« En ces temps de misères omniprésentes, de violences aveugles, de catastrophes naturelles ou écologiques, parler de la beauté pourrait paraître incongru, inconvenant, voire provocateur. Presque un scandale.
Mais à cause de cela même, on voit qu'à l'opposé du mal, la beauté se situe bien à l'autre bout d'une réalité à laquelle nous avons à faire face.
Nous sommes donc convaincus qu'au contraire nous avons pour tâche urgente, et permanente, de dévisager ces deux mystères qui constituent les deux extrémités de l'univers vivant : d'un côté, le mal, et de l'autre, la beauté... Ce qui est en jeu, nous n'en doutons pas, n'est rien moins que l'avenir de la destinée humaine, une destinée qui implique les données fondamentales de la liberté humaine. » Confronté très jeune à ces deux « mystères » par la fréquentation de l'époustouflant site du mont Lu dans sa province natale d'une part, et par le terrible massacre de Nankin perpétré par l'armée japonaise de l'autre, François Cheng nous livre ici ses réflexions sur les questions existentielles les plus radicales qui n'ont cessé de travailler en lui. Ce faisant, il nous fait revisiter les moments phares de la culture d'Orient et d'Occident.
« Les esprits t'enseigneront », lui avait dit la chamane Enkhetuya au temps de son initiation en Mongolie au début des années 2000. Au cours des deux décennies qui ont suivi l'expérience chamanique s'est muée hors de l'écosystème traditionnel tsaatan en un extraordinaire voyage au coeur de la transe et de son expérimentation scientifique.
Se prêtant à toutes les investigations de l'imagerie cérébrale, impliquant tous les domaines de la recherche en neurosciences mais aussi appliquant la transe à la création artistique et poursuivant ses contacts avec les sociétés traditionnelles qui perpétuent une vision holiste du monde, Corine Sombrun n'a de cesse d'élargir le champ perceptif de la connaissance.
« Ecrire, c'est aller dans ce périmètre où on n'est plus personne », écrivait Marguerite Duras. La transe et son induction par la seule volonté permet d'atteindre ce lieu du possible et de la joie qui peut reconfigurer toute vie. Le potentiel thérapeutique qui en découle est immense et les implications philosophiques dans la connaissance de soi et le rapport au vivant y sont des pistes aussi précieuses que stimulantes.
Kahina Bahloul est la première femme imame en France. Née d'un père kabyle issu d'une famille de marabouts et d'une mère française d'origines juive et catholique, elle a grandi en Algérie où elle a vécu au plus près la montée de l'intégrisme. Spécialiste de la mystique musulmane et plus particulièrement de l'oeuvre d'Ibn 'Arabi, le grand mystique andalou, elle décide de s'engager plus activement à la suite des attentats de 2015.
Revendiquant, sur la base de sources classiques, la légitimité pour une femme d'être imame, de diriger les prières et d'enseigner, elle fonde en 2019 la mosquée Fatima, d'inspiration soufie, ouverte aux femmes voilées ou non, mais aussi aux non-musulmans. À l'image de la reine berbère résistante dont elle a hérité le prénom et le caractère, Kahina Bahloul est aujourd'hui présente sur tous les fronts pour évoquer la possibilité d'un islam moderne et libéral.
Pour la première fois, cette femme de dialogue et de paix nous fait partager sa pensée. C'est l'occasion pour elle d'explorer la diversité et la spiritualité inscrite dans ses origines, de témoigner de son parcours et d'expliquer sa vision d'un islam enfin affranchi des peurs et des scléroses.
Au coeur de l'islam, comme des autres religions de l'humanité, il existe une voie d'éveil, un chemin conduisant à une conscience toujours plus subtile du secret de l'existence. Ainsi l'islam n'est pas que « loi de Dieu », il est aussi ouverture du coeur à la vision d'Allh, la Réalité une et infinie. Mais cette dimension intérieure reste largement méconnue, y compris des musulmans eux-mêmes, et ce malgré l'écho qu'en donne le soufisme, qui est historiquement la voie initiatique par excellence de l'islam.Abdennour Bidar nous présente cette voie de libération du regard à travers les cinq piliers fondamentaux de l'islam auquel tout musulman dans le monde se réfère : le témoignage de foi, la prière, l'aumône, le jeûne et le pèlerinage. Pour chacun de ces piliers, il nous invite à découvrir, à méditer et à vivre sa signification symbolique et initiatique.
Passionant. Psychologies magazineLes nouveaux croisés du XXIe siècle en sont persuadés et veulent nous en convaincre, preuves à l'appui : les avancées de la science contemporaine confortent les assertions de la religion. Les tenants du créationnisme, comme ceux de l'Intelligence supérieure « démontrée » par la structure de l'univers, ne doutent de rien et tiennent à le faire savoir. Jacques Arnould s'inscrit en faux contre ce mélange des genres où la foi prend en otage la science en lui faisant dire ce qu'elle ne dit pas. Pour confondre les méthodes douteuses des dévots d'aujourd'hui comme celles de leurs prédécesseurs, il argumente en philosophe des sciences, familier notamment de l'avancée des savoirs sur l'espace, la physique contemporaine ou l'évolution. Il s'exprime aussi en théologien qui croit en l'Évangile de Jean selon lequel « Dieu, personne ne l'a jamais vu ». Il ne s'agit pas de choisir entre science et foi, mais de bien distinguer les ordres de vérité, pour demeurer loyal à chacun.Jacques Arnould est chargé de mission au Centre national d'études spatiales (CNES), où il accompagne les scientifiques comme expert en matière d'éthique. Ex-dominicain, il est aussi un théologien de haut niveau. Il a publié de nombreux ouvrages, dont plusieurs chez Albin Michel, entre autres Dieu versus Darwin. Les créationnistes vont-ils triompher de la science ? (2007) et, Sous le voile du cosmos. Quand les scientifiques parlent de Dieu (2015).
Lorsque mon père est décédé j'ai placé des objets dans son cercueil. Je n'en ai parlé à personne. Puis j'ai interrogé des médiums qui disent communiquer avec les morts. Découvriront-ils de quels objets il s'agit ? C'est le test.
Peut-on parler avec les morts ? Des femmes et des hommes le prétendent et en font même profession. Des milliers de gens les consultent. Ces capacités sont-elles réelles ou sont-elles une illusion ?
Pour répondre à ces interrogations, Stéphane Allix a interrogé six médiums. Les résultats sont stupéfiants et confirment ce que révèlent les recherches scientifiques menées sur ce sujet : la vie après la mort est aujourd'hui une hypothèse rationnelle.
Comment devient-on médium ? Est-ce un don ou une malédiction ? Comment décrire ce qui se passe lors de la mort ? Où va-t-on après ? Consulter un médium peut-il aider au processus de deuil ? Comment éviter les charlatans ?
Autant de questions que ce livre aborde, nous entraînant à la découverte d'une réalité à la fois simple et vertigineuse : il est possible de communiquer avec ceux que nous aimons au-delà de la mort.
D.T. Suzuki (1870 - 1966) a consacré sa vie à l'étude du Zen. Universitaire de renommée internationale, il a entretenu un dialogue fécond avec les plus grands philosophes, et a largement contribué à la diffusion de la pensée zen dans le monde occidental du XXe siècle. Les Essais sur le Bouddhisme Zen, aujourd'hui des classiques, constituent le coeur de son oeuvre.
Suzuki y présente la voie du Zen comme une discipline de l'être tout entier consistant à se libérer des jougs qui nous maintiennent dans l'illusion. Apprendre à maîtriser les énergies du corps et à dépasser les cadres mentaux qui nous empêchent de vivre pleinement l'instant, tel est le chemin du Zen vers la liberté intérieure.
Rassemblée pour la première fois en un seul volume, cette fresque encyclopédique demeure l'ouvrage de référence sur une tradition qui a structuré historiquement la civilisation japonaise, et qui a bouleversé depuis quelques décennies notre vision du monde.
Les Yogasutra de Patanjali comptent parmi les oeuvres de la littérature indienne qui sont d'une portée universelle. Les 195 aphorismes qui constituent ce traité demeurent une référence pour le yoga, depuis leur composition (Ve siècle de l'ère commune) jusqu'à aujourd'hui. Pourtant, ils ne s'appliquent pas à décrire les postures corporelles qui se sont multipliées au cours des siècles. Ils s'intéressent plutôt à l'intériorité de l'être humain, telle qu'un ascète la découvre quand il s'exerce à « la résorption des opérations du mental ». En ce sens, ils déploient une philosophie. C'est pourquoi il fallait un philosophe pour les traduire et les commenter, ce qu'a fait Marc Ballanfat au coeur de l'ouvrage YOGA. L'encyclopédie (Albin Michel, 2021). Il enrichit ici ce travail en l'accompagnant d'un essai sur l'histoire et la philosophie des Yogasûtra afin de les replacer dans leur contexte culturel et d'en comprendre l'enjeu pour notre monde contemporain.Présenté de façon conceptuelle et pédagogique à la fois, ce traité de l'école de Yoga deviendra indispensable à tout pratiquant désirant approfondir son expérience, et plus largement à tout lecteur persuadé que la philosophie se dit aussi en dehors de l'Occident.
« Yin-Yang » est le nom donné en chinois au fonctionnement de tout le vivant. Cette unité changeante, ce mouvement incessant, cette danse de tout l'univers se dit en un seul mot. Or, en français comme dans toutes les langues occidentales, « Yin » et « Yang » sont deux termes différents. Voilà où commence le quiproquo.À travers mille exemples concrets, Cyrille J.-D. Javary nous livre cette clé essentielle pour comprendre l'esprit chinois : « Yin » n'est pas plus une entité que « Yang », ils n'ont pas d'existence propre. Car l'hiver n'est pas « l'hiver », mais ce qui deviendra l'été, avant de redevenir hiver... Chacun est le futur et le passé de l'autre, sans qu'on puisse leur attribuer une substance, une quelconque fixité.S'il heurte toutes nos habitudes de pensée, ce genre d'énoncés peut nous conduire à une compréhension plus subtile du monde, et nous aider à mieux aborder les problèmes que nous rencontrons. Écrivain et conférencier, formateur en entreprise, Cyrille J.-D. Javary est un « passeur d'Asie ». Sa passion est née du Yi Jing, dont il a publié une traduction aux éditions Albin Michel et où sont notamment parus Le Discours de la tortue, 100 Mots pour comprendre les Chinois et Les Trois Sagesses chinoises.
Prenant pour modèle idéal le Sermon aux oiseaux de François d'Assise, ces «cinquante homélies pour le Temps présent» nous appellent à accueillir de façon neuve les paroles de Jésus, le «Prédicateur absolu». Elles nous convient, écrit Sylvie Germain dans sa préface, à la «joie de lire avec nos cinq sens, et de développer à notre tour et à notre mesure un sixième sens: celui du chant silencieux, du picorement de la lumière, d'une continuelle migration intérieure pour découvrir les trouées d'infini secrètement inscrites dans notre finitude».Loin de toute tonalité de sermonneur, un moine-poète ouvre pour nous de nouvelles «portes de la perception».Le frère François Cassingena-Trévedy, normalien, entré dans la vie monastique en 1980, est spécialiste de la tradition liturgique et des Pères de l'Eglise, notamment syriaques. Il a publié de nombreux ouvrages, dont Paroles d'altitude (Albin Michel, 2022)
Dans son Journal d'une apprentie chamane, Corine Sombrun racontait l'incroyable aventure qui l'avait conduite, sur les traces d'un chamane péruvien, au fin fond de la forêt amazonienne.
Elle a poursuivi sa quête spirituelle en Mongolie auprès des chamanes Tsaatanes, qui vont lui révéler qu'elle est elle-même chamane et doit suivre leur enseignement. Commence alors pour elle une initiation qui comporte outre l'apprentissage des différents rituels, la vie commune sous le tipi, la garde des rennes, le dressage des chevaux, la transhumance et la maîtrise du froid.
C'est autant une vision décapante du monde de la steppe que le récit singulier d'une expérience intérieure au ton absolument inédit.
Reporter de guerre pendant plus de quinze ans, Stéphane Allix a brusquement changé de voie après un événement bouleversant : la mort de son frère en Afghanistan en avril 2001.
Depuis, il explore les mystères de la conscience. Dans ce livre qui nous entraîne aux quatre coins du monde à la rencontre de médecins, chercheurs, médiums, lamas tibétains ou de chamanes de la forêt amazonienne, il dresse le tableau des connaissances actuelles sur la mort pour aborder de façon originale et novatrice cette question éternelle : y a-t-il une vie après la vie ?
Le judaïsme mêle doctrine et rite dans la pratique pour aboutir à un mode de vie spécifique qui ne se restreint pas à ce qui est généralement considéré comme du domaine du sacré. Ainsi, l'existence quotidienne s'intègre dans le système religieux à des fins de sanctification totale de l'individu.
C'est grâce à une rigoureuse observance religieuse - notamment des lois sabbatiques, matrimoniales et alimentaires - qu'Israël a pu survivre à des siècles de persécutions.
« Plus d'un quart des personnes en deuil font l'expérience de formes diverses de communication spontanées après la mort d'un proche. Signes, messages, apparitions... il ne s'agit pas d'anecdotes rares ou suspectes, mais d'une réalité quotidienne et indiscutable vécue par plus de deux-cent mille personnes par an, rien qu'en France.
Il n'est pas possible de réduire une telle quantité de témoignages à de simples hallucinations. Après Le Test, ces récits constituent une nouvelle preuve que la vie se poursuit après la mort. Ce n'est pas une croyance mais une déduction scientifique. Je suis journaliste. Celles et ceux que l'on a aimé poursuivent leur existence dans l'au-delà. Ils sont vivants, et tentent de nous faire signe.
Écouter ces témoignages permet de comprendre quelle forme d'existence nous attend après notre décès. Où se trouvent nos proches défunts ? Que font-ils ? Ont-ils toutes les réponses ? Qu'advient-il au moment de la mort ? Peut-on s'y préparer ? À ces interrogations pressantes, il est désormais possible de répondre. À travers ces incroyables témoignages, je vous propose de découvrir ce qu'il advient après...
On demande des preuves, elles sont devant nos yeux. »
Dans Ce lien qui ne meurt jamais, Lytta Basset racontait comment elle avait fait l'expérience de contacts avec son fils aîné mort par suicide à l'âge de vingt-quatre ans. Mais la théologienne protestante, à la fois par discrétion et parce que sa formation ne l'avait pas préparée à de tels aveux, n'avait alors pas tout dit des circonstances qui l'avaient amenée à témoigner. Quinze ans plus tard, elle ose révéler ce qu'elle appelle « l'Evénement improbable » qui l'a « remise dans le courant de la vie ». Loin de toute motivation sensationnaliste, si elle s'est décidée à prendre la parole, c'est pour aider ceux qui traversent le deuil d'un enfant à ne plus se dire qu'on « ne s'en remet jamais ». Validant l'existence des VSCD - « vécus subjectifs de contact avec un défunt » - elle relit la littérature sur ces questions délicates, en faisant toujours le lien avec les différents récits évangéliques autour de la Résurrection. Un témoignage proprement extra-ordinaire et un essai courageux.Lytta Basset a publié de nombreux ouvrages, principalement chez Albin Michel, dont Oser la bienveillance (2014), La Source que je cherche (2017) et Faire face à la perversion (2019). Ce lien qui ne meurt jamais (2007) est aujourd'hui disponible au Livre de Poche.
Dans nos rêves, nous sommes capables de voler, de revoir des êtres chers disparus ou d'affronter nos peurs - parfois sans le vouloir !Mais que sont les rêves et que veulent-ils nous dire ? S'agit-il d'un simple mécanisme mis en place par le cerveau ou de quelque chose de plus profond ? Les rêves sont-ils des messages adressés par notre subconscient ou par une entité supérieure ?Dans ce guide, vous découvrirez plusieurs théories, scientifiques ou spirituelles, qui tentent d'expliquer les songes. Vous y trouverez également un dictionnaire complet des symboles et des situations qui peuplent votre sommeil et leurs significations possibles. Vos rêves n'auront bientôt plus de secrets pour vous !
Un des événements décisifs de l'histoire occidentale, et même mondiale, s'est produit le 29 octobre 312 dans l'immense empire romain : l'empereur Constantin se convertit au christianisme. Sans lui, le christianisme serait probablement resté une secte d'avant-garde, et cette date pose la borne-frontière entre l'Antiquité païenne et l'époque chrétienne. Désormais le christianisme était religion licite et l'égal du paganisme. Après avoir analysé le rapport des païens et des chrétiens à leur dieu (un païen était content de ses dieux s'il avait obtenu leur secours par ses prières et ses sacrifices, tandis qu'un chrétien faisait plutôt en sorte que son Dieu fût content de lui), Paul Veyne montre que Constantin ne cessera de répéter qu'il n'est que le serviteur du Christ qui l'a pris à son service et qui lui procure toujours la victoire. Il est le souverain personnellement chrétien d'un empire qui a intégré l'Église. Suit une étude passionnante du césaro-papisme. Le christianisme était la religion la plus éloignée qui fût d'une distinction entre Dieu et César, contrairement à ce qu'on entend répéter : tout le monde devait être chrétien, César en tête, lequel avait des devoirs envers cette religion qui formait un tout.
Cette puissante et originale étude des débuts du christianisme se clôt sur une réflexion sur les " origines chrétiennes " de l'Europe. Pour Paul Veyne, il faut en finir avec le lieu commun selon lequel l'Europe devrait au christianisme d'avoir séparé politique et religion ; ce n'est pas le christianisme qui sous-tend l'Europe actuelle, c'est l'Europe actuelle qui inspire le christianisme ou certaines de ses versions. Par analogie ou, si l'on veut, par confusion entre l'égalité spirituelle et l'égalité temporelle, le vieux sol christianisé a été pour les Lumières un terrain mental qui n'était nullement destiné à leurs semences, mais qui, mieux que d'autres sols, pouvait les recevoir. Le christianisme a cessé depuis longtemps d'être les " racines " de l'Europe, mais, pour certaines valeurs, il reste un " terrain ", comme disent les médecins, un sol fertile.
La philocalie, ou art de vivre dans la beauté et le bien, a inspiré un grand nombre d'enseignements spirituels, consignés dans une anthologie en langue grecque dont la rédaction s'échelonne du IVe siècle au XVe siècle : « Philocalie des pères neptiques, du grec nepsis : sobriété de l'âme ». Elle a été composée à partir des écrits des Pères de l'Église dont beaucoup d'ermites qui prônent une sagesse de vie, faite « d'ascesis et de theoria », d'exercices de contemplation et de réflexion par lesquels la conscience se trouve purifiée.Le choix et les commentaires de Jean-Yves Leloup se sont portés sur des auteurs incontournables : Antoine, Evagre le Pontique, Jean Cassien, Macaire l'Egyptien, Isaac le Syrien, Jean Climaque, Maxime le Confesseur, Syméon le nouveau Théologien, Grégoire Palamas, Séraphim de Sarov et Silouane l'Athonite et à quelques pères anonymes des premiers siècles qu'on appelait les Thérapeutes du désert. Ces saints pères sont aussi appelés « théophores », et parfois « christophores » c'est-à-dire qu'ils portent en eux la présence de Dieu ou du Christ. C'est la flamme fondamentale de ces êtres éveillés que Jean-Yves Leloup a voulu partager afin d'entretenir les étincelles vacillantes de la quête spirituelle d'aujourd'hui.Théologien, philosophe et conférencier, Jean-Yves Leloup est l'auteur de nombreux ouvrages dont Écrits sur l'hésychasme, Prendre soin de l'Être, L'assise et la marche et Métanoïa.
« Ça y est. Je pars demain pour l'Amazonie. La Sachamama, le bout de jungle de Francisco, est aussi un centre d'études des méthodes de guérison héritées des cultures indiennes et précolombiennes. Moi je veux trouver mon ? son ?. Je veux te retrouver. C'est tout. » Ce journal de bord d'une jeune femme, musicienne à Londres qui, sous le coup d'un deuil inconsolable, décide de suivre l'enseignement musclé d'un chamane péruvien, est aussi un récit initiatique qui mêle humour, autodérision, recherche spirituelle et connaissance de l'Autre.
Au travers de ses aventures aussi drôles qu'émouvantes, Corine Sombrun nous conduit sur la piste d'un rendez-vous hors du temps qui doit l'amener à retrouver cet amour plus fort que la mort.
Le corps a un langage par lequel il exprime sa jouissance et ses souffrances, mais il est aussi lui-même un langage en soi, un «livre de chair». Apprendre à lire le corps, c'est être attentif à son dessin, savoir décrypter les formes du labyrinthe anatomique ; c'est aussi entendre ce que nous disent les grands mythes de l'humanité sur la nature et la fonction subtile de chacun des organes ; c'est enfin, nous dit Annick de Souzenelle, redécouvrir l'Arbre des kabbalistes, car si l'homme est « créé à l'image de Dieu », l'image de son corps doit être lue comme le reflet terrestre de cet «Arbre de Vie » dont nous parle la tradition de la Kabbale.
Intimement connectée aux cycles de la nature, la Wicca fait appel à un riche panthéon de divinités anciennes et modernes, y compris la transcendante Triple Déesse. Ses puissants rituels vous permettront d'exploiter leurs énergies pour les faire vôtres.Grâce à ce guide initiatique, découvrez les symboles et les rites de cette tradition ancestrale, devenez adepte de ses pratiques magiques et donnez à votre vie une dimension plus mystique. Vous augmenterez ainsi vos chances de gagner en puissance, d'accéder à la paix, de favoriser l'abondance, de développer de vraies relations amicales ou amoureuses.
Gabriel Ringlet renoue avec une démarche qui a passionné tant de ses lecteurs : approcher l'Évangile par un autre chemin. Pratiquant une sorte de journalisme de la parabole, il prend plaisir à nous faire (re)découvrir celui qu'il appelle le Tendre de l'Évangile, au départ d'un film, d'une chanson ou d'un fait divers, à travers une cinquantaine d'histoires courtes parfois surprenantes.Une tendresse qui fait école car, au coeur de ce parcours souriant et mouvementé où se rencontrent la blessure et la grâce , ce sont nos affections que Gabriel Ringlet interroge, comme nos inquiétudes et nos solidarités.Avec une conviction forte: l'Évangile n'est pas achevé. Chacune, chacun, croyant ou non, peut s'en emparer. Et tant mieux si les poètes et les romanciers aident à le revisiter.Théologien et écrivain, Gabriel Ringlet été longtemps professeur et vice-recteur à l'Université catholique de Louvain-la-Neuve. Membre de l'Académie royale de Belgique, connu pour ses prises de position humanistes, il a publié une vingtaine d'ouvrages, notamment aux éditions Albin Michel.
À l'heure où la société française débat sur l'opportunité de légaliser l'euthanasie ou le suicide assisté, ce livre fondateur, aujourd'hui réédité, rappelle que la fin de vie ne se résume pas aux situations tragiques et sans issue toujours mises en avant. Par sa double expérience d'accompagnant bénévole en soins palliatifs et de sociologue, Tanguy Châtel nous invite au coeur du cheminement des personnes confrontées à leur fin de vie : à travers leur ultime quête de sens et de lien, il nous emporte dans l'exploration de ce qu'on nomme la «souffrance spirituelle», qui rattrape indistinctement croyants et non-croyants, pour mettre en évidence le jaillissement d'une «extrême fécondité de la fin de vie», quand elle est bien accompagnée. Il montre de manière positive comment, mieux que l'euthanasie, l'accompagnement est la réponse moderne et responsable pour transformer une résignation désespérée à mourir en un désir renouvelé de rester vivant jusqu'à la mort.Préfacé par Jean Leonetti, enrichi d'une nouvelle introduction, ce livre demeure d'une totale actualité. C'est un ouvrage clé pour aborder ces questions avec profondeur, engagement et espérance. Tanguy Châtel est sociologue, spécialisé dans les soins palliatifs et l'accompagnement en général. Il a été chargé de mission à l'Observatoire national de la fin de vie. Il est également co-fondateur du Cercle Vulnérabilités et Société.
Un coffret qui réunit deux ouvrages collectifs Jésus, l'encyclopédie et Après Jésus en édition brochée, assorties d'une riche iconographie commentée par de grands spécialistes de l'art et de l'archéologie, de la volonté de « démocratiser » un savoir souvent complexe à travers les regards croisés d'historiens, d'exégètes, de philosophes, etc. Jésus, l'encyclopédie : Malgré les progrès confirmés de la sécularisation, la figure de Jésus suscite toujours l'intérêt de nos contemporains. Mais la lecture effective des Évangiles demeure une entreprise complexe vis-à-vis de laquelle beaucoup se sentent démunis. Un décryptage des évangiles au plus près du texte par plus de 70 spécialistes internationaux prestigieux, exégètes, historiens, psychanalystes, philosophes. Après Jésus : Jésus n'avait laissé aucun écrit. Il n'avait institué aucune nouvelle religion, aucun credo singulier, aucun clergé, encore moins une quelconque théorie morale ou sociale. Tout était à inventer... C'est ce temps des commencements, très peu connu du public, même chrétien, qui est ici reconstitué par 80 auteurs, tous spécialistes de l'Empire romain et du christianisme antique.