Né en 1946 à Paris, peintre et sculpteur, Gérard Garouste est l'une des figures majeures de l'art contemporain français. Après des études à l'École des Beaux-Arts de Paris, Garouste débute une carrière de scénographe dans les années 70. En 1977, il présente un spectacle total au théâtre parisien « Le Palace », en tant qu'auteur, metteur en scène et décorateur. La reconnaissance en tant qu'artiste s'amorce avec sa première exposition d'art en 1980 à la galerie Durand-Dessert à Paris, où il montre des oeuvres figuratives, mythologiques et allégoriques.
Catalogue consacré aux voyages de l'artiste américaine Patti Smith sur les traces d'A. Rimbaud, A. Artaud et R. Daumal, effectués avec Soundwalk Collective, collectif travaillant sur le son expérimental à partir d'une approche anthropologique, ethnographique et psycho-géographique basée sur des parcours et des explorations. L'ouvrage montre aussi un grand collage mural réalisé pour l'exposition.
Le Centre Pompidou inaugure l'exposition Allemagne / Années 1920 / Nouvelle Objectivité / August Sander en mai 2022. Cette exposition sur l'art et la culture de la Neue Sachlichkeit (Nouvelle Objectivité) en Allemagne est la première vue d'ensemble sur ce courant artistique en France. Outre la peinture et la photographie, le projet réunit l'architecture, le design, le cinéma, le théâtre, la littérature et la musique. Pluridisciplinaire, l'exposition est structurée en huit sections thématiques, mises en correspondance avec les groupes et catégories socio-culturels créés par August Sander. Le chef-d'oeuvre du photographe August Sander, Hommes du 20e siècle, instaure comme principe structurel le motif d'une coupe transversale à travers une société, en tant qu'« exposition dans l'exposition », les deux perspectives conjointes permettant l'ouverture d'un grand panorama de l'art allemand de la fin des années 1920. Un regard sur l'histoire allemande, dans le contexte d'une Europe contemporaine de mouvements populistes et de sociétés divergentes en pleine révolution numérique, qui invite à constater des résonances politiques et des analogies médiatiques entre les situations d'hier et d'aujourd'hui.
Une monographie de référence sur l'artiste !
Des remarquables brous de noix sur papier des années 1947-1950 qui fondent la démarche abstraite de Soulages et ont assuré sa reconnaissance internationale immédiate, aux étonnantes toiles "outrenoires", depuis leur surgissement soudain en 1979 jusqu'à leurs développements les plus récents, cette magnifique monographie offre une lecture renouvelée d'un artiste majeur.
L'album, une traversée de la rétrospective Gérard Garouste. Structuré par les textes de salle de l'exposition, il présente un ensemble d'oeuvres majeures analysées par une notice et completé de citations. Un ouvrage à destination du grand public, bilingue, clair et très illustré, en complément du catalogue de l'exposition.
À l'occasion du 150e anniversaire d'Henri Matisse, le Centre Pompidou rend hommage à l'un des plus importants artiste du XXe siècle à travers l'exposition « Matisse, comme un roman. » Avec plus de 200 oeuvres et documents provenant autant de la riche collection matissienne du Musée national d'art moderne que de grandes collections nationales et internationales, cette exposition retrace la carrière de l'artiste selon un parcours chronologique, de ses débuts vers 1890 au contact des maîtres pendant lesquels il élabore progressivement son propre langage pictural, jusqu'au début des années 1950.
Le catalogue de l'exposition emprunte les codes de l'édition d'Henri Matisse, roman de Louis Aragon, et se déploie autour de cinq essais et d'une ample chronologie / anthologie illustrée et enrichie de nombreuses citations et documents inédits, afin de « bâtir le roman » du peintre Matisse et de son oeuvre, à la manière d'une biographie. La monographie est complétée par un petit cahier de reproductions de la revue Verve à laquelle l'artiste a activement contribué.
Ce catalogue retrace l'aventure de la modernité en France, dans les années 1920-1930, à travers la révolution de l'intérieur domestique.
Le Centre Pompidou inaugure une exposition sur l'artiste Charles Ray en février 2022.
Cet événement exceptionnel aura son parallèle, à la même période, à la Bourse de Commerce - Pinault Collection, où sera également proposée une exposition de l'artiste. Conçues en étroite collaboration, ces deux expositions offriront des lectures complémentaires de l'oeuvre de Charles Ray, de ses débuts à aujourd'hui.
Américain né en 1953, Charles Ray bouleverse les canons de la sculpture. Son oeuvre singulière a fortement contribué à redéfinir les contours de la figuration plastique.
L'exposition « Elles font l'abstraction » ambitionne d'écrire l'histoire des apports des artistes femmes à l'abstraction au XXème siècle, avec quelques incursions inédites dans le XIXème siècle.
La plupart des expositions dévolues à l'histoire de l'art abstrait ont souvent minoré le rôle fondamental joué par les femmes dans le développement de cette tendance. Les dernières recherches qu'illustrent les nombreuses monographies et expositions thématiques récentes, permettent de réévaluer aujourd'hui l'importance de leur contribution, tout en questionnant les vieux schémas historiques.
En se concentrant sur les parcours de ces artistes parfois injustement éclipsées, l'exposition propose d'écrire une autre histoire de l'art, élargie à la danse, aux arts appliqués, à la photographie, au cinéma et aux arts performatifs. Loin d'une simple compilation, l'exposition met en évidence les tournants décisifs qui ont marqué cette évolution, en évoquant aussi bien les recherches entreprises par les artistes, individuellement ou en groupe, que les expositions fondatrices.
Aux États-Unis, Georgia O'Keeffe (1887-1986) a acquis un statut quasi-légendaire et demeure la plus célébrée et reconnue des peintres américaines. Cet automne, le Centre Pompidou présentera la première exposition rétrospective française de l'oeuvre de O'Keeffe, réalisée en collaboration avec le Musée Thyssen de Madrid, la Fondation Beyeler de Bâle et le Musée Georgia O'Keeffe de Santa Fe.
L'influence et l'imitation du vivant par le design, depuis la modernité, jusqu'à la fusion totale entre l'inerte et le vivant dans la création scientifique et industrielle actuelle, est l'un des fils conducteurs des recherches du service en charge du design et de la création industrielle au Centre Pompidou. Prenant la suite d'expositions comme «Design et merveilleux» (MAMC Saint-Étienne, 2018, Centre Pompidou-Shanghai, 2020) et la «Fabrique du vivant» (Centre Pompidou Paris, 2019), ce troisième volet sera plus historique ; tissant le lien du biomorphisme du design moderniste au biomimétisme d'aujourd'hui, voire à la biofabrication et à la recréation du vivant par le design numérique. L'exposition et la catalogue qui en sera le refet permettront également de montrer de nouvelles acquisitions de grands designers (fonds Serge Mouille, Branzi, Lovegrove, Hansmeyer), et de travailler conjointement avec des entreprises innovantes dans le secteur du design, de manière à prêter attention au monde industriel, lui aussi fragilisé par la crise sanitaire mondiale
Le Centre Pompidou poursuit la relecture des oeuvres majeurs du 20ème siècle et consacre une vaste exposition à Francis Bacon.
La dernière grande exposition française de cet artiste eut lieu en 1996, au Centre Pompidou. Plus de vingt ans après, « Bacon en toutes lettres » réunit des peintures de 1971 - année de la rétrospective que lui consacrent les galeries nationales du Grand Palais - à ses dernières oeuvres en 1992.
L'exposition du Centre Pompidou s'attache aux oeuvres réalisées par Bacon durant les deux dernières décennies de son oeuvre. Elle comporte soixante tableaux (incluant 12 triptyques, ainsi qu'une série de portraits et d'autoportraits), issus des plus importantes collections privées et publiques. De 1971 à 1992, (date du décès du peintre), la peinture est stylistiquement marquée par sa simplification, par son intensification. Ses couleurs acquièrent une profondeur nouvelle, il use d'un registre chromatique inédit, de jaune, de rose, d'orange saturé.
Le propos du catalogue traite tout particulièrement du puissant lien entre les oeuvres de Bacon et la littérature. En outre, les triptyques font l'objet d'une présentation exceptionnelle sous forme de dépliants, permettant de prendre conscience de leur impact visuel et de leur parenté, sous un angle littéraire inattendu.
Commissaire : Mnam/Cci, Didier Ottinger
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le mouvement de la Nouvelle Objectivité reflète les rapides mutations sociales, économiques et politiques que connaît l'Allemagne sous la République de Weimar. Cette anthologie, qui réunit 17 textes, dont 14 inédits en français, signés par les plus grandes plumes de l'époque, témoigne de la richesse et de l'acuité des regards critiques sur ce mouvement complexe et pluridisciplinaire, qui loin de se cantonner aux seuls arts traditionnels, embrasse les domaines du théâtre, de la musique, de l'architecture et du design.
Publié à l'occasion de son exposition « Le grand atlas de la désorientation », le présent ouvrage reproduit l'intégralité des dessins de Tatiana Trouvé. En parallèle à ses sculptures et à ses installations, cet ensemble d'oeuvres, qui s'étend sur trois décennies, donne à voir un monde flottant où la figure humaine se signale par son absence mêlée aux traces de son passage : lieux incertains et intranquilles, scènes traversées par les effets de la mémoire et de l'oubli, travail en écho à celui du rêve et de l'inconscient. Dans un va-et-vient incessant entre intérieur et extérieur, la notion d'architecture tient ici un rôle fondamental.