Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Tarabuste
-
PETIT CHIEN - Fabrice Treppoz : dans les griffes de l'ocre
Fabrice Treppoz
- Tarabuste
- Doute B.a.t.
- 15 Mai 2023
- 9782845876064
Les poèmes de Petit Chien donnent à voir et à entendre l'émotion qui fut la nôtre quand nous découvrîmes pour la première fois l'oeuvre de Goya au musée du Prado, mais aussi, plusieurs années après, les images, les sensations, les humeurs parfois contradictoires qui nous agitent encore et nous bouleversent chaque fois que l'image de l'animal enfoncé dans son magma de matière nous revient à la mémoire et hante notre esprit. [...] Petit Chien est à la fois une méditation obsessionnelle sur le vide et le rien et une rêverie poétique consciente de son impuissance à percer le mystère d'une peinture qui interdit toute lecture univoque, même si, à nos yeux, Un chien de Goya demeure avant tout une image tragique de notre misère.
Une version de tête est disponible dans un tirage limité à 30 exemplaires numérotés et signés sous étuis accompagnés d'une alugraphie de Christian Lhopital. -
Plus loin que l'atelier : Gabriel Zimmermann
Gabriel Zimmermann
- Tarabuste
- Doute B.a.t.
- 5 Octobre 2024
- 9782845876590
"Langue de bois", "gueule de bois", "chèque en bois", "volée de bois vert", "tu vas voir de quel bois je me chauffe" : que d'expressions négatives à propos d'une matière si précieuse aux Hommes ! A contrario d'un tel regard, ce livre pourra être lu comme un plaidoyer pour elle ainsi qu'une exploration des passions qui coulent en nous comme la sève dans les arbres.
-
Sous le ciel ardent de Carthage, un nectar ancien, coule dans le verre de Pierre Garrigues. Symphonie de saveurs, festins illuminés par sa lueur dorée, Magon, vin des rois et des dieux oubliés... Cette ode de Pierre Garrigues célèbre le vin Magon, un vin fameux de l'antique Carthage. Magon, du nom d'un agronome carthaginois fort réputé lui-même. Le poème, organisé comme un récit épique autour de ce vin tant chanté... évoque le cadre de Carthage. La mention des amphores d'argile et la description des méthodes ancestrales qui permettaient de préserver et d'enrichir ses arômes de conservation du vin, frôlent le manuel d'oenologie. Le vin devient un élément central chez le poète, unifiant en lui le guerrier et le sage, et favorisant la transmission de son poème épique. Éros n'est pas en reste.
-
COMME CELUI QUI VOIT - Essai sur Dante - Jean-Charles Vegliante
Jean-charles Vegliante
- Tarabuste
- Doute B.a.t.
- 30 Octobre 2024
- 9782845876576
DANTE : prénom célèbre dans le monde entier. On pense aussitôt, généralement, aux visions saisissantes de l'enfer. On se souvient de quelques grandes fresques admirées en Italie, des gravures de Gustave Doré... Mais le poème intitulé La Comédie, c'est aussi un purgatoire - monde intermédiaire, transitoire dans tous les sens du terme - ; et puis le paradis, sublime construction cosmique de beauté absolue, et imagination tenue pour véridique, à la limite de ce que le lecteur contemporain, nourri de science-fiction, peut encore concevoir. Poésie visionnaire, littéralement.
L'essai Comme celui qui voit reprend fidèlement ce long parcours, cette ascension prodigieuse et par nature optimiste, suivant le tracé poétique laissé par le grand florentin il y a un peu plus de sept siècles. Suivant la force du désir, qui entraîne, persiste et pourrait être son ultime garant de vérité. Cette lecture en privilégie bien sûr la dimension littéraire (de pure poésie), donnée à voir par les nombreux extraits (précisément cités dans la version française du même auteur-traducteur, en vers), et s'attarde sur les étapes marquantes de cet étonnant témoignage : rapporté "pour chacun de nous" par le poète-voyageur de l'outre-tombe. -
OPERATION DU SAINT-ESPRIT - Anne Malaprade
Anne Malaprade
- Tarabuste
- Doute B.A.T.
- 26 Avril 2025
- 9782845876675
Écrire, c'est voler un peu. Pourtant l'essentiel ne se vole pas et se dévoile encore moins. La langue vole d'un livre à l'autre, d'un imaginaire vers l'autre. Le corps, lui, est cette archive qui brûle le pain volé. Il se saisit de ce qui ne lui revient finalement jamais. Il prend et abandonne. Il se déplace dans la vie, dans la ville, dans son existence. Il déplace, aussi, par ses fautes et ses crimes, les vies des autres, l'ordre, ce qui est permis et ce qui interdit. La prose, ici, danse dans les chaînes du poème et enflamme la langue. Ça passe et ça casse. Quant au pronom "elle", il ne sait jamais ce qu'il advient en son nom, sous son nom, au plus près de son nom. Il est une ombre qui met en mouvement le corps des mots, et qui les dépose dans un jardin sauvage. Opération du saint-esprit est le récit d'un geste qui n'en finit pas de se répéter, jusqu'à épuiser la patience. Y a -t-il encore quelque chose à savoir, quelque chose à déclarer ? Quelqu'un à juger et condamner ?
-
"Détroit" vient s'inscrire dans la droite ligne de "D'une" (Tarabuste, 2019), mais selon une forme radicalement différente. Il s'agit ici de poèmes en prose. Composé de trois parties, "Détroit", "Mer" et "Je marche", l'ensemble propose une pensée depuis un centre névralgique, lieu d'une intériorité, jusqu'à son ouverture et son mouvement vers l'avant. "Détroit" part à la fois d'une épreuve réelle, d'un accident irréversible dans un parcours de vie, et d'une transposition imaginaire de cette épreuve, comme si le poète vivait et regardait vivre à la fois le corps.
-
Des poèmes s'inspirant des grands explorateurs et des récits de Jack London pour retranscrire les vertiges du voyage, du froid, de la solitude et des paysages lointains. Précédé d'un texte évoquant les méandres des rivières et leur symbolique.
-
-
-
-
Nous partageons avec le végétal beaucoup de nos gènes et l'introspection puissante qui règne dans la poésie de Camille Loivier fait resurgir cette question de l'espace partagé et de la délicate intention de notre passage ; qu'il soit le plus léger, sans empreinte excessive... Ainsi va la vie du poème, comme une passerelle entre soi et l'autre, quel qu'en soit sa nature, et l'excessive tentation du moderne dans la séparation des êtres et des choses. Camille Loivier entretient, entre langage familier et questionnement philosophique, le souci d'une écriture rompue à la vie, où l'expérience le dispute à la seule création que suppose la destination de la langue du poème.
-
Avec Ainsi dire, le poète se retrouve seul, bouleversant d'inquiétude devant le seuil ; une intranquillité pour reprendre un terme inusable face à l'inéluctable, face à ce qui va inéluctablement advenir... D'une décade à l'autre, des mots, des pensées, qu'il serait excessif de considérer comme des thèmes, ont produit leurs échos, accusé leurs différences.
-
Le flux, est celui de la vie en nous ; son reflux, inexorable, est éprouvé, appréhendé à travers l'expérience concrète de la mortalité : vieillesse et cancer. Expérience corporelle, tout à la fois destructrice et créatrice, qui révèle et met en évidence cette "inséparabilité d'écrire et aimer, d'écrire et jouir, de jouir et mourir, où (s'exalte) l'effusion lyrique, (s'assume) le reflux de sa ferveur impudique", que par leurs ressource jointes l'écriture, l'art et la pensée qui les caractérise, tentent de porter à sa plénitude vécue, jusqu'à l'envisagement du terme qui viendra l'interrompre. / Chant, poème de louange à l'écriture et aux forces d'amour et de création qu'elle convoque, tel voudrait pouvoir être à ce terme le lyrisme du reflux.
-
SANG D'ETOILE - Jean-Noël Chrisment
Jean-noël Chrisment
- Tarabuste
- Doute B.A.T.
- 26 Avril 2025
- 9782845876682
Si le poème est une diction suffisante, Borges le pensait, sans doute ne faut-t-il pas chercher une intention pour celui-ci, dont le statut s'avère instable et qui en vient à s'interroger sur son texte même. Le chant y oscille entre son inclusion, parfois réticente, et une inclination à s'en exclure. Il pourrait s'agir d'un compte-rendu. Celui de l'instant primordial, et qui se distend, où l'amour détermine l'enfant à venir et le fait glisser dans un autre temps. Et tout se passe comme si, de ce qu'il a de primitif, cet instant de l'amour, venait jaillir un temps mythique, et s'anticiper un espace où se tiennent, anxieusement disponibles, des parts d'existence. Le poème suit le trajet de cette dilatation du temps qu'empruntent les enfants, le long de paysages qui seront ceux de la splendeur ou de l'accablement, et qui les conduiront jusqu'à nos bras. La trajectoire, si courte en somme, de nos sexes à nos bras, où s'inscrit le monde, où s'innovent des mythologies du corps, où s'abolit une distance initiale, mais comme ralentie, étirée, retenue parce que dévastée par la projection mentale que nous en faisons. Les enfants deviennent le monde, une déclinaison du monde. Et c'en est une rénovée qui traverse, littéralement, leur visage. Habitués que nous sommes à la fragmentation fréquente du poème contemporain, on s'étonnera de l'apparence qu'emprunte celui-ci à la tradition. Mais il assume là des mythologies bien étranges du corps, des innovations si improbables, si aux motifs si dérangeants, qu'il fallait sans doute à ce poème inquiet la rassurance d'une forme stricte la mieux éprouvée. Qu'il se rassure à ces vieux stratagèmes sonores qui, au fur et à mesure qu'il s'en va, et de peur de se perdre en chemin peut-être, lui remémorent sur l'instant chaque pas qu'il fait, puisque l'écho mental en résonne tout près de la mémoire et des émotions.
-
PAVANE POUR LE CIMETIERE DE DEMBE - Nimrod
Nimrod
- Tarabuste
- Doute B.A.T.
- 26 Avril 2025
- 9782845876668
Pavane pour le cimetière de Dembé revient pour Nimrod à publier de son vivant un recueil de poèmes posthumes. Comment sortir de cette impasse imprévue ? Car honorer ses morts est un acte de vivant. Le quartier du cimetière était situé à l'origine dans un no man's land au sud-est de N'Djaména, la capitale du Tchad. Cela fait plus de trente ans qu'il a été envahi par une urbanisation sauvage, au point que l'État a dû le fermer en procédant à des exhumations partielles. Nombre des siens y ont été enterrés, y compris son père. Aujourd'hui, le cimetière de Dembé n'est plus qu'un terrain vague. Ses compatriotes n'osent y bâtir leur maison, hantés par ces morts sans tertres ni pierres tombales. Au Tchad, le véritable tombeau des morts n'est fait ni de dalle ni de couronnes de fleurs, mais uniquement du rappel incessant de leur souvenir dans les conversations. Ainsi nous dispensons-nous d'aller sur leur tombe. La plupart des cimetières tchadiens sont des amas de terre. Avec Pavane pour le cimetière de Dembé, sont élevées des stèles afin que les siens lisent enfin le destin d'un père, d'une mère, d'un fils, d'une soeur.
-
ÂME D'ÂNE - Jeanne Gatard : Fennec à vif
Jeanne Gatard
- Tarabuste
- Doute B.A.T.
- 17 Mai 2025
- 9782845877238
"L'âne à la terrasse voit cimes et nuages qui les effacent, y prend le vertige de la gomme qui remet tout en cause sur la feuille, commence et recommence, ce qui agrippe une présence du temps, des temps de faim, des temps de rire dans les palmeraies, des temps de rivière et des grandes traversées de mer. Temps d'une enfance touchée, oubliée sur les monts et morènes. Enfance qui prend le goûter d'une tome de chèvre au coeur plus dur en bonbon de sel, qui trempe sa tartine dans le chocolat le matin pour grossir un peu et cette soupe du soir pour regrandir. Deux couvercles de fer blanc y servent de cymbales pour hurler sa peine et on laisse faire."
-
Le présent du présent ; il faut que tu me suives
Alexis Pelletier
- Tarabuste
- Doute B.a.t.
- 1 Septembre 2020
- 9782845875111
Deux recueils évoquant le travail du poète qui tente de poser des mots sur ses sentiments et sur les événements qu'il vit ainsi que la difficulté de trouver les paroles appropriées pour décrire ces derniers.
-
"Mi(ni)stère pour mistère. Ce que permet l'écriture. Sa graphie. Introduire au coeur du mot le signe d'incomplétude - syllabe ou trait qui le nie. Ce penchant d'écrire pour la fatiste. Fatiste : du latin facere = faire (celle qui fait). Sens premier : auteur.e de mistère (il n'existe aucune trace de femme fatiste au Moyen-Âge)."
-
L'attention portée à la langue et une indéfectible curiosité de jouissance dans l'écriture font de "Assemblages et Ripopées", un texte à la fois rare de truculence poétique et qui laisse aisément imaginer ce que pourraient être les développements futurs de cette exploration offerte à Jean-Pascal Dubost et à son travail de poète soucieux de fouiller une langue et son renouvellement. C'est ici une joyeuse danse verbale avec ses obscurités créant quelque fois des creux de sens, mais toujours rattrapés par la joie d'écrire. Les deux termes du titre sont à entendre au sens propre comme au sens figuré d'un art poétique.
-
Recueil de poèmes en prose.
-
Recueil de poèmes introspectifs en prose dans lesquels le poète s'interroge sur son art et sur l'écriture.
-
Un recueil de poèmes aux formes variées, en vers, en prose ou narratif, dont le thème central est l'horizon, symbole à la fois du temps qui passe et de celui qui reste à venir.
-
Tu n'es qu'une ombre de vent sur l'ombre
Calou Semin
- Tarabuste
- Doute B.a.t.
- 31 Décembre 2019
- 9782845874343
Un ensemble de poèmes surréalistes dans lesquels l'auteur explore les thèmes de l'ombre et de la lumière.
-
Lire un jardin (l'aube viendra-t-elle)
Jean-claude Martin
- Tarabuste
- Doute B.a.t.
- 1 Septembre 2020
- 9782845875081
De courts poèmes en prose évoquant divers jardins ainsi que les sentiments qu'ils inspirent au poète et les occupations auxquelles il s'y livre, à différents moments de la journée.