Enlevé à la douceur de la maison du juge Miller, Buck est confronté aux réalités du Grand Nord où il connaît la rude condition d'un chien de traîneau.
Pour Buck, la vie devient une lutte incessante. En butte à la cruauté des hommes et à la rivalité de ses congénères, il subira un apprentissage implacable, effectuera des courses harassantes, livrera de terribles combats de chiens. Mais dans un environnement que dominent la violence et la férocité, il vivra aussi un compagnonnage quasi mystique avec un nouveau maître. Ce n'est qu'à la mort de celui-ci, tué par les Indiens, qu'il cédera définitivement à l'appel de l'instinct et rejoindra ses "frères saurages", les loups.
En écrivant L'Appel de la forêt, Jack London a voulu que le courage et l'amour d'un chien conduisent à la compréhension des hommes. Mais, à travers le symbole d'une vie animale, il exalte aussi, face à la société impitoyable d'une Amérique du début du siècle, une volonté indomptable qui trouve son écho en chacun dans le besoin de liberté et le courage de l'aventure.
" Tout n'est pas liberté dans le monde», et quand ce monde est le Wild, pays farouche et terre glacée, même le loup se sent prisonnier.
Jack London, dans ce décor sauvage et cette nature hostile, nous conte l'histoire d'un louveteau qui vient petit à petit à la civilisation et se fait chien.
La vie âpre des animaux sauvages et des chasseurs indiens ou blancs de l'Alaska a rarement été peinte avec autant de force et de vérité. Pour écrire ce récit, qui est devenu un classique de la littérature, Jack London s'est inspiré des souvenirs de son séjour dans le Grand Nord.
Préface de Paul-Émile Victor.
Édition commentée et annotée par Pierre Coustillas
Yvain est l'un des chevaliers de la Table ronde chargée par le roi Arthur de la quête du Graal. Le jeune homme est face à un dilemme : il ne peut vivre sans sa femme Laudine, mais il souhaite poursuivre ses exploits loin du royaume. Il choisit finalement de partir, et promet de rentrer dans l'année. Yvain reviendra-t-il à temps ? Parviendra-t-il à concilier amour et héroïsme ?
Un grand roman médiéval, qui mêle aventures initiatiques, merveilleux et amour courtois. Traduction et notes de David F. Hult, présentation de Solveig Hudhomme.
La porte de la chambre fermée à clef « de l'intérieur », les volets de l'unique fenêtre fermés, eux aussi, « de l'intérieur », pas de cheminée...
Qui a tenté de tuer Mlle Stangerson et, surtout, par où l'assassin a-t-il pu quitter la chambre jaune ?
C'est le jeune reporter Rouletabille, limier surdoué et raisonnant par « le bon bout de la raison, ce bon bout que l'on reconnaît à ce que rien ne peut le faire craquer », qui va trouver la solution de cet affolant problème, au terme d'une enquête fertile en aventures et en rebondissements.
Tenant en haleine le lecteur de la première à la dernière page, Le Mystère de la chambre jaune est devenu un classique du roman criminel.
Tolkien Bilbo le hobbit Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être pai-sible. L'aventure tombe sur lui comme la foudre quand le magicien Gandalf et treize nains barbus viennent lui parler de trésor, d'expédition périlleuse à la Montagne Solitaire gardée par le grand dragon Smaug, car Bilbo partira avec eux!
Il traversera les Terres Solitaires et la forêt de Mirkwood dont il ne faut pas quitter le sentier, sera capturé par les trolls qui se repaissent de chair humaine, entraîné par les gobelins dans les entrailles de la terre, contraint à un concours d'énigmes par le sinistre Gollum, englué dans la toile d'une araignée géante...
Bilbo échappera cependant à tous les dangers et reviendra chez lui, perdu de réputation dans le monde des hobbits, mais riche et plus sage.
Bilbo le hobbit, un grand classique de la littérature fantastique moderne.
Jules Renard Poil de Carotte Poil de Carotte a beau se taillader les joues pour qu'elles rosissent, personne ne l'embrasse.
Mme Lepic n'aime pas son petit dernier aux cheveux roux. «Tout le monde ne peut pas être orphelin», se répète Poil de Carotte, et il nous livre ses idées personnelles, «ainsi nommées parce qu'il faut les garder pour soi». Ni la générosité ni la sincérité ne paient dans le monde des adultes. Il faut ruser.
L'existence de Poil de Carotte est un enfer dont il ne s'échappe que par une cruelle lucidité.
Jules Renard a écrit là un chef-d'oeuvre d'ironie, d'intelligence et de tendresse. «Qui a lu une telle oeuvre ne peut l'oublier», affirme Robert Sabatier.
Commentaires et notes de Michel Autrand.
Pour avoir voulu se jouer d'un tomte, sorte de lutin du folklore suédois, le jeune Nils devient pareil à sa victime, c'est-à-dire à peine plus haut que la main.
Voulant retenir son jars blanc, tenté par l'appel des oiseaux migrateurs, Nils oublie sa taille minuscule, et le voici emporté dans les airs.
S'ensuit un voyage à travers Laponie et Suède, en compagnie des oies sauvages, et une série d'aventures mi-merveilleuses mi-réelles.
Comme toutes les grandes oeuvres pour la jeunesse, ce classique mondial, paru en 1907, est destiné à passionner tous les âges.
Tout le monde a gardé en mémoire la bande de garçons courant nus dans la forêt :
Tigibus et son béret, son frère Grangibus, Lebrac, la Crique, Tintin, Gambette et Tétard qui déclarent la guerre entre les Longeverne et les Velrans. Les embuscades posées à Zéphirin le garde-chasse, les lancers de cailloux à la fronde, les boutons de culotte coupés net au couteau... Avec l'entrée des oeuvres de Louis Pergaud dans le domaine public et l'arrivée sur les écrans de deux adaptations dont on parlera beaucoup, c'est l'occasion de découvrir que La Guerre des boutons est aussi un ouvrage savoureux, l'évocation d'un monde aujourd'hui disparu où les enfants vivent à l'écart des adultes, à construire des cabanes en forêt : toute la magie et la nostalgie d'une enfance à la campagne.
Tandis qu'elle s'ennuie sur la berge d'un fleuve, Alice voit tout à coup passer un lapin blanc, ce qui n'a rien d'exceptionnel, mais, chose plus surprenante, elle le voit également tirer une montre de la poche de son gilet. Intriguée, la voilà qui se lance à sa poursuite. Le lapin disparaît dans un grand terrier : elle décide d'y descendre à son tour. C'est à la demande d'une vraie petite fille, justement prénommée Alice, que Charles Dodgson, professeur de mathématiques à Oxford, couche sur le papier l'histoire qu'il lui a racontée, en promenade, un jour de l'été 1862. Trois ans plus tard, sous le pseudonyme de Lewis Carroll, il la fait paraître et, encouragé par l'accueil de la presse, lui donne pour suite La Traversée du Miroir dont le succès, en 1871, est encore plus considérable. C'est que l'auteur sait prendre l'enfant au sérieux, et du coup toucher les adultes, comme il sait se dégager assez de l'Angleterre victorienne pour ouvrir à son livre l'avenir d'une oeuvre classique.
Nawel Hélianthas vit à Jurilan, le royaume des douze cités. A dix-sept ans, elle est une jeune adolescente riche, prétentieuse et exigeante. Aspirante comme ses amis Philla et Ergaïl, elle doit choisir la caste correspondant à ses aspirations profondes pour le reste de sa vie. Tout indique qu'elle entrera, selon le désir de ses parents, chez les prestigieuses Robes Mages. Mais Nawel s'interroge sur la voie qu'elle doit suivre. Et après avoir provoqué involontairement la mort d'une jeune femme et de son bébé, elle opte pour la mystérieuse caste des Armures...
Collodi Les Aventures de Pinocchio Depuis leur publication en 1883, Les Aventures de Pinocchio ont poursuivi une carrière triomphale. Traduites dans toutes les langues de l'Europe mais aussi en swahili, en assamais, en papiamento, leurs tirages rivalisent sans doute avec ceux de la Bible ou du Coran.
A l'heure de la globalisation, le qualificatif d'universel leur convient comme un gant.
Comme Peter Pan, son frère cadet, Pinocchio possède une double nature qui lui permet d'évoluer aux confins de la fable et de la réalité - mais, à la différence du lutin de Kensington, il ne cherche pas refuge au pays des rêves. Il affronte avec une infinie curiosité tous les dangers du vaste monde, qu'ils revêtent l'aspect de deux aigrefins patibulaires, d'un insatiable serpent, voire d'un piège à loups. Il possède tous les traits d'une nature exubérante et débridée avec l'impertinence et l'anarchisme foncier de l'enfance.
Ce chef-d'oeuvre de la « littérature pour la jeunesse » est aussi héritier d'une prestigieuse tradition qui n'est guère éloignée d'Orwell ou de Kafka.
La brillante adaptation cinématographique de Roberto Benigni vient opportunément nous le rappeler.
Gaston Leroux Le Parfum de la dame en noir On retrouve dans Le Parfum de la dame en noir tous les personnages du fameux Mystère de la chambre jaune.
Grâce à Rouletabille, le mariage de Robert Darzac et de Mathilde Stangerson a enfin eu lieu et la mort de leur ennemi est officiellement constatée. A peine partie en voyage de noces, cependant, la belle Mathilde appelle Rouletabille à son secours. Leur impitoyable ennemi est réapparu ! La situation devient alors angoissante : disparition, crime. Le mystère s'épaissit. Le jeune reporter aura besoin de tout son flair et de son intelligence hors pair pour venir à bout de cette véritable « histoire du diable ».
La petite sirène, Le vilain petit canard, Les habits neufs de l'empereur, La petite fille aux allumettes, L'inébranlable petit soldat d'étain, Poucette, La princesse sur le petit pois, La bergère et le ramoneur, La reine des neiges, Les cygnes sauvages. Les plus célèbres contes de Hans Christian Andersen, dans un univers teinté de poésie, de drôlerie mais aussi d'ironie et de tragédie.
Michael Ende L'Histoire sans fin Bastian, un garcon de dix ans, déroba un jour un livre ancien qui le fascinait et se réfugia au grenier pour le lire. Un livre pas comme les autres... Il y était question d'un pays fantastique où vivaient une toute petite impératrice, des elfes, des monstres, un garcon à la peau verte... Un pays menacé de mort et rongé par un mal étrange. Et voilà que Bastian, irrésistiblement, entrait dans l'histoire, une histoire fantastique qui recommençait avec lui, L'Histoire sans fin...
Le roman de Michael Ende est un véritable enchantement. C'est aussi un plaidoyer passionné pour le droit à la fantaisie, à l'imagination, au rêve, dans un monde où ils n'existent presque plus. C'est enfin un récit de voyage initiatique dans la plus pure tradition romantique. Best-seller traduit en vingt-sept langues, L'Histoire sans fin est un phénomène de l'édition mondiale. Un grand film de Wolfgang Petersen en a été tiré.
Maurice Leblanc Arsène Lupin La Demeure mystérieuse Le clou de la manifestation doit être l'apparition sur la scène de l'Opéra de la ravissante Régine Aubry dont la robe est recouverte d'une merveilleuse tunique ornée des diamants les plus purs. Malgré la fortune que cela représente, le galant lapidaire Van Houben qui l'a ainsi parée pour la séduire n'est pas trop inquiet. Comme il l'explique à Jean d'Enneris qui se trouve dans sa loge, le brigadier Béchoux, ce policier qui s'est rendu célèbre par sa collaboration avec le mystérieux Jim Barnett, de l'Agence Barnett et Cie, répond de tout.
Coup de théâtre, Régine est enlevée !
Une affaire passionnante pour d'Enneris (Arsène Lupin, bien sûr !) : les diamants du gros Van Houben sont loin de lui être indifférents et puis les femmes qui s'y trouvent mêlées sont si jolies...
À Paris, le narrateur lit la Gazette des tribunaux en compagnie de son ami Charles Auguste Dupin : on y rend compte d'un double assassinat fort mystérieux et Dupin, assuré que la police travaille sans méthode, décide de mener lui-même l'enquête. Et il résout l'énigme de manière si brillante que le préfet de police ne manque pas de le consulter lorsqu'un document des plus importants - une lettre - est dérobé dans les appartements royaux.
Analyste de premier ordre, mais lui-même personnage mystérieux, Dupin est au coeur de ces deux nouvelles publiées aux États-Unis en 1841 et en 1845 - et avec lui se trouve inventé le personnage moderne du détective. Mais ce que Edgar Poe invente aussi sans le savoir, c'est le genre du roman policier.
Arduino vit à Florence et n'a qu'un seul rêve : devenir peintre, comme les grands de la Renaissance. Quelle joie quand son père accepte de le placer comme apprenti chez maître Cosimo ! Mais la déception est grande quand il ne récolte que les corvées et les injures. Et il est loin d'imaginer ce qu'il va découvrir dans le grenier de cet homme mystérieux.
Les enfants de la bande à Gaby ne sont pas riches. Pourtant, ils possèdent un trésor inestimable : un vieux cheval à roulettes qui leur permet de dévaler la rue dans de grands éclats de rire. Mais un trésor attire forcément des voleurs, ce qui entraînera les enfants dans une aventure plutôt cocasse !