénomènes de foire, entre voyeurisme et compassion, pendant que la psychanalyse, relayée par les images des surréalistes, cherche à rendre compte des monstres imaginaires. Stéphane Audeguy nous entraîne aux confins du monstreux, de la préhistoire au monde moderne qui a instauré de nouveaux rapports entre les monstres et la société, avec ces figures vertigineuses que sont le psychopathe, le criminel de masse, le mutant...
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Vivre sa vie : nulle expression ne m'émeut autant que celle-là. Il faut faire preuve d'une singulière énergie pour effectuer un tel exploit.
Ma mère, qui vient de mourir, a vécu sa vie. Son souvenir m'accompagne. Que le lecteur en tire lui aussi une certaine joie, et je serai content.
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Mi épopée lyrique, mi récit ludique, la légende de l'éléphante Parkie se découvre au fil d'images extraites de la prestigieuse collection de dessins et manuscrits du Muséum national d'histoire naturelle.
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« Sont rassemblées ici, pour mémoire, quelques centaines d'anecdotes, parfois terribles, parfois cocasses, toujours singulières. Toutes concernent la mort de personnes célèbres, ou qui devraient l'être, à mon sens : hommes d'État, savants, artistes, explorateurs.
Le moraliste Chamfort rapporte ce mot d'une demoiselle de douze ans : "Pourquoi cette phrase : apprendre à mourir ? Je vois qu'on y réussit très bien la première fois." Mais si la vie est l'ensemble des forces qui résistent à la mort, mourir ne relève-t-il pas du savoir-vivre le plus élémentaire ? »
Stéphane Audeguy.
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Les monstres sont partout et de tous les temps : ils hantent les codex aztèques et le cinéma américain, l'Antiquité grecque et les romans du XIXe siècle, la Bible et la mythologie indienne, les contes pour enfants. Excès, écart ou aberration, le monstre est tenu au Moyen Âge pour être l'oeuvre de Satan avant de devenir, à partir de la Renaissance, un défi pour la pensée. Il faut toutefois attendre le siècle des Lumières et les progrès en embryologie pour que naisse bientôt la tératologie, l'étude des malformations des êtres vivants. Tout en étant mieux compris, les monstres «réels» deviennent phénomènes de foire, entre voyeurisme et compassion. Le monde moderne a instauré de nouveaux rapports entre les monstres et la société, avec ces figures vertigineuses que sont le psychopathe, le criminel de masse, le mutant...
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« Quoique étranger à toute bibliophilie, j'aime lire parfois dans de vieilles éditions : tout alors, format, typographie, odeur de vieux papier, taches de vieillesse, pages effritées, me renvoie à cette résistance du temps traversé sans laquelle il n'est pas d'Histoire, ni de littérature. Toute lecture suppose une politesse, quelque geste machinal signalant que, pendant un instant au moins, on fera passer l'autre avant soi. Alors nous prononçons ces mots que nous n'écoutons plus : après vous. Pigault-Lebrun est l'un de ces vieillards des Lettres que tout le monde ou presque néglige. J'aime sa voix éraillée mais joyeuse, où passe encore un peu de cette folie française qui m'a toujours paru l'une des plus belles traditions de notre pays. » Stéphane Audeguy.
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« Quatre lettres tirées aux loteries de l'histoire : Roma. Et tous ces grands savants qui se penchaient sur moi ; certains me déclarant femelle, comme une louve ou comme une putain, d'autres disant que je devais mon nom au mâle fondateur qui traça mon enceinte. Moi, je ne disais rien, naturellement ; mais n'en pensais pas moins. Au petit jeu fastidieux de la vérité je leur souhaitais bien sûr tout le plaisir du monde, et ne m'en mêlais pas. Enfin j'avais vécu, comme toi, mon amour, comme tout le monde : une vie, toute une vie, rien qu'une vie. » Pourquoi la ville de Rome ne prendrait-elle pas la parole dans un roman ? Les animaux le font bien dans les fables. Et l'on peut espérer qu'une ville a autant à nous dire que la plupart des hommes.
Au reste, on se lasse de tout, y compris d'être éternel. Il arrive que Rome ait des moments d'absence. Il se passe alors des choses étranges : Audrey Hepburn reprend des vacances romaines, Mussolini du service, et des fauves de nouveau bondissent dans l'arène du Colisée. Quand le temps est hors de ses gonds, il ne reste aux hommes comme aux villes qu'à tenter d'en sortir : cele s'appelle l'amour.
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«On n'a plus eu de ses nouvelles depuis ce temps-là, et voilà comment je suis demeuré fils unique», écrit dans ses Confessions Jean-Jacques Rousseau en évoquant son frère aîné, ce François Rousseau contraint de quitter Genève où les choses pour lui avaient mal tourné. Jean-Jacques tenait François pour un polisson et un libertin. Ce dernier apparemment ne l'a jamais démenti, qui n'a pas jugé nécessaire de nous laisser récit de sa vie. Il m'a semblé intéressant de remédier à cette négligence.» Stéphane Audeguy.
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Cet essai est une réflexion sur les rapports entre l'écriture et le monde, sur les liens entre écriture et paysage à travers des uvres qui imprègnent l'univers de Stéphane Audeguy et à travers sa propre écriture :
Né en 1964 dans un monde maintenant ancien, j'ai donc vu le jour au cours du premier siècle de l'histoire de France à compter plus de citadins que de paysans (mondialement, c'est en 2008 que le rapport s'est inversé) ; et je suis sûr que cette situation, comme dirait Sartre, n'est pas sans influence sur mon travail. De quoi s'agira-t-il donc ici ? D'une rêverie sur les rapports de l'écriture et du monde.
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Les photographies aériennes de Nicolas Lenartowski pour cet ouvrage ont été réalisées sur la partie de la Loire (280 kilomètres) inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, entre Sully-sur-Loire, dans le Loiret, et Chalonnes-sur-Loire, dans le Maine-et-Loire. Ce travail colossal a été réalisé sur quatre années.
Photographié entre 500 et 1 500 mètres d'altitude, le lit de la Loire offre des images parfois abstraites, souvent dépaysantes. Est-on dans le désert, près d'une oasis, au bord d'un lagon ou dans une steppe d'Asie centrale ? L'oeuvre de Nicolas Lenartowski nous invite au voyage et au rêve, offrant des images inédites d'un fleuve à la fois bien connu et profondément sauvage.
Ce livre comprend 91 photographies, des textes de Stéphane Audeguy, un texte sur les conditions techniques de prise de vue, une carte en double page de la partie de la Loire inscrite au patrimoine mondiale de l'Unesco et un index des photographies, mentionnant la localité et le relevé topographique précis.