L'exposition " Miro " s'inscrit dans le programme " hors les murs " engagé par le Centre national d'art et de culture Georges Pompidou à partir d'ensembles majeurs de la collection du Musée national d'art moderne, en partenariat avec les musées qui, sur le territoire français, consacrent tout ou partie de leur collection à l'art du XXe siècle.
Cet ouvrage constitue le premier catalogue complet et analytique des oeuvres de Miro présentes dans la collection du Centre Georges Pompidou, Musée national d'art moderne. Cet ensemble s'impose aujourd'hui par sa qualité et sa richesse - vingt peintures, cinq sculptures et objets, plus de quatre-vingts oeuvres graphiques comme l'un des axes forts de la collection. Il permet une compréhension historique, formelle, d'une production magistrale qui a traversé tout le siècle aux côtés de celles de Picasso et de Matisse et qui, par sa liberté d'invention, a façonné tout autant notre contemporanéité.
Profondément nourri aux forces telluriques et cosmiques, et solidement ancré dans la réalité populaire et imaginative catalane, le langage plastique de Miro s'élève à la dimension de l'universel ; il atteint la portée du mythe, en restant dans l'interrogation la plus constante du réel. Chez Miro, l'affrontement, pugnace et sans cesse renouvelé, à la matière de la peinture et à la résistance du support, l'utilisation des matériaux les plus quotidiens se font tout à la fois exercice mental et expression poétique.
À travers lui, le peintre jugule son combat avec l'informe pour dégager les signes actifs de son univers.
Le Centre Pompidou met à l'honneur près de 200 artistes femmes et plus de 500 oeuvres montrant ainsi la conquête par les femmes du statut d'artiste au cours du XXe siècle. Avec des artistes de tous les domaines de l'art : peintres, sculpteurs, vidéastes, cinéastes, designers, architectes, etc.
Jacques Villeglé prélève sur les murs parisiens, depuis la fin des années 1940, les affiches lacérées par des mains anonymes, et les expose après les avoir simplement marouflées sur toile. Revendiquant la position du flâneur, il laisse émerger du chaos urbain les beautés cachées dans les épaisseurs de papier déchiré, à travers un corpus foisonnant et d'une étonnante richesse formelle, depuis l'éclatement typographique et les grandes compositions abstraites colorées des débuts jusqu'aux récentes juxtapositions rythmiques issues d'affiches de concerts. Son Alphabet socio-politique, réalisé à partir d'un vocabulaire de lettres détournées telles qu'on peut les trouver dans les graffitis, procède de la même entreprise d'appropriation. L'oeuvre de Villeglé est un formidable sismographe de nos "réalités collectives" telles qu'elles sont distillées par l'espace urbain dont l'histoire nous est restituée à travers celle, singulière, de ses murs. Elle révèle combien notre regard est conditionné par cet environnement visuel quotidien, et réactive notre mémoire de façon critique, mais aussi ludique.
il y a cent ans naissait l'avant-garde.
le 20 février 1909, le poète italien marinetti publiait à la une du figaro le manifeste du futurisme, il y célébrait le nouvel âge des foules, la beauté de la machine, le dynamisme, la vitesse, le mépris du passé. un an plus tard, balla, boccioni, carrà, russolo, severini signaient un nouveau manifeste qui dotait le futurisme d'une composante picturale. fiers et belliqueux, les peintres italiens ambitionnaient d'imposer leur peinture à paris, d'y supplanter un cubisme qu'ils suspectaient de conservatisme.
des débats parisiens émergeait bientôt une troisième voie une associant le formalisme cubiste et la modernité futuriste. en france, duchamp peignait son nu descendant l'escalier, picabia udnie; en russie, malévitch brandissait l'étendard du " cubofuturisme a; en angleterre, lewis fédérait les jeunes peintres "rebelles" autour du vorticisme; au salon des indépendants de 1913, apollinaire saluait l'avènement d'une nouvelle école picturale, l'orphisme.
par une iconographie abondamment commentée, chaque oeuvre faisant l'objet d'une notice, le présent catalogue instruit le dossier du fantastique bouillonnement artistique qui anima les années précédant la première guerre mondiale. par la reconstruction quasi complète de l'exposition fondatrice du futurisme, présentée en 1912 à la galerie bernheim-jeune, il offre une vision exhaustive d'un mouvement, le seul du xxe siècle qui n'ait pas fait l'objet, en france, d'une étude aussi documentée depuis plus de trente ans.
Né aux etats-unis, alexander calder (1898-1976) est l'une des figures les plus marquantes de la sculpture du xxe siècle.
Descendant d'une lignée de sculpteurs, il reçoit une double formation d'ingénieur et d'artiste, qui stimule son extraordinaire inventivité. il se consacre très tôt à la création d'objets ludiques - jouets et petits animaux bricolés -, qui témoignent de son ingéniosité. sa véritable carrière de sculpteur commence à son arrivée à paris en 1926. en quelques années, il réinvente la sculpture en la faisant évoluer vers le dynamisme et l'abstraction.
Entre 1926 et 1931, il construit un ensemble totalement original, un cirque miniature, constitué de centaines de figurines réalisées à partir de matériaux de récupération et animées par des mécanismes rudimentaires, qu'il met en scène lors de spectacles musicaux réunissant toutes les avant-gardes parisiennes. ses personnages en fil de fer, pleins d'humour et de fantaisie, qui représentent des artistes ou des vedettes du spectacle comme joséphine baker, transforment la sculpture en dessin dans l'espace.
Sa création est entièrement tournée vers la quête du mouvement. il invente des sculptures cinétiques, dont les lignes métalliques ne sont plus des facteurs figuratifs mais des directions rythmiques, et les premiers mobiles, qui sont des constructions animées par des manivelles ou motorisées. les mobiles suspendus, aux formes végétales, qui bougent et respirent dans l'espace, sont l'aboutissement d'une oeuvre cosmique et festive.
Le catalogue qui accompagne l'exposition montre la richesse et la variété de ses sculptures ainsi que des oeuvres moins connues, comme ses caricatures et ses dessins de presse, des jouets et des bijoux, mais aussi des ensembles inédits de photographies et de films qui élargissent notre connaissance d'un art ludique et technologique, exubérant et poétique.
Vingt après la chute du mur de Berlin, " Les Promesses du passé " interroge l'ancienne opposition européenne Est/Ouest en revisitant l'histoire de l'art des pays du bloc communiste.
Transnationale et transgénérationnelle, cette exposition propose les oeuvres de cinquante artistes issus, pour beaucoup d'entre eux, d'Europe centrale et orientale, mais aussi de bien au-delà de ses frontières.
«En somme, mon histoire est la suivante: En 1929, démoli le monde où je vivais. En 1930, annulé ce monde réduit à trois barres. À partir de là, reconstruit un univers: 1932. Puis recommencé à le peupler d'êtres abstraits, 1932-33, etc., complets en 1935-36 (figures debout) et écroulés (figures tombées) en 1939 - avant la guerre. En 1939, guerre: détruit encore une fois mon monde. Au retour, recommencé à peupler un nouveau monde de personnages ayant pour âme les figures debout abstraites de 1936, etc.
Puis ces personnages ayant grandi, entrepris d'en tirer des Dieux et de rassembler les mouvements importants de la chair et de la pensée, selon une nouvelle mythologie.»
Classiques du XXe siècle
Centre Georges Pompidou
Musée national d'art moderne
Centre de création industrielle
Présente le travail du sculpteur hongrois Z. Kemeny. Outre ses réalisations sur laiton et cuivre, son oeuvre est également composée de peintures à larges traits et de dessins, réunis par une thématique sous-jacente : la violence contenue. Avec des textes de Didier Schulmann, Béatrice Langraf, Sarah Aguilar, etc.
L'exposition «Edvard Munch L' oeil moderne» présentera un ensemble d' oeuvres majeures du peintre, tel qu'il a rarement été possible de voir en France. Ce projet novateur propose un dialogue entre l'oeuvre pictural de l'artiste au XXe siècle et son intérêt pour les formes de représentation les plus modernes : la photographie, le cinéma, mais aussi le renouveau de la mise en scène théatrale à l'époque. Souvent présenté comme un peintre du XIXe siècle, symboliste ou pré-expressioniste, Munch est envisagé ici comme un artiste du xxe siècle, pleinement inscrit dans la modernité.
Servi par une iconographie exceptionnelle, le catalogue de l'exposition constitue assurément une publication majeure sur Munch.
Pour la première fois, le Centre Pompidou invite un artiste à intervenir dans ses espaces.
Sarkis, à l'occasion de l'exposition " Passages ", s'empare de territoires hautement symboliques selon une stratégie d'infiltrations qui lui est propre - des salles du Musée à l'atelier Brancusi, des bibliothèques au Forum, jusqu'à l'Ircam. " Passages " privilégie une logique de fragmentation et d'éclatement, désorientant le visiteur, qui se retrouve pris dans un véritable jeu de piste. Le catalogue retrace en images ces déambulations d'une oeuvre à l'autre, et, à travers des photographies de l'artiste, invite à pénétrer dans son atelier.
Il rassemble points de vue et interprétations à la croisée de l'histoire de l'art et de la philosophie, de la musique et du cinéma.
18 artistes qui ont fondé une pratique critique et antagoniste de la peinture figurative, sont présentés de manière chronologique : Francis Picabia des années 40, Bernard Buffet des années 50, Sigmar Polke des années 60, Alex Katz des années 70 ou encore Martin Kippenberger des années 80, puis plusieurs peintres se partageant la scène de l'art figuratif dans les années 90 et 2000.
Une centaine de dessins réalisés entre 1950 et 1990, choisis dans les deux donations faites par Pierre Alechinsky au Musée national d'art moderne, trois textes de l'auteur sur son oeuvre, une transcription d'un entretien avec l'artiste et un texte d'Yves Peyré.
Loin de retracer une histoire de l'art depuis la Deuxième Guerre mondiale, la collection de Daniel Cordier, dans sa singularité, est plutôt un regard sur la création et l'expression de «l'amour de l'art» d'un «amateur» qui fut, entre 1956 et 1964, un des marchands les plus actifs de l'après-guerre. La passion de Daniel Cordier pour l'art du xxe siècle s'est nourrie de la fréquentation des oeuvres de Dewasne et de Dubuffet dans les années 1950, de la découverte d'artistes tels que Réquichot, Dado et Falhström et de l'intuition de l'expression picturale du poète Henri Michaux. Daniel Cordier fut le premier à exposer dans sa galerie parisienne Nevelson et Rauschenberg. Il acquit pour lui-même des oeuvres de Robert Morris, de Simonds et de Stankiewicz. Au cours de ses visites dans les galeries parisiennes, il acheta les oeuvres d'artistes des années 1970, notamment Viallat, Rouan, Meurice, Raynaud, Le Gac et Titus Carmel. Sa collection ainsi constituée - plus de 500 peintures, sculptures, dessins et photos réalisés par 66 artistes -, Daniel Cordier la remettra peu à peu à l'État par des donations et des dons effectués en 1973, 1976, 1983 et 1989. L'ensemble a fait l'objet d'une présentation au Centre Pompidou en 1989. La présente édition reprend l'ouvrage publié à l'occasion de cette exposition, et intègre les oeuvres que Daniel Cordier, avec une générosité toujours renouvelée, a récemment données au Centre Pompidou.
La rencontre de 230 chefs-d'oeuvre de la sculpture,
sélectionnés parmi les collections des trois plus
grands musées nationaux, le musée du Louvre,
le musée d'Orsay et le Musée national d'art
moderne du Centre Pompidou.
Les oeuvres organisées en séquences d'images,
offrent une vision renouvelée de la sculpture.
Le texte les accompagne comme une initiation
à l'histoire de l'art. En annexe, les notices
biographiques des artistes proposent des
repères historiques.
Deuxième titre après la Grande Galerie
des Peintures, cet ouvrage permet à un large
public de mieux appréhender l'histoire de la
sculpture, d'acquérir les bases d'une véritable
culture, à travers un parcours ponctué
de rapprochements et de chocs visuels.
Réunit et présente les lettres reçues entre 1938 et 1948 par le peintre surréaliste d'origine roumaine Victor Brauner (1903-1966) écrites par André Breton, René Char, Gherassim Luca, Gellu Naum, etc. Sont également évoqués des textes personnels de l'artiste sur le fascisme, le statut de l'artiste, l'exposition universelle de 1947, etc.
Réunit des réflexions d'historiens, anthropologues, philosphes, etc. sur le design contemporain et l'influence du développement durable, des pratiques culturelles et des esthétiques graphiques et sonores.
Catalogue de l'exposition rétrospective explorant l'ensemble de l'euvre et de la personnalité de Dali.
Exposition organisée par le Centre Pompidou avec le MNCARS, Madrid en partenariat avec la Fondation Gala-Salvador Dalí et le Salvador Dali Museum.
ERRE est une exposition collective et un catalogue qui prennent comme point de départ, à travers le modèle labyrinthique, les questions de l'errance, de la perte et de la déambulation, et leurs diverses modalités de représentation dans l'art contemporain.
Le labyrinthe et le dédale, formes archaïques mystiques, sont ici abordées en tant que métaphores, figures complexes associant l'image d'une progression non linéaire, qu'elle soit d'ordre architecturale, mentale, économique ou structurelle.
La riche iconographie associe des artistes internationaux de différentes générations, ainsi que quelques figures historiques. Elle passe du labyrinthe architectural aux méandres de la pensée, de la représentation du chaos politico-économique mondial à la modernité urbaine comme lieu de l'égarement, de la contrainte des corps dans l'espace à la maïeutique, de la déconstruction d'une narration éclatée dans le cinéma ou la littérature à l'abstraction géométrique comme piège pour le regard.
Le catalogue ERRE constitue le troisième catalogue d'exposition publié par le Centre Pompidou-Metz. Inspiré de l'univers des encyclopédies, des manuels, l'ouvrage se veut un objet curieux déployant le contenu de l'exposition et une partie de son travail préparatoire en créant un parcours propre. Inspiré, plus précisément, du modèle graphique du catalogue de la Manufacture française d'armes et cycles, l'ouvrage abolit toute hiérarchisation entre les différentes données et propose un inventaire libre et non exhaustif de la pensée et de l'imaginaire labyrinthiques.
Exposition du 11 septembre 2011 au 5 mars 2012