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Éditeurs
Aubier
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Hamlet : J'ai depuis peu, pourquoi je n'en sais rien, perdu toute ma gaieté, abandonné mes habituels exercices ; et de fait mon humeur est si désolée que cet admirable édifice, la terre, me semble un promontoire stérile, et ce dais de l'air, si merveilleux n'est-ce pas, cette voûte superbe du firmament, ce toit auguste décoré de flammes d'or, oui, tout cela n'est plus pour moi qu'un affreux amas de vapeurs pestilentielles. (Acte II, scène 2).
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La reprise d'un grand classique qui révèle un monde de la bouffonnerie qui refuse le lyrisme et pose l'absurde contre l'amour romanesque.
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Publié pour la première fois à titre posthume en 1949, l'Almanach d'un comté des sables s'est très vite imposé comme un classique des écrits consacrés à la nature. Considéré à l'égal du Walden de Thoreau, il constitue également l'un des textes fondateurs de l'écologie. «Le regard prophétique qu'Aldo Leopold a porté sur notre monde contemporain n'a rien perdu de son acuité, et la semence de ses mots promet encore la magie des moissons futures. Voici le livre qui nous fait le plus grand bien.» J.M.G. Le Clézio
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C'était devenu une région de ténèbres. Mais il y avait tout particulièrement en son coeur une rivière, une grande rivière puissante, que l'on pouvait suivre sur la carte, semblable à un immense serpent déroulé, avec sa tête dans la mer, son corps au repos s'incurvant indéfiniment sur une vaste contrée, sa queue se perdant dans les profondeurs du pays. Et tandis que je la contemplais sur une carte à la devanture d'un magasin, elle me fascina, comme un serpent fascine un oiseau. Je me souvins alors qu'il y avait un gros comptoir, une compagnie commerciale, sur cette rivière. Que diable ! pensai-je, ils ne peuvent faire du commerce sans utiliser des bateaux d'un genre quelconque sur toute cette eau douce des bateaux à vapeur ! Pourquoi ne pas essayer de m'en faire confier un ? Je continuai mon chemin dans Fleet Street, mais je ne pus me débarrasser de cette idée. Le serpent m'avait envoûté.
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Critique de la raison pure
Emmanuel Kant
- Aubier
- Bibliotheque Philosophique Aubier
- 8 Janvier 1992
- 9782700734393
«La raison humaine a cette destinée particulière, dans un genre de ses connaissances, d'être accablée de questions qu'elle ne peut écarter; car elles lui sont proposées par la nature de la raison elle-même, mais elle ne peut non plus y répondre, car elles dépassent tout pouvoir de la raison humaine. Ce n'est pas de sa faute si elle tombe dans cet embarras. Elle part de principes dont l'usage est inévitable dans le cours de l'expérience, et en même temps suffisamment garanti par elle. Avec leur aide, elle s'élève toujours plus haut (comme le comporte aussi bien sa nature) vers des conditions plus éloignées. Mais, s'apercevant que, de cette manière, son oeuvre doit toujours rester inachevée, puisque les questions ne cessent jamais, elle se voit contrainte de se réfugier dans des principes qui dépassent tout usage possible d'expérience, et qui pourtant paraissent si peu suspects que la raison humaine commune elle-même se trouve en accord avec eux. Mais, par-là, elle se précipite dans l'obscurité et des contradictions, d'où elle peut certes conclure que cela doit tenir à des erreurs cachées quelque part, mais sans pouvoir les découvrir, parce que les principes dont elle se sert, comme ils vont au-delà de limites de toute expérience, ne connaissent plus désormais de pierre de touche prise à l'expérience. Le champ de bataille de ces combats sans fin, voilà ce qu'on nomme Métaphysique.»
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Du mode d'existence des objets techniques
Gilbert Simondon
- Aubier
- Philosophie Aubier
- 26 Octobre 2012
- 9782700704280
Comment redonner à la technique le statut qui lui revient dans la culture et comprendre les vraies sources de l'aliénation dont on l'accuse d'être la cause? Trop souvent, en effet, la réalité technique a été jugée selon l'opposition entre contemplation et action, théorie et pratique, loisir et travail. Ces oppositions ne sont pas adéquates, car l'objet technique ne se définit pas essentiellement par son caractère utilitaire, mais par son fonctionnement opératoire. Il faut attribuer à l'objet technique un statut ontologique à côté de celui de l'objet esthétique ou de l'être vivant, en comprenant le sens de sa genèse. Il est alors possible d'étudier les relations de l'homme avec la réalité technique, notamment du point de vue de l'éducation et de la culture. Mais c'est aussi la genèse de la technicité elle-même qu'il faut comprendre, par l'analyse de l'ensemble des relations fondamentales de l'homme au monde. Cet ouvrage d'une extrême originalité a modifié de façon profonde et durable la réflexion philosophique sur la technique et il est devenu depuis 1958 une référence incontournable de la pensée actuelle.
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Les Affinités électives
Johann Wolfgang Von Goethe
- Aubier
- Bilingue Aubier
- 7 Janvier 1993
- 9782700705065
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Othello : - Doucement. Que je vous dise encore un mot ou deux/ Avant votre départ. J'ai rendu à l'État/ Quelques services, cela se sait : n'en parlons plus./ Et quand vous rendrez compte dans vos lettres/ De ces événements malheureux, s'il vous plaît/ Dépeignez-moi tel que je suis : sans atténuer/ Quoi que ce soit, ni l'aggraver par malveillance./ De qui, en ces instants, devrez-vous parler ?/ D'un qui n'aima que trop, bien que sans sagesse,/ D'un être peu enclin à la jalousie, qui, pourtant,/ Manoeuvré, perdit tout de son jugement,/ Jetant, comme le pauvre Indien, à tout venant, la perle/ Qui valait plus que toute sa tribu. D'un homme/ Dont les yeux accablés par la souffrance,/ Bien que peu habitués à verser des larmes,/ Le font avec la même force, précipitée,/ Que l'arbre d'Arabie répand la myrrhe/ Qui, elle, est secourable. Mettez cela par écrit.(Acte V, scène 2.)
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Dialogues avec l'ange (edition integrale) - - un document recueilli par gitta mallasz
Gitta Mallasz
- Aubier
- 4 Janvier 1994
- 9782700728330
«Attention, ce n'est plus moi qui parle !» Par ces mots commence, dans un petit village de Hongrie, une étonnante aventure spirituelle.
En 1943, au coeur de l'Europe déchirée, quatre jeunes gens - Hanna, Lili, Joseph et Gitta - décident d'installer à la campagne leur atelier de décoration.
Éloignés de toute pratique religieuse, mais en quête de vérité, ils souhaitent vivre une vie plus attentive à l'essentiel.
Dès lors, et durant dix-sept mois, des forces de Lumière - que les quatre amis appelleront aussi «Anges» ou «Maîtres intérieurs» - s'expriment de façon régulière par la bouche de Hanna :
«Attention, ce n'est plus moi qui parle !» Ces entretiens brûlants s'achèvent tragiquement par la déportation et la mort de Joseph, Lili et Hanna, juifs tous trois ; Gitta, la seule survivante, entreprend de transcrire mot à mot les messages de l'Ange.
Les petits cahiers où elle a consigné le reportage de cette expérience spirituelle donneront naissance à ce document stupéfiant que sont les Dialogues avec l'ange, publiés pour la première fois en 1976, et traduits depuis dans une quinzaine de langues.
Ce volume est la version intégrale et définitive des Dialogues avec l'ange revue par Gitta Mallasz.
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Comme il vous plaira - ou comment faire tenir en une comédie une usurpation près de tourner au tragique; une pastorale austère où souffle le vent d'hiver; une pastorale plus amène mais où la cour d'amour se fait d'homme à homme, quand celle à qui elle s'adresse est travestie en Ganymède; lequel crée la discorde dans un couple de pastoureaux dont la femme s'éprend d'une femme, faute de savoir qui se cache sous les habits du mystifiant berger; et pour finir, un dénouement en forme de devinette:chacun aura-t-il sa chacune, sur fond de retour à l'ordre politique? Il faut toute la désinvolte insolence de Shakespeare envers les héritages littéraires pour que la forêt des Ardennes chère à Pétrarque devienne une Forêt d'Ardenne ou d'Arden à l'anglaise:un duc exilé y vit en Robin des bois tandis que des amants souffrent de la blessure délicieuse sous des déguisements incongrus; non sans que le genre compassé de la pastorale ne soit bouleversé par la rencontre d'un bouffon rustique et d'un philosophe mélancolique venu nous rassurer:la vie est un théâtre, où tous les hommes ne sont que des acteurs...
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Le duc de Vienne, parti en voyage, a confié la régence au plus digne, le seigneur Angelo. Ce magistrat honnête tombe le masque et va se comporter en abominable tyran, exhumant une loi absurde tombée en désuétude : le seigneur Claudio est condamné à mort pour avoir forniqué avec sa fiancée hors des liens du mariage. Devenu amoureux de la novice Isabella, soeur de Claudio, elle y consent, mais le « retour » du duc, caché à la Cour sous des habits de moine, confondra le régent. Cette pièce, qui fascine tant les metteurs en scène (Lugné-Poe, Brook, Zadek, Braunschweig, Nichet) par sa noirceur festive, est considérée comme le plus sombre des comédies de Shakespeare. Avec la nouvelle traduction de Jean-Michel Déprats qui fait apparaître enfin toute la finesse des jeux de langages et des mots d'esprit, elle devient aussi, sans aucun doute, une des plus brillantes.
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Une histoire du continent africain, des origines de l'humanité aux élections générales de 1994 en République sud-africaine. L'auteur s'est attaché à restituer leurs vertus aux différentes populations et communautés.
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Des textes de l'un des plus grands poètes romantiques britanniques.
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