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Littérature
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Les cahiers de l'Herne : Echenoz
Johan Faerber
- L'Herne
- Les Cahiers De L'herne
- 21 Septembre 2022
- 9791031903569
Depuis la parution du Méridien de Greenwich en 1979, Jean Echenoz s'est imposé comme l'un des écrivains parmi les plus singuliers et les plus novateurs du paysage littéraire français de notre temps, reconnu par la critique et suivi par un public toujours plus enthousiaste. Ce Cahier de L'Herne propose d'interroger une oeuvre qui, jalonnée de récits majeurs comme L'Équipée malaise, Les Grandes Blondes, Ravel ou encore 14, n'a cessé de déplacer ses enjeux pour interroger de nouvelles formes narratives. De fait, loin d'être figées, l'interprétation et la connaissance de l'oeuvre de Jean Echenoz se voient constamment remises en jeu par les romans successifs que l'auteur a pu faire paraître, chaque nouveau récit éclairant d'une lumière neuve les romans précédents. Le volume révèle plusieurs périodes de l'écriture de Jean Echenoz rendues lisibles grâce aux carnets personnels de l'écrivain, accessibles pour la première fois et dont la lecture modifie en profondeur la saisie de l'oeuvre. Alternant les contributions de spécialistes, qui interrogent la poétique même d'Echenoz, avec des interventions d'autrices et d'auteurs qui, toutes générations confondues, rendent hommage à l'influence majeure de Jean Echenoz dans la littérature contemporaine, ce Cahier entend dessiner le portrait de l'un des romanciers qui, s'il se tient parmi l'un des plus discrets de sa génération, n'en est pas moins l'un des plus influents.
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Proust à la plage ; la recherche du temps perdu dans un transat
Johan Faerber
- Dunod
- A La Plage
- 23 Mai 2018
- 9782100778874
Marcel Proust a disparu à l'âge de 51 ans, en 1922. Depuis de nombreuses années, il vivait reclus dans une chambre capitonnée de liège pour nous offrir l'oeuvre d'une vie : A la recherche du Temps perdu. Mais qui était Proust? Pourquoi sa somme romanesque est-elle considérée comme le chef- d'oeuvre de la littérature du 20e siècle? A travers les épisodes marquants d'une existence devenue mythique et qui s'est bientôt confondue avec son oeuvre, le présent ouvrage proposera des clés pour apprendre la vie d'un homme et des clés pour comprendre son style, parmi les plus remarquables et singuliers de la littérature.
L'écrivain possède, par sa notoriété, la qualité remarquable de susciter l'actualité en dehors même de toute actualité tant il est un élément incontournable de la culture française : son symbole même.
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A l'heure où fleurissent les « journaux de confinement », signant pour la plupart l'appartenance des écrivains à cette classe sociale qu'on a désormais coutume d'appeler « déconnectée », Johan Faerber s'interroge sur cette figure étrange, se rêvant en grand témoin de son temps - mais depuis sa maison de campagne.
Quand le désastre de la pandémie éclata, les Journaux de confinement fleurirent comme autant de bruyères à la Toussaint. Car comment la littérature, qui aime tant se mesurer à l'histoire, pouvait-elle rester silencieuse devant cette tragédie ? Mieux encore : la littérature n'était-elle pas, en définitive, la seule à pouvoir rendre compte d'un événement d'une telle ampleur dans toute sa complexité et toute sa puissance de sidération ?
Quand la marche du monde se fait tumultueuse, la France, comme par réflexe, en appelle à ses écrivains. Grands si possible.
Mais qu'est-ce qu'un « Grand écrivain » ? Comment se construit, entre écriture et politique, cette figure légendaire ? Et quel insatiable sinon coupable désir se propose-t-elle d'assouvir ?
Convoquant Michel Houellebecq, Virginie Despentes, Sylvain Tesson, Emmanuel Carrère ainsi que Sartre, Zola ou Hugo notamment, ce livre tâche de décrypter ce mythe bien français, et les fatales névroses qu'il engendre.
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Après la littérature ; écrire le contemporain
Johan Faerber
- Puf
- Perspectives Critiques
- 22 Août 2018
- 9782130811657
La littérature est morte. Du moins, c'est ce que tentent de nous faire croire tous ceux pour qui la culture du contemporain irait dans le mauvais sens. Et s'ils avaient raison ? Si la littérature était morte ? Si elle était en effet en train de vivre une vie nouvelle, une vie après la mort ? Telle est la question que Johan Faerber a voulu prendre au sérieux dans cet essai électrique. Se plongeant dans la diversité affolante des oeuvres et des auteurs d'aujourd'hui, il y propose une boîte à outils inédite pour la compréhension de l'âge de la post-littérature. Une boîte à outils qui redistribue la totalité des critères de grandeur, des règles d'interprétation, de l'attirail conceptuel avec lequel nous avions l'habitude de lire les oeuvres. Jonglant avec v irtuosité du plus populaire au plus avant-gardiste, de la poésie au roman, de la francophonie au reste du monde, il dresse ainsi le portrait d'une époque nouvelle de la littérature, où celle-ci s'avère plus utile, plus urgente, mais aussi plus politique que jamais. La littérature est morte ? Vive la littérature !
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Le mot juste ; des mots à l'essai aux mots à l'oeuvre
Johan Barr Faerber
- Presses De La Sorbonne Nouvelle
- 1 Mai 2006
- 9782878543476
Comment trouver le mot juste ? Telle est la question que se posent écrivains et chercheurs. Engagés conjointement dans la recherche du mot adéquat, ils se livrent chacun à une écriture critique, toujours partagée entre création et commentaire, ¦uvre et essai, justice et justesse. Mais le mot juste existe-t-il ? N'est-il pas plutôt à entendre comme un paradoxe qui admet et refuse dans le même temps toute parole ? Car parler ne suffit en effet peut-être jamais à dire ce que l'on voudrait dire. Loin de se limiter au seul problème lexical, s'interroger sur le mot juste devient ainsi l'occasion de redéfinir l'acte d'écrire sinon d'en tracer une histoire renouvelée. N¦ud dialectique, le mot juste ne semble laisser place dans ses tentatives qu'à une langue négative qui ne trouve pas ses mots. D'impropriétés en impropriétés, chercher le mot juste revient en définitive à mettre un nom pour en finir sans pour autant hélas parvenir à sortir de la page noire, là où toute langue ne se dit qu'à demi-mot. Parce que, depuis son impuissance fondatrice qu'il entend conjurer, le mot juste ne cesse d'adresser cette interrogation peut-être insoluble : et si l'écriture était toujours l'écriture moins l'écriture oe