Littérature
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Livre du chevalier Zifar ; livre du chevalier de Dieu
Anonyme, Zeina Abirached
- Monsieur Toussaint Louverture
- 16 Juin 2009
- 9782953366419
Le chevalier Zifar est maudit : tous les dix jours, son cheval meurt. Accablé de malheurs, mais soutenu par sa vertueuse épouse, il abandonne sa terre, en quête de vérité et d'honneur. Au cours de son errance, le valeureux chevalier sera mis à l'épreuve par Dieu de mille façons. Libérateur de la ville de Galapia et de sa reine, il se fera passer pour un fou afin d'infiltrer le royaume de Menton assiégé ; flanqué d'un habile compagnon, aussi bavard que malin, il se battra contre les plus grands chevaliers et deviendra roi. Séparé de sa femme - enlevée par les pirates -, et de ses enfants - l'un est croqué par un lion tandis que l'autre disparaît dans une ville inconnue -, il devra accepter tours et détours pour retrouver sa famille et clore ses aventures. À moins qu'une autre ne commence.
Roman de chevalerie écrit au début du XVIe siècle, au ton vif et souvent ironique, le Livre du chevalier Zifar est tantôt récit d'aventures et de batailles, flirtant parfois avec le fantastique, tantôt, Traduit du castillan médiéval par Jean-Marie Barberà (à qui l'on doit déjà Tyran le blanc), accompagné d'un essai de Juan Manuel Cacho Blecua et magnifiquement illustré par Zeina Abirached (auteur de Partir, mourir, revenir, Le jeux des hirondelles), le Livre du chevalier Zifar est un joyau.
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Clin d'oeil, qui regroupe cent billets d'humeur d'entre ceux dont elle nous avait régalés ces dernières années dans L'Orient littéraire, est un ouvrage truculent, qui respire l'humour à chacune de ses pages. Ou peut-être devrais-je dire qu'il exhale l'humour, le donnant au lecteur à inhaler, sans modération, et à pleins poumons. Brillamment illustrés par Zeina Abirached, ces cent textes sont autant de petits bols d'air frais qui nous arrivent à point nommé alors qu'éperdus dans notre propre pays, voyant le sol se dérober sous nos pieds et ne sachant plus ni que faire ni vers qui nous tourner, nous cédons pas à pas au désespoir. Percy Kemp, Extrait de la préface.