cécile renouard
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Crises écologique, sociale, politique, spirituelle... Dans cet essai lumineux, Cécile Renouard et Xavier de Bénazé nous invitent à prendre la mesure des enjeux actuels, sans nous réfugier dans un optimisme insouciant ni céder au désespoir.
Surtout, ils puisent à la source vive de l'Évangile, qui fait de chaque baptisé un « prêtre, prophète et roi » - et de chaque être humain un « contemplatif, militant et leader » -, pour nous donner de véritables raisons d'agir et d'espérer.
Ainsi pourrons-nous témoigner de manière crédible de l'espérance qui nous habite et relever ensemble les défis de notre temps.
Un appel radical à l'engagement espérant, à l'espérance engagée. -
éthique et entreprise
Cécile Renouard
- Editions De L'Atelier
- Social Economie Hors Collection
- 1 Janvier 2015
- 9782708243026
Comment articuler éthique personnelle et intérêts des sociétés ? Les déclarations en off de nombreux cadres en montrent toute la difficulté. Il y a donc une contradiction entre une conscience professionnelle et personnelle des problèmes et un refus collectif de s'interroger sur les finalités et sur les moyens dès lors qu'ils diminuent les perspectives de gains financiers. Pouvons-nous nous en sortir et comment ? Quel est le rôle des entreprises ?
Le point de départ du livre de Cécile Renouard s'appuie sur un double constat : celui du déficit éthique actuel face aux enjeux écologiques et sociaux mondiaux et celui de l'importance politique des entreprises. Les firmes organisent la vie de nos sociétés, pas seulement en tant qu'organisations économiques, mais en tant qu'acteurs dans la cité, aussi bien au niveau national que mondial. Elles sont confrontées à la compétition internationale, à la transformation du rapport à l'espace et au temps par les nouvelles technologies, à la financiarisation de l'économie, à l'anticipation des bouleversements liés au changement climatique, etc. Elles sont donc concernées au premier chef par une interrogation éthique. L'auteure définit l'éthique comme la recherche, individuelle et collective, d'une vie authentiquement humaine sur terre, aujourd'hui et demain, dans des institutions justes.
Force est de reconnaitre que la rhétorique éthique des entreprises n'est pas à la hauteur des enjeux et des pratiques. Pourtant, si les entreprises font partie du problème, elles doivent faire partie de la solution !
Cécile Renouard fait le pari que, loin d'être un discours moralisateur stérile ou une mode passagère, la démarche éthique est un aiguillon critique et une force de proposition qui nous invite, individuellement et collectivement, à poser un diagnostic, à chercher les causes de nos maux et à suggérer des remèdes, à plus forte raison, avec la perspective de la conférence des Nations unies sur le climat qui se tiendra à Paris en décembre 2015.
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Michaël Walzer ou l'art libéral du civisme
Cécile Renouard
- Editions Temps Present
- 16 Novembre 2010
- 9782916842080
« Nous n'allons pas abolir les sentiments tribaux.
Il faut les prendre en compte dans le cadre du compromis : c'est l'art de la politique ». Ainsi Michaël Walzer (1935-) exprime- t-il, non sans un brin de provocation à l'encontre des perspectives universalistes de nombre d'intellectuels de gauche, sa conception de la politique dans le contexte actuel. A l'heure de l'atomisation des sociétés, notamment libérales, de la croissance de l'individualisme, du désinvestissement de la vie publique et du repli identitaire, la solution passe, selon Walzer, par une réflexion renouvelée sur le thème de la citoyenneté dans les démocraties libérales, et sur ce qu'on peut attendre du citoyen démocratique.
Cécile Renouard, nous entraîne au coeur de l'oeuvre d'un des plus grands penseurs politiques contemporains, méconnu ou caricaturé en France, et montre la fécondité d'une pensée plus que jamais d'actualité.
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La responsabilité éthique des multinationales
Cécile Renouard
- Puf
- Ethique Et Philosophie Morale
- 20 Septembre 2007
- 9782130559900
la réflexion sur ce que l'on est en droit d'attendre des entreprises en matière de participation responsable au développement des zones où elles ont une activité est encore très floue.
entre un discours antimondialiste qui a tendance à diaboliser les multinationales et un discours néolibéral qui les exonère largement de leurs responsabilités sociales, il est indispensable de commencer par circonscrire et préciser leurs champs d'action prioritaires.
quelle fonction reconnaître exactement à l'entreprise capitaliste au regard du projet politique mondial du développement durable ? en effet, l'entreprise n'est pas une agence de développement, mais un acteur économique engagé dans une société donnée et, à ce titre, impliqué dans son processus de croissance et de développement.
comment définir les champs de responsabilité des entreprises multinationales dans les zones de grande pauvreté ? il s'agit ici de considérer l'assimilation des travailleurs locaux dans l'entreprise, l'intégration des activités de l'entreprise dans son environnement naturel et humain, et son impact sur l'activité économique locale et nationale.
que penser des moyens juridiques et politiques actuellement privilégiés en vue d'une justice économique mondiale ? sont alors analysées quelques-unes des incertitudes actuelles autour de la gouvernante internationale : modes de régulation de la production et des échanges mondiaux (l'incitation et la contrainte), poids des états-nations et d'autres acteurs (multinationales, ong.
), liens entre capitalisme classique et entreprenariat social, formation éthique des dirigeants, parmi bien d'autres.
les analyses proposées par l'auteur sont fondées sur des enquêtes de terrain menées au kenya et au nigeria auprès des filiales de total, lafarge, unilever et michelin.
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éthique et entreprise ; pourquoi les chrétiens ne peuvent pas se taire
Cécile Renouard
- Editions De L'Atelier
- 3 Octobre 2013
- 9782708242388
Comment articuler éthique personnelle et intérêts des sociétés ? Les déclarations en off de nombreux cadres en montrent toute la difficulté : « nous allons dans le mur », « je ne devrais pas vous dire cela » ou « surtout ne dites pas que je vous ai dit cela ». Il y a donc une contradiction entre une conscience professionnelle et personnelle des problèmes et un refus collectif de s'interroger sur les finalités et sur les moyens dès lors qu'ils diminuent les perspectives de gains financiers. Pouvons-nous nous en sortir et comment ? Quel est le rôle des entreprises ?
Le point de départ du livre de Cécile Renouard s'appuie sur un double constat : celui du déficit éthique actuel face aux enjeux écologiques et sociaux mondiaux et celui de l'importance politique des entreprises. Les firmes organisent la vie de nos sociétés, pas seulement en tant qu'organisations économiques, mais en tant qu'acteurs dans la cité, tant au niveau national qu'au niveau mondial. Elles sont confrontées à la compétition internationale, à la transformation du rapport à l'espace et au temps par les technologies de l'information et de la communication, à la financiarisation de l'économie, à l'anticipation de la pénurie de ressources comme des bouleversements liés au changement climatique, etc. Elles sont donc concernées au premier chef par une interrogation éthique. L'auteure définit l'éthique comme la recherche, individuelle et collective, d'une vie authentiquement humaine sur terre, aujourd'hui et demain, dans des institutions justes.
Force est de reconnaitre que la rhétorique éthique des entreprises n'est pas à la hauteur des enjeux et des pratiques. Pourtant, si les entreprises font partie du problème, elles doivent faire partie de la solution !
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Un monde possible ; les acteurs privés face à l'injustice
Cécile Renouard
- Seuil
- 3 Janvier 2008
- 9782020960199
Le libéralisme produit actuellement des effets paradoxaux : une mondialisation des objets et une crispation identitaire ; une croissance économique évidente et une augmentation simultanée des inégalités. Cette contradiction, qui s'accompagne d'un affaiblissement des Etats, valorise de facto le rôle de la société civile. A côté d'Etats-nations affaiblis ou carrément en faillite, comment apprécier la responsabilité nouvelle des différents acteurs privés (individus, ONG, multinationales, associations religieuses ou caritatives) en matière de développement ? Face à l'océan de misère, ces derniers ont un rôle nouveau - et considérable - à jouer. Leur capacité d'action va même bien au-delà de la sphère humanitaire ou économique et devient véritablement politique. La question décisive est désormais la suivante : ces acteurs privés peuvent-ils vraiment s'engager dans des projets qui dépassent leurs intérêts particuliers et contribuent au bien commun de la planète ? Cet essai, bâti sur une analyse approfondie de la théorie libérale, plaide pour " un monde possible ", fondé sur les convictions et les ressources morales et spirituelles des personnes et des sociétés concernées. Il s'appuie sur des enquêtes de terrain menées par l'auteur auprès de filiales de grands groupes industriels et sur des programmes de développement au Kenya, au Nigeria, au Bénin et au Mexique.
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Manuel de la grande transition : Climat, écologie, éthique, santé, économie, droit, démocratie, énergie, agriculture, arts...
Cécile Renouard, Rémi Beau, Christophe Goupil, Christian Koenig
- Les Liens Qui Liberent
- Poche +
- 31 Janvier 2024
- 9791020923981
a transition nous concerne tous, elle engage tous les domaines de notre existence. C'est pourquoi ce manuel propose un ensemble de connaissances et de compétences fondé sur une grande variété de disciplines et d'expertises. Elles constituent une approche robuste et efficace pour comprendre et agir à la hauteur des enjeux écologiques, économiques, sociaux et politiques de la Grande Transition.
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Et lentement, tout bascule
De Lassus Blandine, De Lassus Arthur, Cécile Renouard
- L'Escargot
- 28 Mai 2020
- 9782380740042
Tout quitter et filer vers Saint-Jacques de Compostelle. Lui, l'ingénieur parisien de bonne famille, elle, jeune cadre à la Défense. Arthur et Blandine avaient un plan : après un début de carrière prometteur, il était déjà temps de prendre un chemin de traverse et d'arrêter de compter. En crapahutant vers St Jacques au printemps 2015, le jeune couple, qui a laissé le téléphone à la maison, découvre la mendicité et le dépouillement. C'est l'encyclique Laudato si' qui leur mettra l'ultime coup sur la tête : oui, une autre vie est possible. Adieu bureaux, villes étouffantes, bonjour simplicité volontaire et apprentissage de la permaculture. Après s'être lancés dans un tour de France des initiatives écologiques, Arthur et Blandine s'installent au Campus de la Transition, à Forges, en Seine-et-Marne. Une nouvelle vie dont ils voudraient faire un témoignage humble et joyeux. Couple emblématique de la « génération Laudato si' », Arthur et Blandine de Lassus racontent leur changement de vie peu ordinaire. Une « bascule », une lente prise de conscience : celle de l'effondrement de nos sociétés post-industrielles qui les a menés, pas à pas, à devenir des poètes-maraîchers et des gardiens de la Création. AUTEURS Arthur et Blandine de Lassus sont installés sur le campus de la Transition, à Forges, où ils font du maraîchage. Amaury Guillem est journaliste à RCF. Il est l'auteur de Ceux du 11e étage, Cerf.
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En finir avec la RSE ; l'entreprise comme commun
Cécile Renouard, Swann Bommier
- Charles Leopold Mayer - Eclm
- Essai
- 16 Février 2018
- 9782843772115
En 2011, la Commission européenne donne une nouvelle définition de la Responsabilité sociale de l'entreprise (RSE), comme relevant de la maîtrise par une entreprise de ses impacts. Cela constitue un véritable changement de paradigme vis-à-vis de la conception encore prédominante selon laquelle l'entreprise contribuerait à la société par la maximisation du profit, et par des actions philanthropiques volontaires (la RSE).
Mais pour que cette nouvelle perspective soit effective, cela suppose - paradoxalement - d'en finir avec la RSE : celle-ci continue, en effet, à être envisagée de façon instrumentale et de manière séparée de la stratégie. Maîtriser ses impacts, sur des territoires et au long de chaînes de valeur aujourd'hui mondiales, suppose de définir et d'évaluer l'entreprise comme un commun : par la démocratisation de sa gouvernance et par sa capacité à préserver les biens communs mondiaux tant immatériels (le lien social, la souveraineté populaire) que matériels (le climat, la biodiversité et la qualité de l'eau et de l'air).
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L'entreprise au défi du climat
Cécile Renouard, Frederic Baule
- Editions De L'Atelier
- 15 Octobre 2015
- 9782708243330
Au regard des fractures sociales abyssales et du défi écologique, l'objectif de l'entreprise ne peut plus se résumer au profit. Deux cadres dirigeants et une spécialiste de l'éthique des affaires proposent d'agir pour une entreprise juste et écologique.
Nos modèles économiques, fondés sur une croissance impossible et insoutenable, nous font aller dans le mur. Or les entreprises ont des marges de manoeuvre pour opérer les révolutions nécessaires, pour assurer la transition énergétique et permettre au plus grand nombre des conditions de vie dignes et justes.
Ecrit par deux cadres dirigeants ayant travaillé au sein de multinationales et une spécialiste de l'éthique des affaires, ce livre résulte de plusieurs années d'échanges au sein d'un groupe d'hommes et de femmes engagés au coeur de l'entreprise. Ils partagent la conviction que l'entreprise ne se résume pas à une question de résultat financier, de cash et de cours de bourse, mais constitue une manière d'agir et de transformer le monde, aux côtés d'une multitude d'autres formes d'action, de la puissance publique aux ONG.
Après avoir mis en perspective les questions énergétiques et climatiques, expliqué les données du problème, la gravité des enjeux et les processus initiés dans les entreprises pour aller vers des économies plus sobres en carbone et plus justes, l'ouvrage analyse les freins et les blocages personnels et collectifs actuels vis-à-vis d'une transformation plus profonde. Il repère ensuite les leviers - à la fois propres à chaque entreprise et institutionnels - qui permettent de créer une dynamique de transformation sociétale.
Le diagnostic est clair : les vrais obstacles ne sont ni technologiques ni financiers mais managériaux et stratégiques, politiques et éthiques. Ce constat invite à repenser le rôle politique de l'entreprise et ce qu'il engendre comme obligation et responsabilité au service de biens communs locaux et mondiaux.
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Le facteur 12 ; pourquoi il faut plafonner les revenus
Gaël Giraud, Cécile Renouard
- Carnets Nord
- 15 Novembre 2013
- 9782355360602
C'est une question qui revient régulièrement dans l'actualité et le débat public : Comment continuer à faire société si les écarts de revenus sont tels qu'entre le haut et le bas de l'échelle les citoyens n'ont plus rien de commun ? Aujourd'hui, dans les multinationales, les écarts de salaire peuvent aller de 1 à 2000.
Au début du XXe siècle, le banquier J P Morgan définissait l'écart maximal acceptable de 1 à 20. Face aux critères mouvants concernant les inégalités socialement ou moralement acceptables, quels repères se donner ? C'est ce qu'ont cherché à savoir Gaël Giraud et Cécile Renouard ; ils répondent ici de façon à la fois scientifique et sensible, mêlant arguments économiques, sociaux et démocratiques. Premier élément de réponse : les Français sont largement favorables à une échelle de revenus raisonnée qui inclurait donc un plafond, comme le révèle un sondage exclusif réalisé en septembre 2011.
Deuxième élément : l'accroissement des inégalités économiques fait gonfler la dette, privée et publique, de façon insoutenable - plus une société est inégalitaire, plus les dépenses sanitaires et sociales sont importantes. La réduction de ces inégalités est la condition d'une nouvelle prospérité, moins énergivore et moins budgétivore. Troisième élément : une société moins inégalitaire est plus démocratique et donc plus heureuse car débarrassée des sentiments d'injustice et des rancoeurs qui aujourd'hui découragent les Français.
Entre un revenu-plancher qui assure les conditions d'une vie digne et un plafond au-delà duquel la fragmentation sociale domine tandis que s'épuisent les ressources planétaires, s'ouvre un espace pour le vivre ensemble : accorder moins d'importance aux ressources matérielles, aux biens, permet de retrouver le sens des liens et de la relation à l'autre. La solution, c'est peut-être le facteur 12 : l'écart maximal des salaires (primes incluses) qui existe déjà dans la fonction publique française.
Pourquoi ne pas se fonder sur cette échelle pour toute la société et soumettre cette question au débat démocratique en cette année politique ?
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Vingt propositions pour réformer le capitalisme
Gaël Giraud, Cécile Renouard
- Flammarion
- Champs Essais
- 28 Janvier 2012
- 9782081270909
En décembre 2008, les auteurs de cet ouvrage s´étaient réunis pour proposer un vaste programme de réformes. Qui sont-ils ? Des praticiens des marchés financiers, des cadres dirigeants d´entreprise, des économistes, des philosophes, des mathématiciens, des ingénieurs... Depuis lors, le « plus jamais ça » du G20 s´est mué en reprise du business as usual. Trois ans plus tard, la récession gagne, la zone euro est en danger, les fi nances publiques asphyxiées, le secteur bancaire en faillite... Pendant que les banques sont recapitalisées aux frais du contribuable, l´économie réelle est sacrifiée sur les autels de la finance dérégulée et de l´austérité budgétaire. Aussi ont-ils remis en chantier leur programme de réformes.
De la transition énergétique et écologique au statut juridique de l´entreprise, de la titrisation au mandat de la Banque centrale européenne, du social business à la formation éthique, des marchés de matières premières au droit des brevets, des prix de transfert à l´investissement socialement responsable, ce livre trace un chemin à la fois cohérent, audacieux et réaliste.
L´enjeu est de taille : voulons-nous construire une société sobre, défi nanciarisée et solidaire ?