« Nous décampâmes. Nous partîmes vers les horizons, avec une fièvre dont nous pensions que l'accumulation de kilomètres serait l'antidote alors qu'elle s'en révéla l'excitant. Mais le mouvement apaisait quand même quelque chose. Il atténuait notre mélancolie de n'avoir rien fait de nos vies, d'être né trop tard et d'avoir tout raté. Nous n'étions pas des lansquenets, nous avions manqué l'embarquement sur les galions pirates, nous ne rejoindrions jamais la forêt de Sherwood. Que restait-il ? Les mobs, mon pote. Nous avons alors roulé sur la Terre. En Inde, en Russie, en Finlande, au Bhoutan, en Mongolie et en Sibérie, en Chine, en Serbie, au Chili, en Asie centrale et au Népal, à Madagascar et en Asie du sud-est. » L'aventure comme art de vivre. Embarquez avec Sylvain Tesson et Thomas Goisque pour vingt-cinq ans de chevauchées autour du monde : une rafale d'oxygène et de liberté !
Andrew Birkin s'est passionné très tôt pour la photographie, documentant d'abord la vie de sa petite soeur Jane (ils ont un an d'écart), puis celle de son couple avec Serge Gainsbourg, dont il fut l'intime jusqu'à leur séparation en 1980, date à laquelle il abandonne son appareil photo pour la caméra. Il constitua ainsi un album de famille unique en son genre, donnant un point de vue inédit sur la vie de ce couple mythique et de leurs enfants Kate et Charlotte. Dans cet ouvrage il dévoile plus de 900 images soigneusement choisies et pour la plupart inédites... où l'on croise également, au détour de ses nombreuses vies de scénariste, réalisateur et écrivain, Stanley Kubrick dont il fut l'assistant sur 2001, l'odyssée de l'espace ou encore les Beatles avec qui il travailla pour leur premier film.Un voyage à travers les années pop en compagnie de Jane & Serge.
Des années 1960 jusqu'au début des années 2000, Alain Dister a documenté la contre-culture américaine, en tant que rock critic, écrivain et photographe.Des coulisses de concerts aux communautés, des vastes paysages aux interstices urbains, il s'est intéressé à tout ce qui échappait à la lumière des projecteurs officiels.Son regard, graphique et singulier, a été celui d'un homme curieux de son époque, en quête de partage, celui d'un « passeur culturel », entre pays et entre générations. Libre et lucide. Toujours en éveil sur les émergences. Attentif à l'horizon sur lequel apparaissent ses rencontres. Toujours fraternel, un oeil sur les marges.Cette plongée dans les archives d'Alain Dister, en grande partie inédite, déploie le cheminement stylistique de son oeuvre documentaire pour offrir un portrait saisissant de la société américaine et de sa jeunesse sur près d'un demi-siècle.
Cuba a longtemps été au carrefour du monde : un point de rencontre privilégié entre l'Europe et les Amériques. Dans les années 1930, l'écrivain cubain Lezama Lima avait ainsi accueilli la poétesse espagnole Maria Zambrano en lui disant : « Vous êtes ici dans les retrouvailles, dans la coïncidence et dans les îles. Vous êtes sur le chemin des illuminations caraïbes où tout se résout dans la lumière... » Ce livre unique, sous la forme d'un beau livre très graphique, raconte pour la première fois l'histoire extraordinaire de cette île au coeur des caraïbes, sous l'angle inédit de la musique et de la littérature : la mythique Cuba comme on ne vous l'a jamais racontée !L'histoire en images de la mythique Cuba à travers sa musique et sa littérature : le livre de l'émission à succès de France Musique « Carrefour des Amériques ».
« En 1913, Apollinaire descendait de la Butte Montmartre avec mon père [le célèbre critique d'art André Warnod] lui récitant ses premiers vers d'Alcools. Ils retrouvaient Paul Fort, André Salmon, Max Jacob à La Closerie des Lilas où des joutes de poésie occupaient toutes les nuits. L'arrivée en masse des artistes d'Europe centrale, des Américains, Japonais, Italiens attirés par la France, constituait un melting-pot. « L'École de Paris » était née : les étrangers apportaient leurs traditions, les Français, leurs musées et leur liberté... » Jeanine WarnodAu début du XXe siècle, tous les boulevards du monde convergèrent vers Montparnasse, drainant des artistes aux mille parcours. Ces fils de l'exil vont poser leur valise près du carrefour Vavin où s'exprimera un langage commun : la création. Ce livre unique en son genre raconte dans son extraordinaire globalité ce moment singulier dans l'histoire pendant lequel un quartier de Paris devint la capitale mondiale de l'art. Lu et approuvé. Télérama Une jolie traversée [...] doublée d'une superbe galerie de portraits [...] le tout richement illustré de photos anciennes. Le Monde
Cet ouvrage unique invite à remonter le cours du Nil et de l'histoire égyptienne à bord d'un monument historique flottant, le dernier navire à vapeur croisant encore en Haute-Égypte : le Steam Ship Sudan, seul survivant d'une flottille établie par Sir Thomas Cook au début du XXe siècle. Un bateau centenaire, tout de bois et de cuivre, sur lequel a vogué la grande société européenne et américaine - archéologues, diplomates... et écrivains (c'est à son bord qu'Agatha Christie a situé l'intrigue de Mort sur le Nil).Une traversée hors du temps le long des rives bibliques et des grands sites de l'Égypte antique, au rythme délicat du navire...Une iconographie unique : des portfolios anciens et contemporains célébrant les trésors de l'Égypte, ses sites, son artisanat, ses grands personnages anciens et actuels, son patrimoine, etc.Le mythe des croisières sur le Nil en images.
«J'ai été arrêté un jour dans une rue par un expert spécialisé en attributions de peintures du XIXe siècle. Il savait que j'avais parlé des Arts incohérents dans l'un de mes livres et voulait me dire qu'il avait trouvé dans une malle vingt-deux oeuvres de ces fameux anartistes! Pendant plus d'une dizaine d'années, ces Incohérents ont réalisé des expositions à Paris où l'humour, la drôlerie, la farce, l'ironie, la dérision ont mené le bal en générant la révolution qu'effectue un jour Marcel Duchamp. Car les premiers ready-made, ce sont eux - un rideau de fiacre exposé par Alphonse Allais. Le premier monochrome, c'est eux -Alphonse Allais et Pierre Bilhaud signent une Première communion de jeunes filles chlorotiques par un temps de neige (1883) qui est un simple bristol blanc... Les premiers happenings, ou les premières oeuvres conceptuelles, ce sont aussi eux. Duchamp et Breton connaissaient ce courant esthétique révolutionnaire dont seuls subsistent les catalogues dont on aurait même pu penser, tant leur délire était grand, qu'ils étaient eux-mêmes des oeuvres conceptuelles d'expositions n'ayant jamais eu lieu! Nous savons désormais que ça n'est pas le cas.» Michel Onfray
Depuis la préhistoire, avec l'apparition des venus hottentotes, la femme a été le centre et le support de tous les fantasmes. Déesse ou putain, vierge ou sorcière, virago ou odalisque, elle a été mise en scène, allumée, surexposée : son corps, toutes les parties de son corps, et son visage, à travers un regard essentiellement masculin.
La première partie de cet ouvrage - La femme regardée - va jusqu'au moment où Courbet et Manet vont révolutionner le regard, la seconde - Les femmes qui nous regardent - jusqu'aux années 60 et la troisième - Ces femmes qui se regardent - débute avec les années 1970, quand s'est opérée une révolution majeure pour les femmes artistes qui désormais se représentent elles-mêmes. C'est donc aussi à une histoire de l'évolution du statut de la femme que ce livre convie, comme un voyage au Pays de l'émancipation sexuelle et politique, de Camille Claudel à Louise Bourgeois, et de Frida Kahlo à Cindy Sherman.
"JE SUIS UNE FEMME. TOUT ARTISTE EST UNE FEMME.».
PICASSO.
« L'Histoire et le Patrimoine, nous voici au coeur de mes deux passions que je suis heureux de partager avec vous dans ce livre qui me tient tout particulièrement à coeur. Au fil des années, en présentant mes émissions « Secret d'Histoire » ou « Le Village Préféré des Français », j'ai pris conscience de l'enjeu crucial de défendre le patrimoine national. Lorsque le département d'Eure-et-Loir m'a proposé fin 2012 de racheter l'ancien Collège royal et militaire de Thiron-Gardais, je n'avais pas le droit de me dérober à cet exaltant défi, d'autant que les bâtiments étaient à l'abandon total depuis huit ans... C'est cette mission que je me suis assigné, me sentant davantage dépositaire que propriétaire. Je suis très heureux de partager cette folle aventure avec vous et de vous ouvrir les portes de ce Collège Royal où j'habite désormais, au coeur de cette magnifique région du Perche dont ce livre célèbre les trésors et l'art de vivre. » Stéphane BernStéphane Bern nous ouvre les portes de chez lui : l'histoire et la magie du lieu qu'il a restauré... Et toutes ses bonnes adresses !
« Savoir que des sociétés de femmes existent et les découvrir constitue en soi une forme d'espoir. ».
Laure Adler.
«Dans nos sociétés dites modernes, l'égalité des sexes est loin d'être acquise. L'image des femmes reste encore trop souvent associée au «sexe faible». Pourtant, dans certains endroits du monde, il en va autrement. Pendant dix ans, je suis allée à la rencontre de femmes qui structurent la vie économique et sociale de leur communauté, tout en assurant la transmission de la lignée, du nom, du patrimoine et de la culture. Ce livre est une invitation à entrer dans ces dernières «sociétés de femmes» : un voyage à la rencontre de dix communautés aux quatre coins du monde, de la Bretagne à la Chine, ou encore des Comores au Mexique. Si chacune possède ses rituels imprégnés de l'histoire de son pays, elles ont un point commun : les femmes, les mères en sont le centre. Elles sont considérées comme les égales des hommes même si elles ne détiennent pas le pouvoir politique.
Elles ne sont donc pas à la tête... mais au centre.».
Nadia Ferroukhi.
En 2014, des artistes du monde entier s'étaient retrouvés sur l'île tunisienne de Djerba, au coeur de la Méditerranée, pour créer le premier musée de street art à ciel ouvert. Huit ans après, l'aventure continue avec plus de 60 nouveaux artistes nouveaux artistes ! Découvrez les oeuvres inédites de Shepard Fairey, Invader, Hush, INTI, Cryptik...« Djerbahood, musée idéal du street art. » La Croix« Djerbahood, la revanche du street art. » Nouvel Observateur« Quand le street art réveille une bourgade endormie » Huffington Post« Djerbahood : le printemps tunisien du street art. » France Info« Djerbahood : « les Titans du Street art en Tunisie. » Radio Nova« Djerbahood, quartier d'été du street art. » Art and Daily Fix« Street art : le projet fou nommé Djerbahood. » Artistok rezo
"L'art contemporain est une langue à laquelle il faut être initié de la même manière qu'il faut l'être à toute oeuvre d'art quelle qu'elle soit, quel qu'en soit le siècle. On ne comprend pas plus facilement le portrait de Louis XIV par Hyacinthe Rigaud si l'on ignore la symbolique de l'époque que le bouquet de tulipes de Jeff Koons si l'on ne se sait rien de son combat LGBTQ+ dans notre temps.
Je voudrais effectuer le chemin qui va des premières traces d'art (Lascaux 20.000 ans environ) jusqu'au fameux bouquet de Jeff Koons (2019), autrement dit de la préhistoire à nos jours, afin de lutter contre les oiseaux de malheur pour qui l'art est mort, le Beau y aurait toujours fait la loi et ne le ferait plus, à quoi il faudrait ajouter que, selon eux, la totalité de l'art contemporain mériterait la poubelle. Le Beau a été un souci récent dans l'histoire de l'art et il a cessé de l'être assez rapidement - quelques décennies entre l'invention du mot esthétique en 1750 sous la plume de Baumgarten et celle de la photographie en 1826. Arguer, donc, que l'art contemporain ayant cessé d'être Beau, il ne serait pas légitime de parler d'art, s'avère une sottise." Michel ONFRAY.
Une brève - mais magistrale - histoire de l'art, de la préhistoire à nos jours, par Michel Onfray, qui donne les principales clés pour comprendre et s'initier à l'art.
La première monographie sur l'artiste multi-disciplinaire qui se cache derrière le bureau « boomerang », icône du design pop.De Maurice Calka, les amateurs de design connaissent le bureau aux rondeurs colorées, sorti en 1969. Mais la plupart ignorent l'étendue et la variété du travail de cet artiste inclassable, Premier Grand Prix de Rome de sculpture 1950. Designer et sculpteur, donc, mais aussi dessinateur, architecte et urbaniste, Maurice Calka est l'inventeur d'un art pour tous. Dans la France des années 1950 à 1990, cet éternel optimiste a cherché à embellir autant les intérieurs que les places publiques en inventant ses propres techniques. Avec le même enthousiasme, il a tapissé murs et sols des palais officiels ou des cités de banlieue de ses mosaïques colorées, expérimenté le béton moulé, osé l'inox soudé. Il a posé des sculptures dans des églises, égayé le périph' parisien de papillons géants, décoré mairies et centres commerciaux. Maurice Calka, c'est aussi un projet de pont habité et même une Renault 5 cabriolet. Son travail l'a mené de Paris à Addis Abeba, de Vélizy à La Réunion. Le découvrir, c'est se plonger dans la vie artistique française de la seconde moitié du XXe siècle, ses grands projets, ses débats passionnés sur la place de l'art dans la ville, son utopie du beau pour tous.
Un voyage terriblement sublime et mélancolique. HistoriaÀ quoi ressemblerait la terre si l'homme disparaissait subitement ?Romain Veillon parcourt le monde pour photographier les lieux abandonnés. Il montre et détaille comment ils se dégradent et pourrissent, retournant petit à petit à la nature. Ces images fascinent comme les grands tableaux de ruines du XVIIIe siècle car elles reflètent notre propre finitude et la fragilité de nos civilisations, rappelant ainsi la nécessité d'une vie harmonieuse avec notre habitat, qui ne pourra résister longtemps à la pression écologique que l'Homme lui fait subir.
Un texte très documenté accompagne les trois grandes parties du livre 1. Au commencement, l'abandon / 2. Le pourrissement s'installe / 3. La nature reprend le dessus , décrivant de manière très précise, sur la base des études les plus récentes, ce que deviendrait le monde... « sans nous ».« Vive l'éternel retour ! Vive le Green Urbex !
Il y a bien une vie après la mort : les pissenlits. »Sylvain TESSON
L'exploration urbaine (urbex) - ou visite illégale de sites abandonnés - connaît un engouement mondial. Les urbexeurs suscitent une attention croissante des médias: reportages, documentaires et enquêtes se multiplient sur un univers qui fascine et inquiète à la fois.Urbexeur lui-même, Nicolas Offenstadt décrypte ce mouvement et défend une certaine pratique avec ses règles et son éthique. Ce livre se veut à la fois la première synthèse sur le sujet et un plaidoyer pour un usage raisonné, collectif et savant de la pratique. Il entend présenter pour la première fois l'ensemble du mouvement urbex, les motivations des urbexeurs, dans leur variété, les règles et les codes qu'ils définissent. Il décrit également la pratique même, au ras du terrain, et réfléchit enfin à l'immense enjeu patrimonial que l'urbex représente, à ce qui se joue dans notre rapport contemporain au passé, à l'aventure et à l'interdit. Nicolas Offenstadt propose ainsi un livre unique s'appuyant sur des analyses documentaires approfondies et une pratique réfléchie.
« Se raconter est une drôle d'affaire . . . Dans un projet comme celui-ci, l'auteur fait une promesse : laisser le lecteur entrer dans sa tête. C'est ce que j'ai essayé de faire au fil de ces pages. » BRUCE SPRINGSTEEN En 2009, Bruce Springsteen et le E Street Band jouent à la mitemps du Super Bowl. L'expérience est tellement grisante que Bruce décide d'écrire à ce sujet. C'est ainsi qu'a commencé cette extraordinaire autobiographie.
Au cours des sept années écoulées, Bruce Springsteen s'est, en secret, consacré à l'écriture de l'histoire de sa vie, apportant à ces pages l'honnêteté, l'humour et l'originalité qu'on retrouve dans ses chansons.
Il décrit son enfance, dans l'atmosphère catholique de Freehold, New Jersey, la poésie, le danger et les forces sombres qui alimentaient son imagination, jusqu'au moment qu'il appelle Le Big Bang : la première fois qu'Elvis Presley passe à la télévision, au Ed Sullivan Show. Il raconte d'une manière saisissante l'énergie implacable qu'il a déployée pour devenir musicien, ses débuts dans des groupes de bar à Asbury Park et la naissance du E Street Band. Avec une sincérité désarmante, il raconte aussi pour la première fois les luttes personnelles qui ont inspiré le meilleur de son oeuvre et nous montre que la chanson Born to Run révèle bien plus que ce qu'on croyait.
Born to Run sera une révélation pour quiconque apprécie Bruce Springsteen, mais c'est bien plus que le témoignage d'une rock star légendaire. C'est un livre pour les travailleurs et les rêveurs, les parents et les enfants, les amoureux et les solitaires, les artistes, les dingues et quiconque ayant un jour voulu être baptisé dans les eaux bénies du rock'n'roll.
Rarement un artiste avait raconté son histoire avec une telle force et un tel souffle. Comme nombre de ses chansons (Thunder Road, 'Badlands, 'Darkness on the Edge of Town, The River, Born in the USA, The Rising, The Ghost of Tom Joad, pour n'en citer que quelques-unes), l'autobiographie de Bruce Springsteen est écrite avec le lyrisme d'un auteur/compositeur singulier et la sagesse d'un homme qui a profondément réfléchi à ses expériences.
« À nous deux Paris ! C'est ce qu'on dit dans les romans, dans les poèmes, dans les films, dans les chansons. De tout temps, jeunes Rastignac, venus de loin ou de tout près, on a rêvé cette ville avec la force de ceux qui se croient tout permis... À nous deux ! On s'y est écorché les genoux, râpé les mains, on s'y est émerveillé... On y a bu des cafés interminables pour faire durer les quelques sous qu'on avait en poche, on y a été fille, femme, on y a été amoureux... À nous deux ! On a remis des pièces dans le flipper, on a relevé les manches, fermé les poings, on a ouvert les bras, tendu les mains, on a lancé des pavés dans la mare, des mots dans l'arène, on a ri, on a pleuré, on a été meurtri parfois, déçu aussi. Alors on s'éloigne, on tourne les talons... Mais quand on revient, c'est toujours pareil, on se dit que c'est beau, que ça vaut le coup, qu'ailleurs ne vaut pas ici, et on soupire, et on replonge. C'est reparti pour un tour... »
« Parce qu'une image vaut parfois mieux que mille mots, ce livre est un guide de méditation illustré, un musée imaginaire de la conscience, une invitation au voyage au coeur de l'esprit humain à travers l'art. ».
Soizic Michelot.
Donner à voir ce qui est invisible pour les yeux, figurer la rencontre avec son propre esprit, le face à face avec ses émotions, dépeindre le silence, les méandres de la pensée ou illustrer la compassion sont autant de défis relevés par cet ouvrage.
Jérôme Bosch, Gustave Courbet, Pina Bausch, Space Invader, Goya, Fabienne Verdier, Banksy, Claude Monet, René Magritte, Hokusaï, Masao Yamamoto, Jackson Pollock, Tadao Ando, Jiro Taniguchi, Gerhard Richter, Voutch, Mark Rothko... À travers une sélection de 100 oeuvres, Soizic Michelot invite de façon inédite à s'immerger dans l'univers de la pratique méditative.
Le premier livre d'art de méditation : une nouvelle approche pour faire l'expérience de la pleine conscience.
À l'approche des nazis en 1941, André Breton et les surréalistes réfugiés à Marseille continuent à pratiquer l'art du jeu. Ils réinventent le tarot, dont ils conservent le principe des séries mais transforment les dénominations et les figures. Rebattant à nouveau les cartes, Sylvie Germain propose dans ce livre son propre jeu pour évoquer Marseille à travers de brefs tableaux. Un texte kaléidoscopique, d'une grande finesse, embrassant pourtant la ville dans toute son ampleur, sa diversité, son passé et sa modernité, entre histoire et mythologie.
Une iconographie inédite : cartes originales des surréalistes (Max Ernst, André Breton, Victor Brauner ou encore André Masson), images d'archives et photographies contemporaines de Tadeusz Kluba.
Un après-midi de septembre 1925, une jeune Mexicaine de dix-huit ans voit l'autobus dans lequel elle a pris place percuté par un tramway. La colonne vertébrale brisée, elle mettra deux ans avant de pouvoir remarcher. Belle, indépendante, vive, elle se marie en 1929 avec Diego Rivera, le célèbre peintre muraliste. Elle s'appelle Frida Kahlo. Ce livre est son histoire.
Recommandant, pour vivre, de ne pas fermer les yeux à la laideur mais au contraire de les ouvrir « pour regarder ainsi la naissance d'une beauté terrible », elle invente une autre réalité. Torturée par la douleur physique, mais portée par ses engagements politiques et ses amours tumultueuses, elle construit au fil des années une oeuvre picturale puissante et singulière. Sa dernière toile, Viva la Vida, est un hymne à la joie de vivre et à la lumière: « Pourquoi voudrais-je des pieds, demande-t-elle, puisque j'ai des ailes pour voler ?
Toutes les photographies ainsi que le film de Gisèle Freund sont issus des collections de l'IMEC, coéditeur de cet ouvrage.
« HS. Kaputt. Finito. Arrêtons les frais. Le cinéma français agonise sous nos yeux. Il est à peine l'ombre de lui-même. Bientôt, on punira les enfants qui n'ont pas fini leurs devoirs en les obligeant à regarder les nouveautés. C'est ainsi, le plaisir est devenu une corvée. Si tu n'es pas sage, tu iras voir le dernier Ozon. »
Ce livre raconte le destin d'un grand château de campagne qui traverse l'histoire de France : il connaîtra au Moyen-Âge les conflits entre Louis XI et Marie de Bourgogne (Chrétien de Digoine y laissera sa tête), la Révolution française, Napoléon, la Restauration, les deux guerres mondiales, du sang et des larmes... mais aussi les visites hautes en couleurs de Sarah Bernhardt, de Jacques Offenbach et des frères Goncourt. Sauvé et restauré par Jean-Louis Remilleux qui lui a redonné tout son lustre, le château de Digoine est révélé pour la première fois dans ce livre qui dévoile tous ses trésors.
Il a mis son génie dans sa vie et prodigué son talent dans une oeuvre multiple et immense qui a fait de lui l'un des chanteurs populaires les plus aimés du public. Pendant plus de vingt ans, Gainsbourg fut un spectacle permanent. L'insolence de ses dons, son art inimitable de la provocation, ses excès insupportables et ses générosités extrêmes composaient un personnage qui fascine encore dix ans après sa mort.
Historiographe passionné et quasi attitré, Gilles Verlant se souvient de tout, sait tout sur l'auteur de " La javanaise ", les galères d'un jeune juif russe émigré, la carrière du mélodiste et du poète, tous les films, toutes les femmes, toute la vie d'un artiste sulfureux et adulé qui a marqué l'air d'une époque et le climat d'une société.
Si cette biographie est définitive c'est parce que Serge faisait confiance à Gilles Verlant, son biographe préféré, le seul qui ne l'ait jamais trahi, qui l'ait interviewé dès 1980 et jusqu'à octobre 1990, quelques mois avant sa mort.
« Bons temps roulés » vient de l'expression « Laissez les bons temps rouler » (d'origine canadienne francophone), symbole même de l'esprit de La Nouvelle-Orléans. Festive, flamboyante, la légendaire reine créole de la basse Louisiane fut en effet le chaudron de tous les bouillons de cultures et de tous les métissages de musiques, de couleurs, de saveurs pimentées... Bernard Hermann parvint à en capturer l'âme comme personne ne l'avait encore fait. Ses images de la « Vieille Reine créole », d'une rare intensité, sont révélées dans ce livre pour la première fois.
Inclus : La « bande originale » du livre accessible en streaming.
Cet ouvrage a reçu le soutien de l'HÔTEL LE MATHURIN grâce à qui une exposition itinérante va traverser deux fois l'océan Atlantique :Paris, du 19 au 25 novembre 2015 à l'hôtel Le Mathurin (43 rue des Mathurins 75008 Paris) ;La Nouvelle Orléans, en février 2016 pour le carnaval à l'Université de Louisiane ;Vincennes, en septembre 2016 à l'Hôtel de Ville pour l'édition spéciale Etats-Unis du Festival America.