Après l'immense succès du Grand Monde Un ogre de béton, une vilaine chute dans l'escalier, le Salon des arts ménagers, une grossesse problématique, la miraculée du Charleville-Paris, la propreté des Françaises, « Savons du Levant, Savons des Gagnants », les lapins du laboratoire Delaveau, vingt mille francs de la main à la main, une affaire judiciaire relancée, la mort d'un village, le mystérieux professeur Keller, un boxeur amoureux, les nécessités du progrès, le chat Joseph, l'inexorable montée des eaux, une vendeuse aux yeux gris, la confession de l'ingénieur Destouches, un accident de voiture. Et trois histoires d'amour.
Un roman virtuose de Pierre Lemaitre
«J'ai été aimantée par cette double mission impossible. Acheter la maison et retrouver les armes cachées. C'était inespéré et je n'ai pas flairé l'engrenage qui allait faire basculer notre existence.Parce que la maison est au coeur de ce qui a provoqué l'accident.»En un récit tendu qui agit comme un véritable compte à rebours, Brigitte Giraud tente de comprendre ce qui a conduit à l'accident de moto qui a coûté la vie à son mari le 22 juin 1999. Vingt ans après, elle fait pour ainsi dire le tour du propriétaire et sonde une dernière fois les questions restées sans réponse. Hasard, destin, coïncidences ? Elle revient sur ces journées qui s'étaient emballées en une suite de dérèglements imprévisibles jusqu'à produire l'inéluctable. À ce point électrisé par la perspective du déménagement, à ce point pressé de commencer les travaux de rénovation, le couple en avait oublié que vivre était dangereux.Brigitte Giraud mène l'enquête et met en scène la vie de Claude, et la leur, miraculeusement ranimées.
En 2018, Diégane Latyr Faye, jeune écrivain sénégalais, découvre à Paris un livre mythique, paru en 1938, Le Labyrinthe de l'inhumain. On a perdu la trace de son auteur, T.C. Elimane, disparu depuis le scandale que déclencha la parution de son texte. Fasciné, Diégane se lance sur la piste de celui qu'on surnommait le « Rimbaud nègre ». Du Sénégal à la France en passant par l'Argentine, quelle vérité l'attend au centre de ce labyrinthe ?
Tout en menant cette quête qui l'accapare, Diégane, fréquente un groupe d'auteurs africains en exil, et rencontre deux femmes remarquables : la sulfureuse Siga, détentrice de secrets, et la fugace photojournaliste Aïda...Son inventivité, son audace et l'intransigeance de sa langue font de ce livre, qui confronte nécessités de vivre et d'écrire, une déclaration d'amour à la littérature. Laëtitia Favro, Lire.Un joyau de savoir-faire qui vous enchante. Marianne Payot, L'Express.Ce roman vous emporte comme un fleuve en cru. Bruno Corty, Le Figaro littéraire.PRIX GONCOURT 2021.PRIX TRANSFUGE DU MEILLEUR ROMAN DE LANGUE FRANÇAISE 2021.
«Il est une chose admirable qui surpasse toujours la connaissance, l'intelligence, et même le génie, c'est l'incompréhension.»En juin 2021, un événement insensé bouleverse les vies de centaines d'hommes et de femmes, tous passagers d'un vol Paris-New York. Parmi eux:Blake, père de famille respectable et néanmoins tueur à gages; Slimboy, pop star nigériane, las de vivre dans le mensonge; Joanna, redoutable avocate rattrapée par ses failles; ou encore Victor Miesel, écrivain confidentiel soudain devenu culte.Tous croyaient avoir une vie secrète. Nul n'imaginait à quel point c'était vrai.Roman virtuose où la logique rencontre le magique, L'anomalie explore cette part de nous-mêmes qui nous échappe.
La famille Pelletier : trois histoires d'amour, un lanceur d'alerte, une adolescente égarée, un journaliste ambitieux, une mort tragique, le chat Joseph, une épouse impossible, un sale trafic, une actrice incognito, une descente aux enfers, cet imbécile de Doueiri, un accent mystérieux, la postière de Lamberghem, le retour du passé, un parfum d'exotisme, une passion soudaine et irrésistible. Et quelques meurtres.Après sa remarquable fresque de l'entre-deux-guerres Les Enfants du désastre, Pierre Lemaitre nous propose une plongée tumultueuse dans les Trente Glorieuses.L'auteur remonte le temps à travers la vie extraordinaire de héros ordinaires. Une flamboyante comédie humaine. Le Figaro magazine.On retrouve l'ironie permanente, le verbe provocateur, l'art du portrait clair-obscur, et l'énorme appétit de fiction. Réjouissant. Lire.Pierre Lemaitre est un conteur oblique, qui prend l'époque de biais, et qui lui colle un turbo. L'Obs.Un régal encore et toujours. Le Parisien week-end.
Avec mon ami le guide de haute montagne Daniel du Lac, je suis parti de Menton au bord de la Méditerranée pour traverser les Alpes à ski, jusqu'à Trieste, en passant par l'Italie, la Suisse, l'Autriche et la Slovénie. De 2018 à 2021, à la fin de l'hiver, nous nous élevions dans la neige. Le ciel était vierge, le monde sans contours, seul l'effort décomptait les jours. Je croyais m'aventurer dans la beauté, je me diluais dans une substance. Dans le Blanc tout s'annule - espoirs et regrets. Pourquoi ai-je tant aimé errer dans la pureté ?S.T.
Avant, Gabriel faisait les quatre cents coups avec ses copains dans leur coin de paradis. Et puis l'harmonie familiale s'est disloquée en même temps que son « petit pays », le Burundi, ce bout d'Afrique centrale brutalement malmené par l'Histoire.
Plus tard, Gabriel fait revivre un monde à jamais perdu. Les battements de coeur et les souffles coupés, les pensées profondes et les rires déployés, le parfum de citronnelle, les termites les jours d'orage, les jacarandas en fleur... L'enfance, son infinie douceur, ses douleurs qui ne nous quittent jamais.
Un livre lumineux. Astrid de Larminat, Le Figaro.
Un très beau premier roman, déchirant et incandescent, qui force l'admiration. Yann Perreau, Les Inrockuptibles.
Gaby n'est pas un petit Africain, c'est un enfant du monde emporté par la fureur du destin. Notre hantise commune. Maria Malagardis, Libération.
PRIX GONCOURT DES LYCÉENS / PRIX DU ROMAN FNAC / PRIX DU PREMIER ROMAN
La carte postale est arrivée dans notre boîte aux lettres au milieu des traditionnelles cartes de voeux. Elle n'était pas signée, l'auteur avait voulu rester anonyme. Il y avait l'opéra Garnier d'un côté, et de l'autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942. Vingt ans plus tard, j'ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale, en explorant toutes les hypothèses qui s'ouvraient à moi.
J'ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre.
A. B.
C'est l'histoire d'un enfant différent, toujours allongé, aux yeux noirs qui flottent. C'est l'histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, au milieu de la nature puissante ; de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées. Celle de l'aîné, qui, dans sa relation fusionnelle avec l'enfant, s'abandonne et se perd. Celle de la cadette, dans la colère et le dégoût de celui qui a détruit l'équilibre. Celle du petit dernier qui a la charge de réparer, tout en vivant escorté d'un frère fantôme. Comme dans les contes, les pierres de la cour témoignent.
La naissance d'un enfant handicapé racontée par sa fratrie.
Mai 2016. Dans une aile ultrasécurisée du Palais de justice, la juge Alma Revel doit se prononcer sur le sort d'un jeune homme suspecté d'avoir rejoint l'État islamique en Syrie. À ce dilemme professionnel s'en ajoute un autre, plus intime : mariée depuis plus de vingt ans à un écrivain à succès sur le déclin, Alma entretient une liaison avec l'avocat qui représente le mis en examen. Entre raison et déraison, ses choix risquent de bouleverser sa vie et celle du pays...Avec ce nouveau roman, Karine Tuil nous entraîne dans le quotidien de juges d'instruction antiterroristes, au coeur de l'âme humaine, dont les replis les plus sombres n'empêchent ni l'espoir ni la beauté.
«Il s'efforçait de rire.Et eux aussi riaient, ne se doutant pas un seul instant du gouffre que cache parfois le rire d'un père.»Syrie. Un vieil homme rame à bord d'une barque, seul au milieu d'une immense étendue d'eau. En dessous de lui, sa maison d'enfance, engloutie par le lac artificiel el-Assad en 1973.Fermant les yeux sur la guerre qui gronde, muni d'un masque et d'un tuba, il plonge - et c'est sa vie entière qu'il revoit, ses enfants au temps où ils n'étaient pas encore partis se battre, Sarah, sa femme folle amoureuse de poésie, la prison, son premier amour, sa soif de liberté.
«La première fois que Mélanie Claux et Clara Roussel se rencontrèrent, Mélanie s'étonna de l'autorité qui émanait d'une femme aussi petite et Clara remarqua les ongles de Mélanie, leur vernis rose à paillettes qui luisait dans l'obscurité. On dirait une enfant , pensa la première, elle ressemble à une poupée, songea la seconde.Même dans les drames les plus terribles, les apparences ont leur mot à dire.»À travers l'histoire de deux femmes aux destins contraires, Les enfants sont rois explore les dérives d'une époque où l'on ne vit que pour être vu. Des années Loft aux années 2030, marquées par le sacre des réseaux sociaux, Delphine de Vigan offre une plongée glaçante dans un monde où tout s'expose et se vend, jusqu'au bonheur familial.
En 1944, Mathilde, une jeune Alsacienne, s'éprend d'Amine Belhaj, un Marocain combattant dans l'armée française. Après la Libération, le couple s'installe au Maroc à Meknès, ville de garnison et de colons. Tandis qu'Amine tente de mettre en valeur un domaine constitué de terres rocailleuses et ingrates, Mathilde se sent vite étouffée par le climat rigoriste du Maroc. Seule et isolée à la ferme avec ses deux enfants, elle souffre de la méfiance qu'elle inspire en tant qu'étrangère et du manque d'argent. Le travail acharné du couple portera-t-il ses fruits ? Les dix années que couvre le roman sont aussi celles d'une montée inéluctable des tensions et des violences qui aboutiront en 1956 à l'indépendance de l'ancien protectorat. Tous les personnages de ce roman vivent dans «le pays des autres» : les colons comme les indigènes, les soldats comme les paysans ou les exilés. Les femmes, surtout, vivent dans le pays des hommes et doivent sans cesse lutter pour leur émancipation. Après deux romans au style clinique et acéré, Leïla Slimani, dans cette grande fresque, fait revivre une époque et ses acteurs avec humanité, justesse, et un sens très subtil de la narration.
Pour moi, l'écriture est avant tout un moyen d'agir, une manière de diffuser des idées. Le sort que je réserve à mes personnages n'est guère enviable, parce que ce sont des indésirables, et mon objectif est de faire naître chez le lecteur un sentiment de révolte face à l'injustice de ce qui leur arrive.J. M. G. L. C.
« Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français... »
Ils ont miraculeusement survécu au carnage de la Grande Guerre, aux horreurs des tranchées. Albert, un employé modeste qui a tout perdu, et Edouard, un artiste flamboyant devenu une « gueule cassée », comprennent vite pourtant que leur pays ne veut plus d'eux. Désarmés, condamnés à l'exclusion, mais refusant de céder au découragement et à l'amertume, les deux hommes que le destin a réunis imaginent alors une escroquerie d'une audace inouïe... Fresque d'une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d'évocation, Au revoir là-haut est le grand roman de l'après-guerre de 14, de l'illusion de l'armistice, de l'État qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants. Dans l'atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose avec talent la grande tragédie de cette génération perdue.Prix Goncourt 2013
Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l'école.
Sicile. Giulia travaille dans l'atelier de son père. Lorsqu'il est victime d'un accident, elle découvre que l'entreprise familiale est ruinée.
Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu'elle est gravement malade.
Liées sans le savoir par ce qu'elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est réservé et décident de se battre. Vibrantes d'humanité, leurs histoires tissent une tresse d'espoir et de solidarité.
Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.
Difficile de ne pas être touché par ce très joli récit. Estelle Lenartowicz, Lire.
Laetitia Colombani maîtrise à l'évidence l'art de la narration. Florence Bouchy, Le Monde des livres.
Un roman dans lequel il y a tout. François Busnel, La Grande Librairie.
Prix Relay des voyageurs.
Pâques 1919, alors que les flots menaçant Perdido submergent cette petite ville du nord de l'Alabama, un clan de riches propriétaires terriens, les Caskey, doivent faire face aux avaries de leurs scieries, à la perte de leur bois et aux incalculables dégâts provoqués par l'implacable crue de la rivière Blackwater.
Menés par Mary-Love, la puissante matriarche aux mille tours, et par Oscar, son fils dévoué, les Caskey s'apprêtent à se relever... mais c'est sans compter l'arrivée, aussi soudaine que mystérieuse, d'une séduisante étrangère, Elinor Dammert, jeune femme au passé trouble, dont le seul dessein semble être de vouloir conquérir sa place parmi les Caskey.
Au-delà des manipulations et des rebondissements, de l'amour et de la haine, Michael McDowell (1950-1999), ¬co-créateur des mythiques Beetlejuice et L'Étrange Noël de Monsieur Jack, et auteur d'une trentaine de livres, réussit avec Blackwater à bâtir une saga en six romans aussi ¬addictive qu'une série Netflix, baignée d'une atmosphère unique et fascinante digne de Stephen King.
Découvrez le premier épisode de Blackwater, une saga matriarcale avec une touche de surnaturel et un soupçon d'horreur.
Un jour, grand-père m'a dit que j'étais un enfant de salaud.
Oui, je suis un enfant de salaud. Mais pas à cause de tes guerres en désordre, papa, de tes bottes allemandes, de ton orgueil. Ce n'est pas ça, un salaud. Ni à cause des rôles que tu as endossés : SS de pacotille, patriote d'occasion, résistant de composition. La saloperie n'a aucun rapport avec la lâcheté ou la bravoure.
Non. Le salaud, c'est l'homme qui a jeté son fils dans la vie comme dans la boue. Sans trace, sans repère, sans lumière, sans la moindre vérité. Qui a traversé la guerre en refermant chaque porte derrière lui. Qui s'est fourvoyé dans tous les pièges en se croyant plus fort que tous, qui a passé sa guerre puis sa paix, puis sa vie entière à tricher et à éviter les questions des autres. Puis les miennes. Le salaud, c'est le père qui m'a trahi.S.C.Pudique et courageux, bouleversant. Les Échos.Un livre rare, un livre de combat, de dégoût et d'amour. Cet opus-là est d'une puissance encore supérieure à tout ce que l'auteur a précédemment écrit. Challenges.
C'est une suite de lettres entre amis qui se sauvent la vie. Dans ce roman épistolaire, Virginie Despentes revient sur le thème qui unit tous ses livres - comment l'amitié peut naître entre personnes qui n'ont à priori rien à faire ensemble.
Rebecca a dépassé la cinquantaine, elle est actrice, elle est toujours aussi séduisante. Oscar a quarante-trois ans, il est un auteur un peu connu, il écoute du rap en essayant d'écrire un nouveau livre. Ils sont des transfuges de classe que la bourgeoisie n'épate guère. Ils ont l'un comme l'autre grandi et vieilli dans la culture de l'artiste défoncé tourmenté et sont experts en polytoxicomanie, mais pressentent qu'il faudrait changer leurs habitudes. Zoé n'a pas trente ans, elle est féministe, elle ne veut ni oublier ni pardonner, elle ne veut pas se protéger, elle ne veut pas aller bien. Elle est accro aux réseaux sociaux - ça lui prend tout son temps.
Ces trois-là ne sont pas fiables. Ils ont de grandes gueules et sont vulnérables, jusqu'à ce que l'amitié leur tombe dessus et les oblige à baisser les armes.
Il est question de violence des rapports humains, de postures idéologiques auxquelles on s'accroche quand elles échouent depuis longtemps à saisir la réalité, de la rapidité et de l'irréversibilité du changement. Roman de rage et de consolation, de colère et d'acceptation, Cher connard présente une galerie de portraits d'êtres humains condamnés à bricoler comme ils peuvent avec leurs angoisses, leurs névroses, leurs addictions aux conflits de tous ordres, l'héritage de la guerre, leurs complexes, leurs hontes, leurs peurs intimes et finalement - ce moment où l'amitié est plus forte que la faiblesse humaine.
« Il ne faut pas sous-estimer la rage de survivre. »Amélie Nothomb est au meilleur d'elle-même : cruelle, tendre, drôle. Nathalie Crom, Télérama.
Prix Renaudot 2021.
Septembre 1939. Réunie à Home Place, la famille Cazalet apprend l'entrée en guerre de l'Angleterre à la radio. On ferme les demeures londoniennes les unes après les autres pour se mettre à l'abri dans le Sussex, où les préoccupations de chacun - parent, enfant ou domestique - sont régulièrement interrompues par les raids allemands. Polly se tourne vers les discours pacifistes de Christopher, tandis que Clary élabore mille scénarios pour expliquer le silence de son père, disparu sur les côtes françaises. Pendant ce temps, Louise fait ses débuts dans le théâtre, fume et porte des pantalons, au grand dam de sa famille. Les temps sont sombres mais chez les Cazalet, la vie se poursuit entre amours, espoir et secrets.À rude épreuve est le deuxième tome de la saga des Cazalet, initiée avec Étés anglais.
«Depuis quelques années, derrière les bruits de la ville, à condition de bien se concentrer, on pouvait entendre, de jour comme de nuit, certains bruits qui ne trompaient pas : craquements d'une mâchoire à l'oeuvre, succion d'une bouche qui avale, flatulences d'une digestion demandant grâce... À l'évidence, dans notre pays, quelqu'un mangeait. Oui, quelqu'un dévorait même, sans répit, ni repos. Et personne ne semblait s'en émouvoir ! Il aurait pourtant suffi de jeter un coup d'oeil dans les poubelles : on y aurait vu les reliefs de ce repas perpétuel : ici, le souvenir d'une radio, jadis indépendante ; là, les restes d'une maison d'édition légendaire.Les bruits se rapprochant, votre narrateur décida de mener l'enquête. Quel était donc cet ogre revenu du fond des âges pour se repaître du royaume de France ?»
«En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par la même occasion, deviendrait mondialement célèbre.Des centaines d'acteurs furent auditionnés. Finalement, il n'en resta plus que deux. Ce roman raconte l'histoire de celui qui n'a pas été choisi.»