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Leo Scheer
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« Je voudrais vous parler d'un personnage omniprésent dans la littérature. Un personnage discret et remarquable, connu de tous et mystérieux ; arriviste peut-être, il sait aussi séduire et fasciner. Le chat est ce personnage aux formes multiples, infiniment flexible.
Comment se douter qu'un être si petit, si familier, avait investi les listes des dramatis personae ? Son animalité, les masques variés avec lesquels il se déplace dans les oeuvres ne le rendent pas moins prépondérant dans les romans que dans la poésie ou le cinéma. Prépondérant, mais si délicat à cerner qu'il me fallait en faire un livre. Je n'étais pas au bout de mes découvertes. Se pouvait-il, pour paraphraser Rilke, que je prétendisse connaître les chats avant d'avoir écrit sur eux ? » S. H.
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De livre en livre, Nathalie Rheims n'a cessé d'explorer les limites de la vérité et de l'illusion dans la littérature, levant chaque fois, par petites touches, un pan du voile qui recouvre son existence. Il a été question de son frère, de son père, de sa mère, de ses premières amours, de l'homme qui a partagé sa vie de femme, mais il est un secret qu'elle a toujours gardé profondément enfoui sous les mots. Un secret qui est au coeur de son oeuvre, l'axe caché autour duquel tous ses romans se sont construits. Après vingt ans d'écriture ininterrompue, elle a décidé de nous le révéler.
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Issue d'une famille iranienne exilée, Ava est fiancée à Simon, juif ashkénaze. Un été, elle se rend avec lui en Israël pour un mariage. Une fois arrivée à l'aéroport Ben Gourion, elle est l'objet d'un interrogatoire de plusieurs heures, visant à vérifier qu'elle ne représente aucun danger pour le pays.
Questionnée sur son rapport à l'Iran, à l'Islam et à l'histoire de sa famille, Ava n'a d'autre choix que de se confronter à cette double culture parfois lourde à porter, pour elle qui ne connaît rien du pays qu'a fui sa famille. La question de l'identité, mais surtout de ce flottement qui existe entre le regard des autres et la manière dont on se perçoit soi-même, est au coeur de ce roman. -
Conquistadors raconte un épisode de la conquête du monde telle que je l'ai rêvée, ouragan ou invasion de sauterelles. C'est en tous les cas un grand raout d'or et de sang, épopée glorieuse et vulgaire, comme elles le sont toutes, assortiment de hautes manoeuvres et de mauvais coups. Cet épisode est celui de la conquête du Pérou par Francisco Pizarre et de la destruction de l'Empire inca. On y voit s'ouvrir la tragédie de notre monde, celui où nous vivons, par un grand fait divers où la mappemonde, Dieu, l'or et la poudre se rencontrent. Ainsi, s'accrochant aux pentes sèches de la Cordillère pour la grande chasse à Dieu, les mercenaires d'Espagne soufflèrent sur les premières braises de l'empire le vent glacial du progrès.
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Haute-marne, 1437, denysot-le-clerc raconte l'histoire sanglante qu'il a vécue.
La ville de chaumont est prise d'assaut par le bastard de bourbon. pendant le massacre, un adversaire singulier fait face à ses troupes, semant la terreur. ce personnage aux techniques de combat inconnues s'avère être une femme originaire d'asie. à l'issue d'un affrontement de chevaliers, une poignée de combattants venus de tous les horizons reprend courageusement la ville au bastard et en protège les portes.
Car il s'agit à présent de préparer la population à la vengeance du tyran et de l'empêcher d'envahir à nouveau la ville. l'étrange coalition de résistants enseigne ainsi l'arbalète, la lance, mais aussi l'espionnage et le kung-fu. les habitants de chaumont sont prêts pour la bataille qui décidera de leur vie. entre la poésie de françois villon et les films de sabre, céline minard conjugue dans ce roman haletant histoire réelle et fantaisie anachronique.
à travers une langue consciente de son histoire, elle crée une épopée à la fois drôle et cruelle, dans une surenchère de suspens et de fantastique.
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La République c'était lui ! Grandeur et déchéance du camarade Mélenchon
Eric Naulleau
- Leo Scheer
- 3 Avril 2024
- 9782756123158
Puisque la gauche ressemble de plus en plus au Titanic après sa rencontre avec l'iceberg fatal, intéressons-nous au capitaine du navire. Relégué dans les soutes du Parti socialiste, le camarade Mélenchon eut un jour l'idée, pour gagner les galons convoités, d'abandonner toutes ses convictions. C'est ainsi que l'intransigeant républicain, le laïcard convaincu devint le chantre du communautarisme et du séparatisme islamiste. Toute la gauche se trouva entraînée par le fond à sa suite, jusqu'au refus des insoumis de reconnaître le caractère terroriste des atrocités commises par le Hamas, le 7 octobre 2023. La République, c'était lui ! est l'histoire d'un naufrage, celui d'un camp idéologique en lutte contre les valeurs fondamentales de la France, au point de faire courir à notre pays un risque de guerre civile. Écrivain, critique littéraire (le JDD, Marianne et Transfuge), animateur de télévision, Éric Naulleau est l'auteur, notamment, de La Faute à Rousseau, paru chez Léo Scheer en 2023.
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Un père sur le banc est inspiré par la propre histoire de l'auteur. C'est le témoignage d'un homme qui se bat devant les tribunaux pour revoir son fils de trois ans, alors que celui-ci est enlevé par sa mère en Suisse - un pays si proche et si lointain.
Dans cet éloge de l'amour paternel, qui permet de dépasser les préjugés de notre époque, sans basculer dans la défense du patriarcat ou la guerre des sexes, l'émotion est brute, la drôlerie totale devant l'absurdité de l'imbroglio juridique.
À l'heure où la modernité veut déconstruire l'homme, ce roman ambitionne de reconstruire le père. -
Fac off, c'est l'envers et l'enfer du décor de l'enseignement supérieur. Professeurs, maîtres de conférences, étudiants, syndicats, politique gouvernementale, rien ni personne n'est épargné, et surtout pas le narrateur. Son parcours est une forfaiture. Prêt à tout pour être nommé, il croise des personnages inquiétants et drôles, qui révèlent la mécanique assassine du monde académique. L'université tue.
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Kafka au candy shop : la littérature face au militantisme
Patrice Jean
- Leo Scheer
- Chez Naulleau
- 10 Janvier 2024
- 9782756123004
Un spectre hante la littérature : la politique. Les acteurs du monde littéraire réagissent, de plus en plus, en militants, et un roman sera davantage jugé selon l'orientation politique de son auteur que sur ses vertus littéraires. Annie Ernaux est devenue le porte-drapeau des progressistes, tandis que Michel Houellebecq est celui des réactionnaires.
Cet essai libre, qui emprunte au récit, défend l'autonomie de la littérature, en s'appuyant sur l'idée que la vie, vraiment vécue, ne relève pas du politique, ni du collectif : la vie est invisible, et c'est ce que cherchent à transcrire l'art et la littérature. On y trouve également des chapitres où l'auteur retrace son propre itinéraire politique, une analyse de la « grande noyade » de la littérature dans l'océan des livres ainsi que la dystopie d'un monde où la (vraie) littérature aurait disparu.
Patrice Jean est l'auteur de neuf romans, dont, récemment, La Poursuite de l'idéal (2021) et Le Parti d'Edgar Winger (2022, prix des Hussards). -
A qui parler quand on est pauvre, perdue, rejetée de sa famille ? Jbara, petite bergère des montagnes du Maghreb, parle à Allah.
Il est, dans un monde qui ne voulait pas d'elle, son seul confident. Elle lui raconte sa vie, la misère, le mépris, son père ignorant et brutal qui la traite en servante, les hommes qui la traitent en objet, la découverte progressive du pouvoir de la beauté, la prostitution, la prison, le désir d'ailleurs : une vie semblable à tant de vies de femmes, aujourd'hui. Monologue fiévreux, porté par une rage irrépressible, que la verve et l'humour rendent encore plus acérée, Confidences à Allah est un témoignage direct, cru, sur l'oppression des femmes, mais aussi, et d'abord, le portrait d'une jeune fille résolue à exister par elle-même, et qui ne se soumettra pas.
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En 1977, la narratrice vient d'avoir 18 ans. Trois ans plus tôt, elle a fait ses débuts de comédienne. Un soir, après le spectacle, un visiteur se présente dans sa loge du Théâtre de la Ville pour la saluer. Commence alors, avec cet homme hors du commun, de trente-sept ans son aîné, une véritable passion amoureuse. C'est en voyant réapparaître par hasard, au fond d'un tiroir, un Polaroid pris par sa soeur à l'époque, que la romancière a eu, après toutes ces années, le désir de raconter cette histoire restée secrète. Au long des jours est le 23e livre de Nathalie Rheims.
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Amour, saignant ou à point est un journal de bord, celui de Rose, mère de deux enfants et épouse épanouie, que son mari quitte du jour au lendemain. Passé le cataclysme des premiers temps, cette éternelle optimiste raconte les péripéties de sa vie sentimentale et professionnelle de critique gastronomique.
Avec humour, Rose dévoile tout ce qu'elle traverse, sans faux-semblant : sa vie palpitante aux côtés des chefs étoilés, sa quête de sensualité, ses idylles effervescentes mais aussi ses fiascos amoureux. Grâce à la positivité qu'elle a chevillée au corps, elle croit plus que jamais à son mantra : agir plutôt que subir, jusqu'à décrocher le ticket gagnant d'une nouvelle vie enchantée. -
« Mon père a refermé la bouche en mâchant dans le vide, il s'est redressé et a regardé sa montre. On était vendredi, je n'avais pas école le lendemain. Donc je pouvais l'aider. Embarrassé à l'idée de m'imposer sa vie, il trouve toujours un moyen d'alléger le truc. Là, il a dit : - Bon alors mon Polo, tu viendé ou pas ce soir ? Une petite faute de français rigolote pour soulager tout ça, un peu d'humour pour camoufler le désastre de la soirée. Une soirée qui s'avère être sa vie en fait. J'ai souri, ça détend mon père, et j'ai répondu comme à chaque fois : - Je viendé, je viendé... Je l'aime mon père, mais j'ai du mal à l'admirer. Souvent, quand je le regarde, il est à quatre pattes, alors forcément ça manque un peu de hauteur tout ça... » Avec le sens de la formule, le rythme virevoltant, la verve irrésistible qui ont fait le succès, en librairie et au théâtre, de Confidences à Allah, Saphia Azzeddine donne la parole à Paul, 14 ans. Il a une famille impossible, des amours inexistantes, sa cité est lugubre, son avenir douteux, mais il a découvert une arme pour s'en sortir : les mots, et il commence à se demander si la fatalité ne peut pas être vaincue, parfois.
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Pourquoi révéler dans un livre ce nom que, toute ma vie, je me suis évertuée à cacher ? Parce que c'est la seule chose intéressante en littérature, la seule chose qui compte, parler de ce dont on a honte. Mais c'est aussi parce que ce nom, qui était celui de mon père, ce nom, aujourd'hui, n'est plus le mien. Ce récit est là pour dire comment je me suis renommée, comment j'ai fait tomber le nom du père, ce bastion du patriarcat, en choisissant de porter celui de ma mère, jusqu'à ce que la loi m'autorise à devenir pleinement Angie David. Angie David est éditrice et écrivain. La Renommée est son sixième livre.
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Sandrine Rousseau est ce qu'on appelle «¿une bonne cliente¿». On se l'arrache autant pour ses punchlines provocatrices (quand elle appelle «¿à changer de mentalité pour que manger une entrecôte sur un barbecue ne soit plus un symbole de virilité¿») que pour ses bourdes (quand elle juge qu'accueillir des terroristes afghans en France permet de mieux les surveiller). Pour le plus grand profit des médias et de l'intéressée. Mais derrière le cirque médiatique, Sandrine Rousseau travaille à l'avènement d'un inquiétant modèle de société. Dans ce pamphlet, Éric Naulleau montre que le «¿rousseauisme¿» est un sectarisme aux relents totalitaires : il déconstruit la déconstructrice à partir de l'analyse serrée de ses propos, de ses écrits politiques et même de son unique roman. La reine est nue. Écrivain, critique littéraire, animateur de télévision, Éric Naulleau est l'auteur de pamphlets très remarqués (Petit déjeuner chez Tyrannie, Au secours, Houellebecq revient !).
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Principalement composé d'anecdotes personnelles, à la fois drôles et émouvantes, le texte n'en constitue pas moins une réflexion sur ce que pourrait être un Parti anarchiste (malgré la contradiction évidente entre ces deux termes), dont la vocation principale serait de protéger la vie privée de chacun. Question qui prend toute son importance à l'heure du numérique.
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Collection "Chez Naulleau" Dans ce recueil de chroniques, Pierre Jourde prend acte d'un renversement historique. Autrefois, les conservateurs s'en prenaient à littérature, censuraient la presse, au nom de la morale. Aujourd'hui, toujours au nom de la morale, ce sont les prétendus « progressistes » qui expurgent les romans, nettoient les oeuvres du passé, persécutent les auteurs, tout cela au nom du Bien. Cette haine de la culture procède d'une ignorance profonde, d'une inculture qu'a permise la destruction organisée du système scolaire. Contre ces doctrinaires ignorants, la seule arme efficace est celle dont ils sont profondément démunis : l'humour, qui dévoile leurs ridicules. Pierre Jourde est universitaire, romancier et critique littéraire. Il a publié une cinquantaine de volumes, dont La Littérature sans estomac (L'Esprit des péninsules, 2002, prix de la critique de l'Académie française), Le Jourde et Naulleau (Chiflet et Cie, 2015), ou encore de nombreux romans chez Gallimard.
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Deux soeurs, jeunes femmes de la banlieue parisienne, décident d'aider leurs parents à réaliser leur rêve : elles économiseront sur leurs petits boulots pour leur offrir un pèlerinage à La Mecque. Mais voilà : quand, l'argent réuni, l'heure vient d'acheter les billets, elles cèdent à la tentation, et en prennent pour Phuket, en Thaïlande où, renonçant définitivement à être les bonnes filles qu'elles pensaient être, elles partent découvrir une autre vie.
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C'est l'histoire d'une ascension, celle d'une grande classique des Alpes, la traversée Charmoz-Grépon. Cette ascension est réalisée par une cordée atypique, un guide de haute montagne de Chamonix et une cliente sur le point de perdre complètement la vue. Grâce aux récits alternés de ces deux alpinistes si différents, le lecteur est guidé dans le dédale de leur ressentis et de leurs destins, qui se rencontrent et dialoguent au milieu de cet environnement sauvage.
De l'intimité de ces deux narrateurs, symbolisée par le croisement de leurs monologues intérieurs, à l'extériorité absolue de la montagne, se trace pas à pas le chemin qui les mène vers eux-mêmes, que ce soit la cliente qui n'a pas choisi cette traversée par hasard, ou le guide qui voit les neiges prétendument éternelles de son enfance disparaître sous ses yeux. -
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Inspiré de leur histoire, Sales chiens raconte une tournée du groupe dDamage, formé par JB Hanak et son frère Fred, dont l'aura a plané sur le milieu de la musique underground des années 2010. Dans ce road-trip déjanté, JB Hanak nous dévoile la face obscure, à la fois drôle et tragique, de la vie de musiciens, où les galères, les problèmes d'argent, la violence et les mauvais plans s'enchaînent : 23 heures de douleurs motivées par le shoot d'une heure de scène. Mais la colère cohabitant en harmonie avec l'amour, on découvre, à côté de la passion pour la musique, la puissance du lien qui unit les deux frères, symbolisé par Ourko, le chien imaginaire qui les suit partout, et qui est comme le miroir d'eux-mêmes.
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émotion." Dans son quatorzième roman, Nathalie Rheims laisse apparaître, pour la première fois, la figure de la mère. Une femme se souvient, des années plus tard, du jour où, quand elle était adolescente, sa mère l'a abandonnée. Sa croyance en un amour maternel absolu, irrévocable, était-elle une illusion ? Avec une lucidité intransigeante, Laisser les cendres s'envoler livre les secrets d'une relation brisée, les non-dits d'une famille singulière, les troubles enfouis qui, pour être démêlés, requièrent souvent une vie entière.
Mêlant émotion et férocité, ironie et tendresse, Nathalie Rheims dévoile ses vérités les plus intimes, et invite le lecteur à venir à sa rencontre.
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« Le pacte que j'avais signé m'avait donc donné le pouvoir de me débarrasser de ce qui m'encombrait le plus. Encore fallait-il avoir une conscience précise de ce qui m'avait, jusque-là, gâché la vie.
Que de fardeaux transportés à longueur d'années sans le savoir, parfois même en finissant par aimer ses bourreaux et les causes de ses malheurs !
Il fallait bien y réfléchir, car le temps pourrait venir à me manquer, et choisir, sans me tromper, ce que je pourrais corriger, sélectionner ce que j'avais le plus envie de jeter par-dessus bord ».
Dans ce dix-neuvième livre, Ma vie sans moi, roman, Nathalie Rheims s'abandonne plus que jamais, et poursuit la démarche entreprise dans Laisser les cendres s'envoler (2014) et Place Colette (2016), ses deux derniers romans publiés aux Éditions Léo Scheer.
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Sur le bureau de Nathalie Rheims, un encrier en bronze à l'effigie de Méphistophélès. L'auteure croit pouvoir s'adresser à lui, mais on ne convoque pas le Diable aussi facilement. Pour qu'un dialogue soit possible, même imaginaire, il faut trouver un tiers, un nouveau Faust. Ce sera Roman, un homme qu'elle ne connaît pas, mais dont l'existence et l'oeuvre la fascinent depuis toujours. Décidée à suivre celui dont le destin s'est accompli d'abord dans ses films, avant de le rattraper dans la vie, Nathalie Rheims explore les mystères de ce que notre monde ressent comme la fin des temps.
Roman est le vingt-et-unième livre de Nathalie Rheims.