La famille Pelletier : trois histoires d'amour, un lanceur d'alerte, une adolescente égarée, un journaliste ambitieux, une mort tragique, le chat Joseph, une épouse impossible, un sale trafic, une actrice incognito, une descente aux enfers, cet imbécile de Doueiri, un accent mystérieux, la postière de Lamberghem, le retour du passé, un parfum d'exotisme, une passion soudaine et irrésistible. Et quelques meurtres.Après sa remarquable fresque de l'entre-deux-guerres Les Enfants du désastre, Pierre Lemaitre nous propose une plongée tumultueuse dans les Trente Glorieuses.L'auteur remonte le temps à travers la vie extraordinaire de héros ordinaires. Une flamboyante comédie humaine. Le Figaro magazine.On retrouve l'ironie permanente, le verbe provocateur, l'art du portrait clair-obscur, et l'énorme appétit de fiction. Réjouissant. Lire.Pierre Lemaitre est un conteur oblique, qui prend l'époque de biais, et qui lui colle un turbo. L'Obs.Un régal encore et toujours. Le Parisien week-end.
Avant, Gabriel faisait les quatre cents coups avec ses copains dans leur coin de paradis. Et puis l'harmonie familiale s'est disloquée en même temps que son « petit pays », le Burundi, ce bout d'Afrique centrale brutalement malmené par l'Histoire.
Plus tard, Gabriel fait revivre un monde à jamais perdu. Les battements de coeur et les souffles coupés, les pensées profondes et les rires déployés, le parfum de citronnelle, les termites les jours d'orage, les jacarandas en fleur... L'enfance, son infinie douceur, ses douleurs qui ne nous quittent jamais.
La carte postale est arrivée dans notre boîte aux lettres au milieu des traditionnelles cartes de voeux. Elle n'était pas signée, l'auteur avait voulu rester anonyme. Il y avait l'opéra Garnier d'un côté, et de l'autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942. Vingt ans plus tard, j'ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale, en explorant toutes les hypothèses qui s'ouvraient à moi.
J'ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre.
A. B.
C'est l'histoire d'un enfant différent, toujours allongé, aux yeux noirs qui flottent. C'est l'histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, au milieu de la nature puissante ; de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées. Celle de l'aîné, qui, dans sa relation fusionnelle avec l'enfant, s'abandonne et se perd. Celle de la cadette, dans la colère et le dégoût de celui qui a détruit l'équilibre. Celle du petit dernier qui a la charge de réparer, tout en vivant escorté d'un frère fantôme. Comme dans les contes, les pierres de la cour témoignent.
La naissance d'un enfant handicapé racontée par sa fratrie.
Un rabbin est confronté chaque jour au mystère de la mort. Pour accompagner les mourants et réconforter les endeuillés, il tente de transmuer l'inéluctable, d'y trouver du sens : « Je me tiens aux côtés de femmes et d'hommes qui, aux moments charnières de leurs vies, ont besoin de récits », écrit Delphine Horvilleur. Ce livre de consolation tresse étroitement trois fils - le conte, l'exégèse et la confession : la narration d'une existence interrompue, la manière de donner une signification à cette mort à travers les textes de la tradition, et l'évocation d'une blessure intime ou la remémoration d'un souvenir enfoui. Les textes sacrés ouvrent un passage entre les vivants et les défunts, et « le rôle d'un conteur est de se tenir à la porte pour s'assurer qu'elle reste ouverte », nous invitant ainsi à faire la paix avec nos disparus et avec notre propre histoire.
« Il ne faut pas sous-estimer la rage de survivre. »Amélie Nothomb est au meilleur d'elle-même : cruelle, tendre, drôle. Nathalie Crom, Télérama.
Prix Renaudot 2021.
Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se confier et se réchauffer dans sa loge. Avec la petite équipe de fossoyeurs et le jeune curé, elle forme une famille décalée. Mais quels événements ont mené Violette dans cet univers où le tragique et le cocasse s'entremêlent ?
Après le succès des Oubliés du dimanche, un nouvel hymne au merveilleux des choses simples.Gros, gros gros coup de coeur. Un livre splendide, bouleversant. Mon livre de l'année 2018, une claque magistrale. Bulledop, C'est au programme.Un contraste entre rire et larmes qui fait mouche. Baptiste Liger, Lire.Tonnerre d'applaudissements. Et, croyez-nous, le mot « tonnerre » n'est pas trop fort. Anne-Marie Mitchell, La Marseillaise.À couper le souffle. Christophe Rivet-Maris, Unidivers.On nage en plein bonheur. Nathalie Dupuis, Elle.Prix Maison de la Presse 2018.
Un jour, grand-père m'a dit que j'étais un enfant de salaud.
Oui, je suis un enfant de salaud. Mais pas à cause de tes guerres en désordre, papa, de tes bottes allemandes, de ton orgueil. Ce n'est pas ça, un salaud. Ni à cause des rôles que tu as endossés : SS de pacotille, patriote d'occasion, résistant de composition. La saloperie n'a aucun rapport avec la lâcheté ou la bravoure.
Non. Le salaud, c'est l'homme qui a jeté son fils dans la vie comme dans la boue. Sans trace, sans repère, sans lumière, sans la moindre vérité. Qui a traversé la guerre en refermant chaque porte derrière lui. Qui s'est fourvoyé dans tous les pièges en se croyant plus fort que tous, qui a passé sa guerre puis sa paix, puis sa vie entière à tricher et à éviter les questions des autres. Puis les miennes. Le salaud, c'est le père qui m'a trahi.S.C.Pudique et courageux, bouleversant. Les Échos.Un livre rare, un livre de combat, de dégoût et d'amour. Cet opus-là est d'une puissance encore supérieure à tout ce que l'auteur a précédemment écrit. Challenges.
Ils ont miraculeusement survécu au carnage de la Grande Guerre, aux horreurs des tranchées. Albert, un employé modeste qui a tout perdu, et Edouard, un artiste flamboyant devenu une « gueule cassée », comprennent vite pourtant que leur pays ne veut plus d'eux. Désarmés, condamnés à l'exclusion, mais refusant de céder au découragement et à l'amertume, les deux hommes que le destin a réunis imaginent alors une escroquerie d'une audace inouïe... Fresque d'une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d'évocation, Au revoir là-haut est le grand roman de l'après-guerre de 14, de l'illusion de l'armistice, de l'État qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants. Dans l'atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose avec talent la grande tragédie de cette génération perdue.Prix Goncourt 2013
1986. Adrien, Étienne et Nina se rencontrent en CM2. Très vite, ils deviennent fusionnels et une promesse les unit : quitter leur province pour vivre à Paris et ne jamais se séparer.
2017. Une voiture est découverte au fond d'un lac dans le hameau où ils ont grandi. Virginie, journaliste au passé énigmatique, couvre l'événement. Peu à peu, elle dévoile les liens extraordinaires qui unissent ces trois amis d'enfance. Que sont-ils devenus ? Quel rapport entre cette épave et leur histoire d'amitié ?
Valérie Perrin a ce don de saisir la profondeur insoupçonnée des choses de la vie. Au fil d'une intrigue poignante et implacable, elle nous plonge au coeur de l'adolescence, du temps qui passe et nous sépare. Ses précédents romans, Les Oubliés du dimanche et Changer l'eau des fleurs, ont connu des succès mondiaux.
De nos jours, dans le désert du Sahara, deux agents secrets français et américain pistent des terroristes trafiquants de drogue, risquant leur vie à chaque instant. Une jeune veuve tente de rejoindre l'Europe et se bat contre des passeurs. Elle est aidée par un homme mystérieux qui cache sa véritable identité. En Chine, un membre du gouvernement lutte contre de vieux faucons communistes qui poussent le pays vers un point de non-retour. Aux États-Unis, la première femme élue présidente doit manoeuvrer entre des attaques au Sahel, le commerce illégal d'armes et les bassesses d'un rival politique.
Alors que des actions violentes se succèdent partout dans le monde, les grandes puissances se débattent dans des alliances complexes. Pourront-elles empêcher l'inévitable ?Un thriller de fort tonnage dans lequel Follett imagine une crise internationale qui pourrait entraîner une troisième guerre mondiale. Le Figaro littéraire.Une narration de grande ampleur. Lire.Traduit de l'anglais par Jean-Daniel Brèque, Odile Demange, Christel Gaillard-Paris, Nathalie Gouyé-Guilbert et Dominique Haas.
On retrouve Vernon, toujours SDF, et mal en point. L'ancien disquaire est déconnecté du monde réel, sans ambition ni projets. Il apprend à vivre dans la rue, au côté de Charles, un poivrot collant. Les anciens amis de Vernon continue de le traquer comme il possède l'interview inédite du rockeur Alex Bleach, enregistrée peu avant sa mort...
Une formidable suite après un premier tome salué par une presse unanime et plusieurs fois primé.
Un livre de combat porté tout à la fois par une capacité d'indignation inentamée et une empathie époustouflante - et tout sauf aimable. Nathalie Crom, Télérama.
Virginie Despentes dévoile sans complaisance notre temps en nous offrant un antidote possible. Un véritable écrivain - libre, unique, corrosive. Nelly Kaprièlian, Les Inrockuptibles.
On peut faire tourner Vernon Subutex entre ses doigts comme une pierre précieuse changeant de couleur à la lumière du jour. Marie-Laure Delorme, Le Journal du dimanche.
Qui est Vernon Subutex ?
Une légende urbaine.
Un ange déchu.
Un disparu qui ne cesse de ressurgir.
Le détenteur d'un secret.
Le dernier témoin d'un monde révolu.
L'ultime visage de notre comédie inhumaine.
Notre fantôme à tous.
Magistral et fulgurant. Une oeuvre d'art. François Busnel, L'Express.
Dans cette peinture d'une France qui dégringole dans la haine et la précarité, Virginie Despentes touche au sommet de son art. Alexis Brocas, Le Magazine littéraire.
Une comédie humaine d'aujourd'hui dont Balzac pourrait bien se délecter. Pierre Vavasseur, Le Parisien.
Brisée par un drame personnel, Léna abandonne la France et son poste d'enseignante pour partir en Inde, au bord du golfe du Bengale. Un matin, alors qu'elle nage dans l'océan, elle manque de se noyer. Une petite fille qui jouait au cerf-volant court chercher de l'aide.
Comment la remercier ?... Âgée de dix ans, la petite travaille dans un restaurant et ne sait ni lire ni écrire. Entourée d'un groupe de filles du village et de leur cheffe, la tumultueuse Preeti, Léna se lance dans un incroyable projet : fonder une école pour tous les enfants du quartier qui en sont privés.
Au coeur d'une Inde tourmentée commence une aventure où se mêlent l'espoir et les désillusions, la volonté face aux traditions, et le rêve de changer la vie par l'éducation.
Raconter l'histoire de l'humanité sous la forme d'un roman : faire défiler les siècles, en embrasser les âges, en sentir les bouleversements... Depuis plus de trente ans, ce projet ambitieux occupe Éric-Emmanuel Schmitt. Accumulant connaissances et savoirs, créant des personnages forts et touchants, l'écrivain donne enfin naissance à La Traversée des temps et nous propulse de la préhistoire à nos jours, d'évolutions en révolutions, tandis que le passé éclaire le présent.
Paradis perdus ouvre cette aventure. Noam en est le héros, né il y a huit mille ans dans un village lacustre, au coeur d'une nature paradisiaque. Il affronte les drames de son clan, rencontre Noura, une femme fascinante, et se mesure à une calamité célèbre : le déluge, qui va déterminer son destin. Mais serait-il le seul à parcourir les époques ?Un véritable roman d'aventures, avec une intrigue tragique et biblique. Magistral. Le Figaro.Palpitant, enrichissant, drôle et tendre. On est pressé de lire la suite. Ouest-France.Un syncrétisme de haute volée. Libération
Justine, vingt et un ans, vit chez ses grands-parents avec son cousin Jules depuis la mort de leurs parents respectifs dans un accident. Justine est aide-soignante aux Hortensias, une maison de retraite, et aime par-dessus tout les personnes âgées. Notamment Hélène, centenaire, qui a toujours rêvé d'apprendre à lire. Les deux femmes se lient d'amitié, s'écoutent, se révèlent l'une à l'autre. Grâce à la résidente, Justine va peu à peu affronter les secrets de sa propre histoire.
Un jour, un mystérieux "corbeau" sème le trouble dans la maison de retraite et fait une terrible révélation. A la fois drôle et mélancolique, un roman d'amours passées, présentes, inavouées... éblouissantes. Un beau livre sur la mémoire et la transmission, porté par une écriture sensible. Delphine Perras, L'Express styles. Une héroïne originale et attachante, un univers surprenant, une conteuse de grand talent.
Nathalie Dupuis, Elle.
J'écris de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf, aussi bien que pour les hommes qui n'ont pas envie d'être protecteurs, ceux qui voudraient l'être mais ne savent pas s'y prendre, ceux qui ne sont pas ambitieux, ni compétitifs, ni bien membrés.
Parce que l'idéal de la femme blanche séduisante qu'on nous brandit tout le temps sous le nez, je crois bien qu'il n'existe pas.
V.D.
En racontant pour la première fois comment elle est devenue Virginie Despentes, l'auteur de Baise-moi conteste les discours bien-pensants sur le viol, la prostitution, la pornographie. Manifeste pour un nouveau féminisme.
Février 1927. Après le décès de Marcel Péricourt, sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l'empire financier dont elle est l'héritière. Mais elle a un fils, Paul, qui d'un geste inattendu et tragique va la placer sur le chemin de la ruine et du déclassement.
Face à l'adversité des hommes, à la corruption de son milieu et à l'ambition de son entourage, Madeleine devra mettre tout en oeuvre pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d'autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l'incendie qui va ravager l'Europe.Pierre Lemaitre signe ici le deuxième volet de la trilogie inaugurée avec Au revoir là-haut, prix Goncourt 2013.Un livre plus profond, plus émouvant et plus révolté que celui dont il est le prolongement. Un énorme plaisir de lecture ! Hubert Artus, Lire.Une littérature de conviction, un talent rageur. François Forestier, L'Obs.Le lecteur est embarqué, scotché, médusé. François Busnel, La Grande Librairie
Simone Veil accepte de se raconter à la première personne. Personnage au destin exceptionnel, elle est la femme politique dont la légitimité est la moins contestée, en France et à l'étranger ; son autobiographie est attendue depuis longtemps.
Elle s'y montre telle qu'elle est : libre, véhémente, sereine.
Par une nuit brumeuse de décembre, une jeune femme est repêchée dans la Seine au niveau du Pont-Neuf. Nue, amnésique, mais vivante.
Très agitée, elle est conduite à l'infirmerie de la préfecture de police de Paris... d'où elle s'échappe au bout de quelques heures.
Les analyses ADN et les photos révèlent son identité : il s'agit de la célèbre pianiste Milena Bergman. Mais c'est impossible, car Milena est morte dans un crash d'avion, il y a plus d'un an.
Rapahël, son ancien fiancé, et Roxane, une flic fragilisée par sa récente mise au placard, se prennent de passion pour cette enquête, bien décidés à éclaircir ce mystère : comment peut-on être à la fois morte et vivante ?
Le maître français du suspense. The New York Times, Etats-Unis L'un des meilleurs auteurs du thrillers actuels. Daily Express, Royaume-Uni Le roi du noir européen. La Repubblica, Italie Un phénomène. El Mundo, Espagne Un romancier hors norme. France Info Chez Musso, l'émotion a des accents majeurs. Le Figaro Magazine, France
Un titre léger et lumineux qui annonce une histoire d'amour drôle ou grinçante, tendre ou grave, fascinante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans. C'est un conte de l'époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, féerique et déchirant. Dans cette oeuvre d'une modernité insolente, livre culte depuis plus de cinquante ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, la mort prend la forme d'un nénuphar, le cauchemar va jusqu'au bout du désespoir.
Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l'amour absolu et la musique des Noirs américains...
« Avec Mathilde, jamais une balle plus haute que l'autre, du travail propre et sans bavures. Ce soir est une exception. Une fantaisie. Elle aurait pu agir de plus loin, faire moins de dégâts, et ne tirer qu'une seule balle, bien sûr. ».
Dans ce réjouissant jeu de massacre où l'on tue tous les affreux, l'auteur use avec brio de sa plume caustique. Avec cette oeuvre de jeunesse, il fait cadeau à ses lecteurs d'un roman noir et subversif qui marque ses adieux au genre. Dialogues cinglants, portraits saisissants, scénario impitoyable : du pur Pierre Lemaitre.
Dans une petite ville d'Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finck élève seul ses deux enfants. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 - au coeur de la lutte pour les droits civiques - , connut un tel succès et reçut le prix Pulitzer en 1961. Il ne suffit pas en revanche à comprendre pourquoi ce roman est devenu un livre-culte aux Etats-Unis et dans bien d'autres pays.
C'est que, tout en situant son sujet en Alabama à une époque bien précise, Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal. Racontée par la petite fille de Finch avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman initiatique.
Publié en 1961 et couronné du Prix Pulitzer, ce roman s'est vendu à plus de 30 millions d'exemplaires dans le monde entier.
« Ce livre est magique. D'une tendresse, d'un humour, d'une mélancolie sans pareil. » Frédéric Vitoux, Le Nouvel Observateur.
« Un phénomène comparable à L'Attrape-Coeur de Salinger, et donc l'un de plus beaux livres jamais écrits. » Femina.
Dans l'Angleterre du xiie siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. Les fresques se peignent à coups d'épée, les destins se taillent à coups de hache et les cathédrales se bâtissent à coups de miracles. et de saintes ruses. La haine règne, mais l'amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes.
Abandonnant le monde de l'espionnage, Ken Follett, le maître du suspense, nous livre avec Les Piliers de la Terre une oeuvre monumentale dont l'intrigue, aux rebonds incessants, s'appuie sur un extraordinaire travail d'historien. Promené de pendaisons en meurtres, des forêts anglaises au coeur de l'Andalousie, de Tours à Saint-Denis, le lecteur se trouve irrésistiblement happé dans le tourbillon d'une superbe épopée romanesque dont il aimerait qu'elle n'eût pas de fin.