Dominique Bona Berthe Morisot Cette jeune femme en noir, au bouquet de violettes, aux yeux profonds, que peint Manet dans les années 1870, c'est Berthe Morisot. Elle garde sur son visage altier comme un secret. Un modèle parmi d'autres ? Non : la seule femme du groupe des Impressionnistes. Berthe Morisot, née dans la province française en 1841, fille de préfet, peint et expose parmi ce clan d'hommes, ceux qui sont encore des réprouvés sans public, des réfractaires à l'art officiel : Manet, Degas, Monet, Renoir. Ardente mais ténébreuse, douce mais passionnée, aimant la vie de famille mais modèle et amie - et qui sait ? peut-être davantage - d'Edouard Manet dont elle épouse le frère : il y a une énigme dans les silences et les ombres de Berthe Morisot.
Dominique Bona, puisant aux archives inédites, fait tournoyer la fresque de l'Impressionnisme : de Giverny aux plages normandes, de Mallarmé rédigeant des billets doux pour Méry Laurent ou Nina de Callias aux lavandières qui posent pour Renoir, de la sanglante Commune de Paris au règne de la bourgeoisie corsetée, des salles du Louvre aux ateliers de la bohème.
Dominique Bona peint ici le portrait subtil d'une artiste qui inventa sa liberté.
Son unique obsession était la peinture : elle était son souffle, son sang.
Quand Nicolas de Staël (1914-1955) se donna la mort, à quarante et un ans, il laissait plus de mille tableaux, autant de dessins, et l'énigme d'une vie menée au galop. Insolent et généreux, Staël savait masquer sous le rire les failles d'une enfance brisée par la révolution russe de 1917 et les rigueurs d'un exil polonais.
La reconnaissance arriva des États-Unis, alors qu'il avait trente-neuf ans. Trop tôt ou trop tard : il s'était déjà réfugié en Provence, écrasé de gloire, fraternisant avec René Char, brûlant sa vie. Sa morale tenait en quelques mots : « Il faut travailler beaucoup, une tonne de passion et cent grammes de patience. ».
Voici la chevauchée de ce prince foudroyé.
" Se raconter est une drôle d'affaire. Dans un projet comme celui-ci, l'auteur fait une promesse : laisser le lecteur entrer dans sa tête. C'est ce que j'ai essayé de faire au fil de ces pages ". Bruce Springsteen dans les pages de Born to Run. En 2009, Bruce Springsteen et le E Street Band jouent à la mi-temps du Super Bowl. L'expérience est tellement grisante que Bruce décide d'écrire à ce sujet.
C'est ainsi qu'a commencé cette extraordinaire autobiographie. Au cours des sept années écoulées, Bruce Springsteen s'est, en secret, consacré à l'écriture de l'histoire de sa vie, apportant à ces pages l'honnêteté, l'humour et l'originalité qu'on retrouve dans ses chansons. Il décrit son enfance, dans l'atmosphère catholique de Freehold, New Jersey, la poésie, le danger et les forces sombres qui alimentaient son imagination, jusqu'au moment qu'il appelle Le Big Bang : la première fois qu'Elvis Presley passe à la télévision, au Ed Sullivan Show.
Il raconte d'une manière saisissante l'énergie implacable qu'il a déployée pour devenir musicien, ses débuts dans des groupes de bar à Asbury Park et la naissance du E Street Band. Avec une sincérité désarmante, il raconte aussi pour la première fois les luttes personnelles qui ont inspiré le meilleur de son oeuvre et nous montre que la chanson Born to Run révèle bien plus que ce qu'on croyait. Born to Run sera une révélation pour quiconque apprécie Bruce Springsteen, mais c'est bien plus que le témoignage d'une rock star légendaire.
C'est un livre pour les travailleurs et les rêveurs, les parents et les enfants, les amoureux et les solitaires, les artistes, les dingues et quiconque ayant un jour voulu être baptisé dans les eaux bénies du rock'n'roll. Rarement un artiste avait raconté son histoire avec une telle force et un tel souffle. Comme nombre de ses chansons (Thunder Road, Badlands, Darkness on the Edge of Town, The River, Born in the USA, The Rising, The Ghost of Tom Joad, pour n'en citer que quelques-unes), l'autobiographie de Bruce Springsteen est écrite avec le lyrisme d'un auteur/compositeur singulier et la sagesse d'un homme qui a profondément réfléchi à ses expériences.
Dans ce livre unique, entre biographie et mémoires, David Lynch raconte pour la première fois la vision singulière qui l'a habité toute sa vie, et ses combats pour mener à bien ses projets les plus audacieux. Les réflexions personnelles du cinéaste répondent aux passages biographiques écrits par Kristine McKenna à partir d'une centaine d'interviews de proches de David Lynch. Acteurs, agents, musiciens, membres de la famille..., nous livrent des témoignages d'une grande authenticité.
« Je crois sincèrement que la meilleure critique est celle qui est amusante et poétique ; non pas celle-ci, froide et algébrique, qui, sous prétexte de tout expliquer, n'a ni haine ni amour, et se dépouille volontairement de toute espèce de tempérament ; mais, - un beau tableau étant la nature réfléchie par un artiste, - celle qui sera ce tableau réfléchi par un esprit intelligent et sensible. [...] Pour être juste, c'est-à-dire pour avoir sa raison d'être, la critique doit être partiale, passionnée, politique, c'est-à-dire faite à un point de vue exclusif, mais au point de vue qui ouvre le plus d'horizons. » Baudelaire, ainsi, est tout entier présent dans ces Ecrits sur l'art qui sont l'autre versant de son oeuvre et, en effet, selon son voeu, ouvrent bien plus d'horizons. Car dans ces pages écrites de 1845 à ses dernières années, ce n'est pas simplement le critique d'art des Salons que l'on découvre, mais le théoricien du romantisme et de l'imagination, du beau et du comique dans l'art, et finalement l'écrivain de cette modernité qu'il définit - et qui pour nous s'ouvre avec lui.
Edition de Francis Moulinat.
Jean-Paul Belmondo se livre. Son enfance marquée par la guerre, sa mère courage, l'atelier de son père sculpteur, ses premières amours. Il nous entraîne dans les pas dilettantes de son service militaire en Algérie. Il nous invite aux comptoirs de la rue Saint-Benoît pour y faire les quatre cents coups avec ses copains de toujours : Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, Michel Beaune, Pierre Vernier, Charles Gérard. Il nous fait part de ses joies et ses peines les plus grandes.
Alors oui, mille vies valent mieux qu'une.
Jean-Paul Belmondo se raconte pour la première fois et laisse voir l'homme derrière la légende. Magnifique. Danielle Attali, Le Journal du dimanche.
Les souvenirs de famille, de potes et de cinéma, de bêtises et de drames s'égrènent entre rires et larmes pour retracer cette tumultueuse existence. Ghislain Loustalot, Paris Match.
Une lecture plaisante, qui est aussi une réflexion sur la notion incertaine de talent. Michel Guerrin, Le Monde.
Gainsbourg. lucien ginsburg, dit serge : auteur-compositeur et chanteur français, paris, 1928. derrière le personnage désinvolte se cache une vive sensibilité. je t'aime moi non plus.
découvrant cette définition du larousse, serge avait confié : « pas mal, mais il manque une date ».
si cette biographie est définitive, c'est parce que l'histoire a un début et, malheureusement, une fin. l'histoire du petit lucien, de serge et de gainsbarre. l'itinéraire impeccable du « garçon sauvage ».
si cette biographie est définitive - gainsbourg aurait dit « la totale » -, c'est parce qu'elle est ultra-documentée, truffée d'anecdotes, de scoops, de chansons inédites, de témoignages exclusifs : jane birkin et ses filles, kate barry et charlotte gainsbourg, bambou, les soeurs de serge, et une centaine de témoins privilégiés parmi lesquels isabelle adjani, brigitte bardot, alain bashung, claude berri, bertrand blier, alain chamfort, julien clerc, catherine deneuve, michel drucker, france gall, juliette gréco, françoise hardy, michel piccoli et vanessa paradis.
si cette biographie est définitive, c'est parce que serge faisait confiance à gilles verlant, son biographe préféré, le seul qui ne l'ait jamais trahi, qui l'ait interviewé dès 1980 et jusqu'en octobre 1990, quelques mois avant sa mort. jamais gainsbourg n'est allé aussi loin dans ses souvenirs...
un mot encore : gainsbourg incarnait la liberté extrême. c'est pour ça qu'on l'aime. pour toujours et à jamais.
Je revendique complètement ma connerie et mes dérapages. Parce qu'il y a là quelque chose de vrai. Et si on ne dérape jamais, c'est souvent qu'on est un peu con.
Je ne maîtrise rien, je ne fais que suivre, et parfois supporter mon amour de la vie et des autres. Un amour qui, comme disait François Truffaut, est à la fois une joie et une souffrance.
Je ne cherche pas à être un saint. Je ne suis pas contre, mais être un saint, c'est dur. La vie d'un saint est chiante. Je préfère être ce que je suis. Continuer à être ce que je suis. Un innocent.
G. D.
Les confessions d'un acteur du siècle. Le Figaro.
Sa curiosité reste intacte, comme son exquise humanité. France Dimanche.
Libre. C'est probablement le terme qui définit le mieux l'homme et l'acteur, entier, singulier, sincère. Madame Figaro.
Cette biographie retrace le parcours de Bob Dylan, reprend les routes qu'il a empruntées et tente de percer ses secrets et ses mystères pour mieux comprendre l'histoire du compositeur qui aspirait à la gloire sans la supporter et les raisons de son succès fulgurant et qui, cinquante ans après, dure encore
Acteur et metteur en scène de théâtre récemment disparu, L. Terzieff raconte ici sa vie et évoque ses souvenirs de manière intime et personnelle : le temps, la mise en scène, l'ignorance, la méthode, la justesse, la politique, la poésie, son épouse disparue, la beauté, l'art... Son amour du théâtre (cf le manifeste du théâtre en fin de volume), ses livres et ses auteurs préférés aussi, qui célèbrent bien des titres de notre catalogue.
Kenneth Clark
Léonard de Vinci
Considéré comme un « classique » par les historiens d'art, cet ouvrage fut publié dans sa première mouture il y a près de quarante ans en France. Si, depuis, d'autres points de vue ont été développés à propos de Léonard de Vinci, il n'en demeure pas moins que le texte de Kenneth Clark - qui fut considéré comme le Ruskin du xxe siècle - a conservé tout son intérêt.
Avec une passion communicative, Kenneth Clark présente la vie et l'oeuvre de Léonard de Vinci selon une approche chronologique, de ses débuts dans l'atelier de Verrocchio à ses dernières années en France. Il s'attache au génie pictural de Léonard plus qu'à ses recherches scientifiques et décrypte de façon lumineuse, même pour le profane, l'apport unique de Vinci dans l'histoire de l'art mondial.
L'ouvrage contient 130 illustrations in-texte en noir et blanc, une chronologie et une bibliographie.
Statues, bronzes, stèles ou figurines en terre cuite : cet ouvrage présente en 125 oeuvres un panorama de 1500 ans de sculpture grecque, avec photographies et commentaires. Tous les styles, techniques et matériaux sont présentés, ainsi que les principaux musées à visiter. Un guide original et unique en poche pour les étudiants en art comme pour le voyageur à destination de la Grèce touristique.
Nous savons tous dire « bonjour », « merci » ou « excusez-moi » (et non pas :« je m'excuse »). Cela ne suffit pas toujours. Comment prendre congé discrètement mais sans brusquerie ? S'exprimer sans monopoliser la conversation ? User des titres administratifs ? Choisir la formule finale d'une lettre ? Placer des invités de marque ? Chacun se pose, un jour ou l'autre, ces questions dans sa vie professionnelle ou privée. Et nous sommes à tout moment jugés sur notre façon de parler, de nous tenir, d'être trop effacés ou trop sûrs de soi... Auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, artisan du nouveau protocole officiel de la République, Jacques Gandouin nous initie avec humour et bon sens à l'art subtil et combien utile de la courtoisie, dans l'entreprise ou en voyage, dans le « grand monde » ou... au volant.
Pierre Saka La Grande Anthologie de la chanson française Longtemps reléguée au rang des genres mineurs, souvent de provenance anonyme, la chanson a pris dans notre vie, au cours du xxe siècle, une importance croissante.
Portée par le phonographe, la radio, l'image, aujourd'hui le CD et le baladeur, elle a su dire nos émotions, nos amours, nos colères, nos violences, nos bonheurs, au point de supplanter, peut-être, la poésie écrite. De grands auteurs- compositeurs ou interprètes se sont imposés à l'égal des écrivains, des comédiens ou des peintres.
Des années 1800 à nos jours, voici la première grande anthologie de la chanson française : quelque huit cents chansons, dues à deux cents auteurs, de Béranger à Obispo, de Bruant à Cabrel, en passant par ces «grands classiques» que sont devenus Charles Trenet ou Eddy Mitchell, Aznavour, Gainsbourg ou Michel Jonasz, sans oublier les voix les plus prometteuses des «rapeurs» de la jeune génération.
Parolier à succès, et l'un des animateurs de la célèbre émission de France Inter L'Oreille en coin, Pierre Saka est aussi un historien de la chanson ; il a déjà rassemblé dans Le Livre de Poche les oeuvres de Trenet, Piaf, Aznavour, Renaud, etc.
J'ai passé une grande partie de ma vie sur des montagnes russes, à négocier d'impossibles virages, à escalader les hauteurs - triomphes immenses, joies et plaisirs - avant de plonger, éperdument, vers des abîmes de tragédie et de douleur. Mais c'est bien ce périple insensé qui m'a conduit vers cet endroit inattendu : un présent de bien-être, et, oserais-je le dire, de bonheur. Voilà pourquoi je ne regrette rien du chemin que j'ai parcouru.
Voici, pour la première fois réunies, toutes les chansons de Renaud, de son premier album Hexagone (1975) à Renaud (Toujours debout, 2016). Avec 23 albums et 20 millions de disques vendus, Renaud est l'un des plus grands artistes francophones actuels. Ses chansons au ton rageur, poétique ou drôle sont connues de tous. C'est que ce parolier de génie y raconte notre monde et notre condition, nos coups durs, nos rêves d'amour et d'amitié. D'Hexagone à Mistral gagnant, de Dans mon HLM à Manhattan Kaboul, Renaud s'insurge, rêve et s'engage. Il se raconte aussi.
« Je vous laisse avec 40 ans de textes de toutes les couleurs et de toutes les humeurs. Certains au vitriol, d'autres au mercurochrome... Du bagou pour tous les goûts. » Renaud.
Edition établie par Pierre Saka, mise à jour par Harmony Suard et David Séchan.
A quoi ressemblerait notre civilisation sans le verre et ses applications : vitres, lentilles, ampoules, miroirs ? Si le Moyen-Orient n'avait pas appris à rendre le verre transparent, puis à le souffler, si Rome n'en avait pas démocratisé l'usage, si le Moyen Age ne l'avait pas sublimé dans les églises sous la forme de la mosaïque et du vitrail, si la Renaissance n'en avait pas fait ensuite un objet spéculatif et critique, en soumettant notre "vision" aux lois de l'optique, que seraient nos sciences, notre médecine, notre habitat, notre pensée même ? La Transparence et le Reflet raconte notre rapport au verre par le biais de l'histoire de l'art et invite à une relecture du " modèle occidental" sous un éclairage aussi révélateur qu'inédit.
Nom : Gainsbourg. Prénom : Serge. Qualifications : petit voleur, grand faussaire, flambeur, vitriolé, dépressif, pessimiste forcené, fier, tracard, indélébile, maladroit, addict et violent. Objet le plus précieux : la femme objet. Occupation favorite : écouter pousser ma barbe. Principal trait de votre caractère : le trait d'union. Auteur favori : mon nègre. La chanson française : plutôt consterné que concerné ! Dernière consigne : Ne m'enterrez pas en grandes pompes mais à toutes pompes ! Les pensées de Gainsbourg ? Ça fait VLAM ! Ça fait SPLATCH et ça fait CHTUCK ! Parfois même PFFF ! SHEBAM !
« Parvenir à étonner les gens par mon travail et sans prétention, avec simplicité, aura été mon idéal.
Un authentique grand acteur peut avoir une attitude très modeste face à son travail, dans sa jouissance de faire ce métier extravagant, et tellement amusant. Sa réussite n'a rien à voir avec une médiocre crânerie.
J'aime les acteurs qui restent entiers dans leur secret. » M. P.
Grâce à son complice et ami de toujours. Gilles Jacob, Michel Piccoli se confie pour la première fois en toute liberté, révélant les tournants intimes de sa vie et les moments forts d'une carrière exceptionnelle. Lucide sur le temps qui passe, il livre de sa voix envoûtante les confidences habitées d'un homme totalement, passionnément acteur.
Les confidences filent, discrètes, comme chuchotées. Un livre ludique, brillant, précis. Pierre Murat, Télérama.
Un texte court, incisif, où la pudeur le dispute à l'élégance. Gilles Martin-Chauffier, Paris Match.
Sybille croit aux histoires qui finissent bien. Elle a beau savoir de quelle manière est morte Jeanne d'Arc, quand elle regarde un des films qui lui ont été consacrés, Sybille ne peut s'empêcher d'espérer qu'un pompier vienne la tirer d'affaire. Alors comment imaginer que la réalisation de son propre long métrage va virer au film catastrophe ? Producteurs qui écrivent les scénarios, actrices qui entrent en résistance, agents hystériques, financiers qui ne financent pas. Mais tout va s'arranger, c'est certain. Son enthousiasme aveugle lui donne des ailes. Celles du pigeon que l'on plume ou celles du dindon de la farce ?
« Calamity Testud a dégainé un stylo de gros calibre pour flinguer la grande famille du cinéma.
On en apprend beaucoup sur ce milieu opaque où il faut savoir traverser bien des cauchemars pour pouvoir offrir du rêve aux gens. » Alain Spira, Paris Match.
« Un pavé dans la mare du cinéma. » Didier Jacob, Le Nouvel Observateur.
Une légende du surréalisme s'est assez vite créée, largement liée à la place que ses oeuvres auront faite au rêve, au merveilleux et à l'amour. Mais, des commencements quasi magiques l'écriture automatique, puis l'écriture en état d'hypnose jusqu'au lent recul d'après-guerre, il aura été un mouvement en évolution permanente, réévaluant constamment sa doctrine, jetant des ponts vers la politique dans l'espoir d'une révolution, étendant son emprise aux arts de la vue, et suscitant à l'étranger, enfin, d'autres surréalismes. Ce sont tous ces aspects qu'étudie tour à tour ce livre qui ne se limite pas, comme souvent, à la description d'un bouleversement littéraire, mais propose une histoire générale où sont envisagés sa théorie, ses moyens d'action collective, tracts et revues, toute sa palette de pratiques esthétiques, et son ouverture internationale. Il ne s'agit ainsi de rien d'autre que de répondre à la question que posait André Breton lui-même : « Qu'est-ce que le surréalisme ? » Série Littérature dirigée par Michel Jarrety.
L'ESPOIR EST UNE GRANDE FORCE UNIVERSELLE.
Ressource psychologique indispensable pour traverser les périodes orageuses, outil précieux quand vient le temps de se fixer des objectifs, et, surtout, gage inestimable de foi et de confiance en la vie, l'espoir est tout cela.
Dans ce livre, 112 experts originaires de 50 pays se prononcent sur les recherches actuelles en matière d'espoir et font part de leurs constats et opinions sur ce thème. Ces multiples pensées vous feront découvrir les nombreuses possibilités qu'offre l'espoir.
Une lecture qui donne du punch. Psychologies magazine.
Le 30 octobre 1944, un train quitte Theresienstadt, direction Auschwitz. Parmi ceux qui partent ce jour-là et qui finiront gazés, Kurt Gerron et Olga, sa femme. Sur les listes où figurent leurs noms, deux lettres : RU, Rückkehr unerwünscht, Retour indésirable. Gerron, né Gerson, acteur - il a joué notamment dans L'Ange bleu - et cinéaste allemand et juif, a été arrêté et interné en 1940 à Theresienstadt, le camp des célébrités. Juin 1944. Sur ordre de Goebbels, le Obersturmführer SS Rahm lui demande de tourner un film de propagande - Le Führer offre une ville aux Juifs - sur le camp. En échange il lui garantit la vie sauve. Pourquoi Gerron accepte-t-il de tourner ce film ? C'est la question récurrente et le point de départ de ce roman vrai et bouleversant.
« L'auteur donne la parole à Kurt Gerron, dont le nom reste attaché au pire des mensonges, un faux témoignage au service de ses bourreaux. » Evelyne Bloch-Dano, Le Magazine littéraire
Autriche, 1928. Un jeune homme juif est injustement accusé du meurtre de son père. Il est la proie d'un système judiciaire corrompu et antisémite. Einstein et Freud plaident en sa faveur. La mobilisation est internationale. « As-tu jamais rêvé que tu volais ? » Philippe Halsman adresse ces mots depuis sa geôle à sa fiancée alors que l'envie de se suicider le taraude. La vie va pourtant rejaillir lorsqu'il est acquitté. Il trouve asile en France, croise la route de Gide et des surréalistes avant de s'enfuir pour les États-Unis où l'attend un destin fabuleux ses collaborations avec Marilyn Monroe, Hitchcock ou Dalí sont dans la mémoire collective. De cette force de rebond est né l'artiste. Avec une précision psychologique et une finesse infinies, Austin Ratner nous immerge dans l'enfer personnel du photographe de génie.
« Histoire d'une renaissance, hommage à l'art comme une forme de résilience. » Claire Julliard, Le Nouvel Observateur