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Arts et spectacles
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Retour au noir ; le cinéma de la Shoah ; quand ça tourne autour
Alain Fleischer
- Leo Scheer
- 2 Novembre 2016
- 9782756111339
Les images - films et photographies - prises à la libération des camps d'extermination nazis, ont bouleversé notre relation à l'image en général. Elles ont constitué les preuves de ce à quoi il eût été impossible de croire sans elles. Dans Nuit et Brouillard, Alain Resnais en fait un usage exemplaire. Plus problématique est l'évocation de la Shoah dans les films de fiction inévitablement marqués par une mise en scène artistique de l'horreur, laquelle a toujours suscité de sévères critiques.
C'est pourquoi l'accueil unanimement enthousiaste du film de Laszlo Nemes, Le Fils de Saul, qui s'expose aux mêmes reproches que La Liste de Schindler ou La vie est belle peut être interprété comme un symptôme. Un verrouillage théorique a été imposé au public, ralliant des personnalités concernées par le sujet, habituellement en désaccord.
Si Le Fils de Saul est considéré comme le chef-d'oeuvre sur Auschwitz, faut-il comprendre qu'il est temps de s'intéresser à d'autres sujets et que la Shoah est enfin passée de l'Histoire à l'histoire de l'art ?
Écrivain, cinéaste, plasticien, Alain Fleischer a publié plusieurs de ses romans, nouvelles et pièces de théâtre aux Éditions Léo Scheer, ainsi qu'une monographie consacrée à son oeuvre d'artiste, La Vitesse d'évasion (2003).
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" Charles Fréger est né en 1975, il vit à Rouen.
Il a choisi de se confronter à la présence d'autrui à travers la pratique du portrait. Il ne s'agit pas, pour lui, de réaliser des portraits psychologiques ou pittoresques pour donner une image personnalisée ou anecdotique de différents individus. Il préfère aborder les personnes de l'extérieur, par leur inscription sociale. Il va sur le terrain, à la rencontre des sujets, sur le lieu même de leur activité, et, d'une certaine façon, il questionne leur " peau " sociale, c'est-à-dire tout ce qui, d'une appartenance ou d'un choix, se traduit en gestes, tenues, costumes.
Une part repérable de la socialisation passe par la tenue, l'uniforme qui est à la fois, un outil adapté à des activités précises et la marque de reconnaissance d'une identité. C'est dans ce sens qu'il a entrepris ses séries de Portraits photographiques et uniformes, titre générique qu'il donne à son travail. Après ses séries volontairement resserrées Water-polo, Pattes blanches ou Miss, nul mieux que son approche des majorettes n'explicite son projet : entre 1999 et 2001, Charles Fréger a photographié une soixantaine de formations de majorettes sur une aire géographique définie, la région Nord-Pas-de-Calais.
Sa démarche systématique ne vise pas à réaliser une série d'icônes, à la recherche d'une image définitive, emblématique de ce que serait une majorette. Il s'agit au contraire de considérer son sujet comme un tout où chaque image, chaque cadrage, chaque fond choisi, chaque modèle, chaque lieu représenté apporte sa part à l'ensemble du projet. C'est ce qui en explique l'ampleur, la diversité et aussi la subtilité.
Chaque photographie, jouant de la transparence et de la retenue, ajoute une touche au tableau final. Le nuancier des signes et des attitudes dresse une peinture aboutie et éclairante des majorettes aujourd'hui. " Didier Mouchel.
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Les vingt dernières années auront vu se déplacer nombre de frontières artistiques.
Inquiété dans son support, ses enjeux, son histoire, le cinéma aura été l'un de ces noeuds critiques. Ces questions sont aujourd'hui particulièrement sensibles au croisement de l'art contemporain et du cinéma. En collaboration avec le Groupe de recherches et d'essais cinématographiques et la délégation aux Arts plastiques, la programmation pointligneplan présente régulièrement depuis 1998 un ensemble d'oeuvres singulières d'artistes et de cinéastes.
Cet ouvrage rassemble l'ensemble des textes publiés à l'occasion de chaque séance afin de contribuer à une meilleure définition de ce territoire.
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La défaite du rouge-gorge - 2001 - 23 minutes Lucie est une jeune femme d'une trentaine d'années, timide et introvertie.
Au cours d'une fête, elle rencontre Bertrand dont elle s'empresse de tomber amoureuse. Impatiente de vivre le grand amour, elle projette sur lui la foule de ses espoirs et de ses attentes. Portraits filmés (extrait) - 2002 - 1 min. 04. Collection Fonds national d'art contemporain. Face caméra, douze personnes racontent chacune un souvenir. Chamonix - 2002 - 13 minutes Réalisé à la suite des Portraits filmés, Chamonix reprend le même dispositif sur le mode fictionnel : neuf souvenirs réunis sont interprétés par des comédiens.
Ritratti (extrait) - 2003 - 1 min. 34. Une version italienne des Portraits filmés tournée à Rome.
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Sans le baroque, la musique serait une erreur
Thomas A. Ravier
- Leo Scheer
- 3 Octobre 2018
- 9782756112503
« Ceci n'est pas un traité musicologique mais les mémoires d'un auditeur libre venu renier le testament musical de cette humanité nocturne qui va de Wagner à Daft Punk. Et poser une fois pour toutes la question : comment des ténèbres du xxe siècle a pu surgir la lumière de Monteverdi, Purcell, Lully, Vivaldi, Bach, Haendel... et tant d'autres ?
Fallait-il que chute monstrueusement le genre humain pour mériter d'entendre, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la voix miraculeuse d'Alfred Deller ? Le chaos assourdissant de ce monde serait-il le détonateur de ce retour en grâce de la voix qu'incarnent la Billie Holiday de Versailles Agnès Mellon ; la reine du jour Sandrine Piau ; la gitane de Pleyel Patricia Petibon ; la comète Jaroussky et ses coruscantes coloratures ?
«Sans la musique, la vie serait une erreur» disait Nietzsche. Rectification : sans le baroque, la musique serait une erreur ! »
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Exercice stylistique et non pas cinéphilique dans lequel l'auteur dévoile les ressorts fantasmatiques du maître à suspens à partir du rôle accordé à quatre de ses actrices fétiches (Eva Marie Saint, Grace Kelly, Kim Novak, Tippi Hedren).
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Icones - photographies de la collection claude berri
Collectif
- Leo Scheer
- 9 Juillet 2003
- 9782914172943
Collection de photographies appartenant à Claude Berry et qui comprend les oeuvres de 33 artistes (B. Abbott, Brassaï, G. Hugnet, R. Ubac, C. Brancusi, etc.). Cet album est publié à l'occasion de la présentation de l'exposition Icônes, photographies de la collection Claude Berri à Arles dans le cadre des Rencontres de la photographie en 2003.
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Théories tentatives ; considérations relatives à certains aspects de quelques problèmes
Eric Duyckaerts
- Leo Scheer
- 3 Mai 2007
- 9782756100814
suivant son fil d'ariane, éric duyckaerts expérimente l'errement (de sa pensée), convoquant tour à tour de grands noms de la culture classique (le vinci, le corbusier...) et des héros populaires (tintin, trenet...).
ici il réfléchit sur le mystérieux phénomène du mouvement des astres, là il interroge la pertinence de la mesure en art, ailleurs il dessine une esthétique de la promenadologie - où le vagabondage prend sa forme la plus concrète. ce recueil composé de six textes constitue une réflexion sur la nature labyrinthique du savoir, à travers la philosophie, l'oeuvre d'art ou encore la mathématique, dont le point de départ est le plus souvent un questionnement sur les mots.
théorie des ensembles, paradoxes, métaphores, inventions plastiques... : une érudition plaisante et ludique qui, à l'instar des performances de l'artiste, cherche à décoder le langage, à mettre en relief les modes d'appréhension d'une réalité foisonnante, sans jamais se départir d'humour et de fantaisie.
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Boombass, une histoire de la french touch
Hubert Blanc-francard
- Leo Scheer
- 25 Août 2021
- 9782756113548
Chez les Blanc-Francard, la musique est une affaire de famille. Le père, Dominique, est un ingénieur du son et producteur de studio star, qui a travaillé avec les plus grands : David Bowie, Elton John, Serge Gainsbourg, Julien Clerc, Michel Delpech...
L'oncle, Patrice, a été, notament, directeur des programmes d'Europe 1, directeur du Mouv', producteur de l'émission culte Les enfants du rock... Le frère est le chanteur Sinclair. Hubert Blanc-Francard a, lui, créé, avec Philippe Zdar, le duo Cassius.
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Aucune figure de l'histoire du cinéma n'a été à la fois vilipendée et adulée comme Roberto Rossellini (1906-1977). Fondateur du néoréalisme avec Rome ville ouverte, inventeur du cinéma moderne avec Paisà, précurseur de la Nouvelle Vague avec Voyage en Italie, pionnier d'une télévision utopique avec La Prise de pouvoir par Louis XIV, il a été le héros d'un cinéma né de la sensibilité et de l'intelligence de l'individu, indépendant des clichés et de l'industrie.
Cette biographie, la première du cinéaste, fait découvrir un homme de passions, charmeur irrésistible, intellectuel cosmopolite, homme de la Renaissance et du XXe siècle, maître à penser, aventurier romain, qui a le premier affirmé que le cinéma était affaire de morale. Tag Gallagher a passé quinze ans à enquêter sur la réalisation et la réception - tumultueuses toutes deux - des films de Rossellini, parlant à tous ceux qui l'ont connu. Sa recherche dissipe bien des mythes de l'histoire du cinéma. Rossellini a vécu intensément dans le présent; sa vie et ses films sont inséparables. Vittorio Mussolini, Anna Magnani, Federico Fellini, Ingrid Bergman, François Truffaut, Jean Rouch et bien d'autres sont parmi les personnages qui croisent son chemin. Auteur de l'étude critique John Ford, The Man and His Films, saluée comme le meilleur livre sur Ford, Tag Gallagher publie en France dans les revues Trafic et Cinéma.
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JEAN EUSTACHE appartient à la génération des réalisateurs français restés en marge de la Nouvelle Vague des années 60 et 70. Il est pourtant l'un des cinéastes les plus talentueux, unanimement reconnu par la cinéphilie, à la manière de Maurice Pialat.
Il était donc naturel de poursuivre avec lui la collection des dictionnaires consacrés à des cinéastes, sorte de monographies dynamiques qui permettent de cerner une oeuvre et un artiste par l'intermédiaire d'entrées (écrites par une quinzaine de critiques cinéma) aussi diverses qu'un film, un acteur, un thème, un élément de la vie privée, un ami, une maîtresse... Pour découvrir Jean Eustache et sa filmographie, aussi dense qu'exhaustive en raison de sa fin prématurée (le cinéaste s'est donné la mort à 42 ans), il s'agit de convoquer ses principaux chefs-d'oeuvre (La Maman et la Putain, qui fit scandale à Cannes en 1968, Mes petites amoureuses, Une sale histoire ou Les Photos d'Alix), ses collaborateurs, comme Jean-Pierre Léaud ou la photographe Alix Cléo-Roubaud, ses amis, tels que l'écrivain Jean-Jacques Schuhl, une référence du type « cinéma de Murnau », un principe formel, comme le naturalisme, ou encore un élément central dans sa vie (le whisky, sa compagne d'un temps, Catherine Garnier, qui deviendra le personnage interprété par Bernadette Laffont dans La Maman et la Putain, et qui se suicidera après la projection du film...).
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Ce numéro mène l'enquête : tout en croisant l'évolution de quelques grands noms du cinéma d'auteur, tels que Varda, Moretti, il s'aventure vers de nouveaux territoires : écoles d'art, vidéo numérique, expérience de cinéma sauvage affranchi de toute logique culturelle dont F. Deligny avait déjà donné l'exemple dans les années 70.
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Il parait que le cinéma est le Septième Art : c'est du moins ce qu'affirme un célèbre calcul du début du vingtième siècle.
Mais le cinéma change, sous nos yeux. Son histoire, et sa géographie, ont été depuis vingt ou trente ans très tourmentées. L'Art aussi change, et ce que nous offrent les musées aujourd'hui n'a plus grand-chose de commun avec ce que proposaient même les galeries d'avant-garde du début du vingtième siècle. Pourtant, la question régulièrement continue de se poser, et on continue de comparer le cinéma aux arts plus ou moins établis, et de vouloir démontrer encore et toujours qu'il fait bien partie de la société des Arts.
On trouvera, dans ce recueil de vingt-cinq conférences tenues en 2001-2002 au Collège d'Histoire de l'Art Cinématographique à la Cinémathèque française, des études inédites sur les relations du cinéma aux arts traditionnels - la peinture encore et toujours, mais aussi, la littérature ou l'opéra. On y découvrira que l'idéal de la " synthèse des arts " s'est aujourd'hui transformé en une pratique de la circulation et du remodelage, de l'expansion et du pastiche, qui resitue le cinéma dans l'espace artistique, mais tout autrement.
Chemin faisant, on aura rencontré une bonne douzaine de propositions particulières visant à démontrer, à affiner, voire à contester ou à rendre absolument paradoxale, la définition du cinéma comme art, et on aura eu l'occasion de s'apercevoir que, sous différents vêtements et dans des contextes infiniment divers, la question n'a guère lâché les cinéastes (et encore moins les critiques). " Septième Art " n'est sans doute plus guère qu'une étiquette.
Mais interroger cette étiquette, c'est forcément traverser l'Histoire - et cela, jamais, ne sera infécond.
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Les cahier de la 5e feuille Tome 3
Julien Blaine
- Leo Scheer - Al Dante
- 4 Novembre 2003
- 9782847610352
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En pure perte Jacques Aumont : Lointaines vanités. Présentation de Hong Sang-sou Émile Breton : Dans les angles morts du temps.
Les Jours où je n'existe pas, Jean-Charles Fitoussi Marie Borel : Une pensée en mouvement.
Cinépoèmes et films parlants, Pierre Alferi Alain Bergala : Les yeux ouverts, les yeux fermés.
La Maison est noire, Forough Farrokhzad Stéfani de Loppinot : Le choc des titans. Un feu, Ebrahim Golestan Gabrielle Hachard-Sébire et Matthieu Orléan : Spendeurs méconnues du cinéma iranien des années 1960. Autour de Kamran Shirdel Foule aveugie et salle obscure Armer les âmes. Rembrandt, Hans Steinhoff Les Yeux dans les yeux, Johnny Guitar, Nicholas Ray Ce qui me travaille. L'expérience interdite. À propos et à partir d'un livre, 26 secondes : l'Amérique éclaboussée Sagesse et perversion.
Le remontage et la culture cinématographique soviétique des années 1920
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Pourquoi pas tout de suite ? La reponse
fut : trois minutes, le temps du déclic à
l'icône. Le temps que le réel se révèle sur
un polaroid.
Or trois minutes, c'est bref comme c'est
interminable, chacun l'éprouve. La chimie
opère, et ces photographies instantanées
ne seront ni exactes, comme on le croit, ni
éphémères, comme on le croit. La vitesse
de leur apparition ne réduit pas leur
espérance de vie.
Vingt-cinq ans de compagnonnage avec le
SX-70 Land Camera AutoFocus montrent
plutôt comme les images du monde, leur
durée, nous restent imprévisibles.
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Un homme s'avance au coeur d'une forêt.
Il regarde et il écoute, tout entier présent au spectacle du monde, mais présent tout autant à l'intimité de sa ténèbre intérieure qu'il n'a jamais cessé de scruter. Et il a tout à fait perdu le sens du temps lorsque résonne soudain le signal de l'heure du Chien - gémissement et suffocation d'un amour dont toute la grâce est d'être contre-nature. Là où douleur et jouissance, grandeur et abjection ne sont plus qu'un, l'extase est à la bête autant qu'à l'humain.
C.L.-C.
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L'auteur présente dix-sept villes américaines, choisies parce qu'elles sont les homonymes de villes situées hors du pays : Florence, Rio, Oxford, Canton, Amsterdam, Bombay, Syracuse, Rome, Mexico, Lima, Versailles, Delhi, Berlin, Paris, Stockholm, Jericho, Bagdad.