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13e Note
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Los Angeles nostalgie évoque l'une des villes les plus célèbres des États-Unis. Los Angeles est le dénominateur commun de toutes ces histoires qui retracent la vie de laissés-pour-compte débrouillards. Musiciens, tailleurs, dentistes, femmes au foyer et pornographes, habitants de Venice Beach ou de Santa Monica dans les années 1950, tous revivent sous la plume de Ry Cooder. L'auteur raconte la vie des classes laborieuses, les événements simples et parfois étranges qui rythment leur quotidien. Réflexion sur Los Angeles ou apologie d'un temps révolu ? Situations réalistes ou magiques ? C'est au lecteur de lire et de trancher.
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Ce livre retrace l'histoire intense et prenante de John Riccobono alias Jon Roberts. Né dans la famille Gambino, affiliée à la Mafia new-yorkaise, il a 7 ans quand il est pour la première fois témoin d'un meurtre - en l'occurrence commis par son père. Suivant la voie qu'on lui a tracée, il fait ses armes comme soldat du clan Gambino puis s'engage dans les marines et donne libre cours à sa sauvagerie naturelle au Vietnam.
On le retrouve à 22 ans à New York, où il supervise le racket des boîtes de nuit pour ses oncles. La vague disco/cocaïne va lui donner des idées et lui faire découvrir Miami, où il devient en quelques années l'un des correspondants les plus actifs du cartel de Medellín, écoulant de 50 à 100 kg de poudre par mois. Son carnet d'adresses se lit comme un bottin mondain d'un genre particulier : Manuel Noriega, Richard Pryor, O.J Simpson, Meyer Lansky, Richard Dreyfus, Pablo Escobar...Au volant de voitures de luxe, entouré des plus belles femmes, il est aussi charmant qu'amoral et meurtrier.
Partageant son lit avec un cougar de 100 kilos, il est accompagné d'un garde du corps baptisé « la Chose » à qui il fournit des stéroïdes destinés à ses chevaux de course. Scrupuleusement documenté, ce livre écrit en collaboration avec Evan Wright permet non seulement de découvrir la vie d'un criminel extraordinairement audacieux, mais aussi de plonger dans l'une des périodes chaotiques de l'histoire de l'Amérique.
Un beau matin de 1986, le FBI fait une descente chez Jon Roberts. S'ensuit une cavale qui durera 5 ans. Pris, Jon bénéficiera d'une peine réduite en échange d' informations. Emporté par un cancer le 28 décembre 2011, il n'aura survécu que deux mois à la publication de ses Mémoires.
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Le héros - ou antihéros -, Bruno Dante, a décroché de l'alcool depuis plusieurs mois et vit dans un foyer de réadaptation.
Il vend des aspirateurs au porte-à-porte, mais ne tarde pas à se faire renvoyer pour cause d'absentéisme chronique. Il trouve un nouveau boulot dans une boîte de télémarketing où il réussit brillamment, mais là il rencontre une autre stagiaire, une superbe fille d'origine irano-mexicaine prénommée Jimmi - ex-droguée, ex-entraîneuse -, qui va déclencher une rechute catastrophique et une autre descente aux enfers...
Malgré tout, le désir de vivre est le plus fort, et bien qu'il soit souvent sur le point de sombrer, il parvient à surnager - en partie grâce à l'écriture.
Ce nouveau livre apporte la confirmation que Dan Fante est un auteur doté d'une grande puissance d'émotion, un écrivain sincère, plein d'humour.
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Huit histoires brutales - c'est à dire honnêtes - où l'on croisera un chauffeur de taxi à bout de souffle, un macho battu par sa femme, un chien minuscule et méchant, une masseuse nympho qui écarte les cuisses au milieu des embouteillages. Portrait défait de L.A. sous JB, gueule de bois, addiction à la détresse et solitude vaporeuse, fog suintant d'amour tremblé. Du grand art.
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J´ÉCRIS PARCE QUE C´EST CE QUI ME SÉPARE DE LA MORT Cher éditeur [...] La prochaine fois qu´on se rencontre cher pignouf de sous-homme d´éditeur et que je te soumets un texte je pourrais peut-être sauter sur ton bureau et presser le canon d´un flingue entre tes yeux écartés qu´on ait une conversation authentique sur ce que je fais en tant qu´artiste à savoir me découper la bidoche et en recouvrir de morceaux saignants la page afin que le premier venu sous réserve d´être suffisamment ouvert ou intéressé pour connecter son esprit avec le mien puisse voir à l´intérieur de mon coeur Crois-le ou non éditeur de mon coeur je n´en ai rien à branler que mon dernier recueil de nouvelles jure avec ton programme de l´année prochaine [...]
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Printemps 1976, 340 Riverside Drive,New York. Sigrid Nunez, recommandée par la NewYork Review, se rend au domicile de Susan Sontag pour l'aider à traiter la pile monumentale de courrier entassée sur son bureau durant son hospitalisation. Sontag a 43 ans, elle vient de subir une ablation du sein, elle est convalescente. Sigrid découvre un vaste penthouse lumineux, aux murs blancs et nus. Peu de meubles, un chien, et une pièce stratégique, la chambre de Susan qui est aussi son bureau, où trône une énorme IBM Selectric. Susan dicte, Sigrid tape. S'ébauche ainsi une relation forte entre la jeune diplômée de ColumbiaUniversity, apprenti écrivain de 25 ans, et l'une des plus remarquables intellectuelles de son temps. Sigrid, amoureuse de David Rieff (fils de Susan Sontag), élira domicile au 340 Riverside Drive. Le trio fera autant jaser les commentateurs que se réjouir la dissidente et si peu conventionnelle Sontag. Nunez se souvient. Elle décrit cette période particulière de leur courte vie commune au quotidien, et la personnalité de celle qui fut pour elle à la fois muse, monstre et mentor. Sontag fumait beaucoup, écrivait sans cesse, voyageait tout le temps, détestait les écrivains-enseignants, la solitude, la sottise, la servilité. Féministe radicale, elle ne portait pas de sac, abhorrait les jupes, lemaquillage, la chirurgie plastique, les tiédeurs et minauderies du sentiment amoureux. Écrivain avant tout, elle était acharnée au travail, pure dans ses ambitions, soucieuse de partager son savoir et d'attiser les curiosités.
À la fin de son livre, Sigrid Nunez nous a fait partager sa conviction que la radicalité de Sontag a soufflé sur notre culture.Au cimetière du Montparnasse, on lit sur une plaque sombre son nomet deux dates : « 1933-2004 ». 71 années d'une vie remplie d'écrits et de convictions qui appartiennent à notre histoire. Sempre Susan - Sontag forever.
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Mark Safranko sort de nulle part. Un homme sans limites ni frontières, une espèce d'ovni littéraire que seuls quelques initiés sont capables de localiser. L'homme avance seul, écorché vif. Signes particuliers : un goût immodéré pour la prise de risques, une prose nerveuse et racée. Une littérature du corps à corps dans la lignée d'un Fante, d'un Miller, d'un Bukowski. Safranko puise ses histoires dans les profondeurs sombres de sa propre existence et c'est une manière efficace de donner du punch à sa prose et quelques uppercuts à ses lecteurs.
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Le carnet intime de Henry Chinaski lors de sa tournée promotionnelle en France puis en Allemagne en 1978 avec son épouse Linda Lee.
Un railroad novel déjanté qui débute par le récit d'une foudroyante rencontre avec Bernard Pivot sur le plateau de l'émission littéraire Apostrophes. Avec une profusion de documents inédits : des photographies de Michael Montfort, une préface d'Alexandre Thiltges, une introduction de Gerald Locklin, un poème de Fred Voss et une postface de Joan Jobe Smith. "Comment un type qui ne s'intéresse à presque rien peut-il écrire sur quoi que ce soit ?
Eh bien, j'y arrive.
J'écris sur tout le reste, tout le temps: un chien errant dans la rue, une femme qui assassine son mari, les pensées et les sentiments d'un violeur à l'instant où il mord dans son hamburger; la vie à l'usine, la vie dans les rues et dans les chambres des pauvres, des invalides et des fous, toutes ces conneries, j'écris beaucoup de conneries dans le genre... "
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L'amour et la fugacité des relations humaines. "Dans la chaleur de l'après-midi, je buvais mon thé parmi les hippies, femmes au foyer, schizophrènes et autres clochards. Le Cornerstone Café est un endroit sombre, aménagé au sous-sol d'une église qui se dresse devant le château d'Edimbourg.
Quand il fait chaud, ils installent les tables dehors, dans le vieux cimetière. Outre des barbus et des écolos sauveurs de baleines, le Cornerstone et sa bienveillance notoire attirent une forte concentration de SDF et de fêlés du casque. On me trouvait quelque part au milieu de cette faune."
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Dans ce nouveau titre PULSE, Julián Herbert nous offre un recueil inédit d'une rare densité, à base de contrastes saisissants. Les références à des icônes culturelles réelles ou fictives telles que Sherlock Holmes, Lou Reed, Georg Trakl, Ismaël ou Moby Dick y cohabitent avec des antihéros ordinaires dépeints dans la noirceur de leur absurdité quotidienne, précairement ballottés au sein d'un impitoyable univers urbain mais aussi psychique. Au fil de cette anti-épopée, on passe sans ménagement de la réalité la plus crue et désespérée du Mexique contemporain à un univers peuplé de fantômes et d'êtres irréels, à moins que le fantastique ne fasse irruption dans la ville sous la forme d'un vampire assoiffé de sang. métaphore de la cocaïne - souvent décrite comme un monstre dévorant - et variation imagée sur le thème de l'addiction. La forme évolue tout au long du recueil : poèmes et récits en prose de longueurs et tonalités variées se succèdent ; la langue est explorée pour ses ressources tant savantes qu'argotiques. Pourtant, Julián Herbert réussit le tour de force de créer un univers absolument cohérent. Au-delà des jeux de registres et d'espace-temps, il parvient en jonglant avec les formes à créer une atmosphère unique, d'autant plus fascinante d'être distillée avec une délicieuse distance humoristique au fil de ces textes empreints d'angoisse. Cocaïne, manuel de l'usager : une lecture en forme de manège à sensations fortes, au rythme saccadé et puissant, où l'imaginaire côtoie la réalité la plus rugueuse.
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Ces 28 récits de vies ordinaires plus ou moins interconnectés, recueillis pour la plupart dans le Sichuan, sont présentés sous forme de questions et de réponses. Ils constituent un témoignage passionnant sur l'histoire de la Chine moderne - du maoïsme et de la révolution culturelle à l'ouverture au capitalisme sauvage et au-delà, en passant par Tian'anmen. Liao Yiwu s'attache à transcrire les propos de ses compagnons de cellule ou de vagabondage.
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Ce récit autobiographique mené tambour battant commence par la fin. L'histoire se déroule à San Francisco dans les années 1980. Ce polar met en scène un couple marginal (Patrick et Jenny), éperdu d'amour et accro à l'héroïne. Un jour, en état de manque, Patrick décide de braquer un théâtre. Le pouvoir de l'arme à feu, l'appel d'une vie stimulante et de l'argent facile poussent Patrick à commettre de nouveaux hold-up pour acheter sa dose et celle de sa douce. Banques, cinémas, distributeurs automatiques, tout y passe et les déguisements s'accumulent : fausses moustaches, fausses queues de cheval, uniformes divers. Entre deux scènes de braquage, Patrick O'Neil revient sur les moments clés de son enfance et de son adolescence, jusqu'au moment où plus rien d'autre n'a compté que l'héroïne. Revisitant les thèmes du hold-up, de l'addiction et de la passion, O'Neil offre un livre très noir - et romantique à mourir.
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Dans cet ouvrage drôle et déroutant, implacablement lucide et obsédé par le sexe, Matthew Firth, figure incontournable de l'underground canadien, bouscule la littérature de son pays et impose sa vision abrasive de l'humanité. Dans une langue simple et vierge de tout ornement qui dévoile le malaise des sociétés occidentales, Firth défend les «gens ordinaires». Il ne juge pas mais émet un diagnostic, avec le même humour qu'un Bukowski. Névroses urbaines et suburbaines, désarroi de la classe ouvrière, fascination de l'échec et érotomanie sont les ingrédients majeurs de ce «réalisme brutal».
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Raging bull Jake LaMotta Note moyenne : | 0 note 13eme NoteParu le : 02/01/2013 .Ceux qui pensent connaître Jake La Motta après avoir vu le film de Scorsese avec Robert De Niro savent en réalité très peu de choses sur l'incroyable odyssée humaine que fut la vie de ce fils d'émigrés italiens aux États-Unis. Martin Scorsese a choisi de n'adapter que la seconde partie de la vie de La Motta. Mais, sans connaître sa jeunesse et ses secrets courageusement révélés dans ce livre, comment comprendre le parcours de l'auteur-boxeur marié à une beauté du Bronx et pourtant plongé dans la plus grande solitude ? Une enfance misérable et une adolescence dans l'ombre de la Mafia le mènent très jeune en maison de redressement puis en prison.
Coaché par un curé, c'est derrière les barreaux que Jake commence à boxer. Dès sa sortie, il n'a plus qu'une idée : devenir champion. Il s'entraîne et combat jusqu'au jour où il ne lui manque plus que le titre de champion du monde. Mais le boxing business appartient à la Mafia qui, pour le punir de l'avoir ignorée tant d'années, lui impose de s'allonger devant un adversaire. La rage au coeur, Jake finit par accepter pour accéder au combat qui le sacrera champion.
Ce combat sera celui contre Marcel Cerdan, à qui il prendra le titre de champion du monde des poids moyens en 1949. Après la gloire viendront la chute, la ruine et la prison, l'alcool et les femmes, la drogue. Jake La Motta finira par sortir de ce gouffre sans fond en se lançant dans le métier d'acteur. Une sculptrice qui prenait le moule de ses mains en 1992 a confirmé un détail souligné dans le film de Scorsese : les mains de Jake, petites et délicates, n'expriment aucune violence.
Une caractéristique extraordinaire, compte tenu des coups qu'elles ont assénés, des douleurs qu'elles ont infligées
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Lady land ; anthologie de littérature féminine américaine
Collectif
- 13e Note
- 7 Mai 2014
- 9782363740625
Ladyland réunit 25 nouvelles écrites par des femmes, toutes de nationalité américaine, dans une veine réaliste/autobiographique/ « dure à cuire » illustrée avant elles par des auteurs masculins comme William Burroughs, Norman Mailer ou Hunter S. Thompson. Ces femmes sont nos contemporaines. Elles sont post-beat, post-punk, postmodernes et même, d'après certaines, « post-féministes » ; d'autres, sous l'impulsion de Rene Diedrich, se sont baptisées « filles de Bukowski ». Si la chick lit façon Sex and the City dépeint avec une drôlerie contrôlée et une crudité convenue la vie quotidienne et notamment amoureuse de jeunes femmes bobos, la littérature rebelle présentée ici montre le revers de cette médaille : loosers contre battantes, expérimentation et passion contre conformisme, conventions et convenances - des auteures extrêmes sous haute tension, jusqu'au bout de la transgression.
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La quarantaine bien tassée, Bud Barrett, guitariste de rock déchu, ressemble étrangement à l'auteur. Sa vie a été marquée par le suicide de sa mère quand il était adolescent, et par un meurtre commis sous ses yeux par un père tyrannique. En huit chapitres, dans un désordre qui évolue entre présent et passé sans manquer pourtant de cohérence, le roman d'une vie de musique, de sexe, de folie, de douleur, de drogues et d'amour. Ce livre est avant tout une quête d'authenticité, un témoignage sur la nature humaine. À tout prix est une histoire sincère, dramatique et bourrée d'humour, quelque part entre Jim Carroll et Charles Bukowski.
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Charley Thompson, quinze ans, vit avec son père volage et célibataire qui multiplie les boulots sans lendemain.
Ce dont il rêve ? Un foyer chaleureux et attentionné, trois repas par jour, une inscription à l'année dans un lycée où il pourrait s'entraîner au football américain. Quelques semaines après leur installation à Portland dans l'Oregon, Charley se retrouve seul et devient sans-abri. Livré à lui-même, il se réfugie dans la sellerie de l'hippodrome délabré où il est « exploité » pendant l'été. Son seul ami et confident, Lean on Pete, est un cheval de course usé, destiné à l'abattoir.
Dans un élan d'amitié désespéré, Charley vole un pick-up et une remorque et décide d'aller avec Lean on Pete retrouver sa tante qui, aux dernières nouvelles, habitait dans le Wyoming. Le voyage de deux mille kilomètres sur les routes de l'ouest américain ne sera pas de tout repos pour Charley Thompson.
Écrit à la première personne, ce road novel tendre et désespéré narre les aventures d'un adolescent débrouillard, un vrai Huckleberry Finn du XXIe siècle sous amphétamines, accompagné de son Crin-Blanc.Au cours d'un seul été, il va vivre plus d'aventures et de mésaventures que beaucoup d'hommes dans toute leur vie.
Cheyenne en automne évoque avec une grande justesse le combat d'un adolescent meurtri dans l'Amérique contemporaine, celle des oubliés et des paumés, celle dont certains préféreraient ne pas entendre parler. Enfin, « la voix de Willy Vlautin est pure et ses histoires sont universelles. » (Barry Gifford)
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Un beau jour (de 1976, semble-t-il), le jeune Chilien Carlos Fuguet fait ses valises. Adolescent difficile, type même du mouton noir qu'on trouve dans beaucoup de familles, il quitte son pays sans laisser d'adresse ou d'indice.
Trente ans plus tard, oublié des siens qui le supposent mort ou peut-être incarcéré, Carlos est retrouvé aux États-Unis, à Las Vegas, par son neveu Alberto Fuguet avec l'aide d'un détective.
Vivant modestement, de santé défaillante, c'est un personnage ordinaire ayant tôt perdu ses racines. Immigré jamais vraiment intégré dans la société de son pays d'accueil, il s'est contenté de survivre depuis son départ du Chili.
Pas vraiment de quoi faire un roman, sauf à s'appelerAlberto Fuguet et à naviguer avec aisance entre deux langues, deux cultures, deux pays. Quelque peu expérimental et d'une lecture passionnante, Porté disparu évolue entre fiction et réalité et, riche en réflexions sur la famille, tient de l'enquête journalistique, de la chronique de voyage, des confessions autobiographiques, du témoignage en direct, du roman épistolaire.
Ne craignant pas de dérouter le lecteur au gré des chapitres, le récit joue magistralement des genres et des registres. Langage cru ou sophistiqué, brutal ou poétique, longs monologues, dialogues en spanglish, développements tragiques et comiques, Alberto Fuguet ne cesse d'innover au plan de la langue comme de la structure narrative. Porté disparu est son oeuvre la plus personnelle et la plus aboutie à ce jour.
Un « roman vrai » qui ne laissera personne indifférent.
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