Quatre amis d'enfance ayant grandi dans la même réserve amérindienne du Montana sont hantés par les visions d'un fantôme, celui d'un élan femelle dont ils ont massacré le troupeau lors d'une partie de chasse illégale dix ans auparavant.
Tom Jimson, ancien compagnon de cellule de Dortmunder, veut le convaincre de l'aider à récupérer un gros butin. Hélas, pendant son incarcération, les autorités ont construit un barrage qui a englouti la vallée où il est caché. Résultat : le butin gît désormais sous vingt mètres d'eau. Mais Tom a un plan, efficace et radical : faire sauter le barrage pour assécher le réservoir et récupérer son magot. Que les populations locales périssent noyées dans l'histoire n'est pour lui qu'un détail. Un détail d'importance majeure, pense Dortmunder, qui ne veut pas se faire complice de pareil forfait. Il faut d'urgence détourner Tom Jimson de ses projets.
Qui est bone ? un parmi les milliers de sans-abri qui hantent les rues de new york ? d'où vient le fémur humain qu'il tient dans la main ? de quel enfer revient-il ? qu'y a-t-il vu pour perdre la parole et la mémoire ? pourquoi son apparition dans manhattan semble-t-elle être à l'origine d'une série de meurtres sanglants ? est-il le tueur maniaque qui décapite les clochards pendant la nuit ? un thriller émouvant, qui est aussi un véritable cri d'alarme sur une société qui laisse mourir quotidiennement de faim et de froid ses membres les plus démunis.
On croit lire une biographie de dean martin.
Et l'on se retrouve plongé dans un roman. le grand roman de l'amérique où défilent pêle-mêle les immigrés italiens, la mafia, hollywood, les kennedy, las vegas et sinatra. une histoire dont le personnage principal est un inculte, roué et pathétique, cet homme public est mort sans avoir livré le secret de son improbable existence de star. il fallait tout le talent de nick tosches pour lui donner autant de vie et percer à jour une partie du mystère.
Chet Conway est chauffeur de taxi. En guise de pourboire, il se fait refiler un tuyau sur un cheval gagnant. Un bon plan, sauf que lorsque Chet se présente chez le bookmaker pour collecter ses gains, le bookmaker est allongé par terre et il est tout ce qu'il y a de plus mort. Voilà Chet face à un triple problème. Comment expliquer aux flics qu'il n'y est pour rien ? Pire, comment le faire croire à deux gangs rivaux dont chacun pense qu'il a refroidi le bookmaker pour le compte de l'autre ? Et ce n'est pas tout : la soeur du mort, croupière à Las Vegas, débarque pour venger son frère. Bref, il aurait sans doute mieux valu que Chet ne gagne jamais ce pari. Donald Westlake signe un roman enlevé, distrayant et drôle qui fait aussi la part belle à l'absurde. Une lecture idéale pour l'été. Nouvelle traduction intégrale.
Barton Brock est directeur de la campagne d'un sénateur américain nommé Joe Crump. Peu scrupuleux, il juge que tous les coups sont permis, raison pour laquelle il recrute une jeune serveuse nommée Elizabeth de Carlo afin de compromettre l'adversaire de Crump, don Juan notoire. Mais Elizabeth a plus d'un tour dans son sac...
« À minuit moins sept, un dimanche d'hiver à Los Angeles, Jud Stuart regarda dans le miroir du bar et comprit que le type décharné à la veste écossaise avait été envoyé pour le tuer. Pas trop tôt, songea Jud. » Ainsi commence Le Fleuve des ténèbres qui raconte la longue traque d'un agent vieillissant de la CIA, qui a participé à tant de complots, coups d'état, meurtres et trafics en tous genres - le tout occulté dans les dossiers officiels de la compagnie - qu'il ne sait même pas qui a ordonné sa propre élimination. Jud prend la fuite. Et dès qu'il commence à courir, lui reviennent en mémoire ses vingt-cinq ans de services secrets et les scénarios insensés auxquels il a participé : Iran, Vietnam, Amérique du Sud, États-Unis. Journaliste et enquêteur politique, James Grady est l'auteur du best-seller international, Les Six jours du condor.
" Paria ! "
Voilà un mot que Monroe Hall voudrait voir disparaître du vocabulaire. Est-ce sa faute à lui s'il est né riche et qu'il n'a pas résisté à empocher l'argent de ses actionnaires, réduisant leurs économies à zéro, les privant de leur retraite, les poussant au désespoir ou à la colère ? Est-ce sa faute encore s'il a pu échapper à la justice et transformer l'ensemble de ses biens en une fondation, dont il est le désintéressé gérant ? Et pourquoi son comptable lui en veut-il d'avoir signalé aux impôts les sommes qu'il lui a versées en liquide ? Cela justifie-t-il qu'on l'appelle un " paria ", qu'il n'arrive plus à avoir de vie mondaine parce qu'aucun employé de maison ne veut travailler pour lui ? La vie est trop cruelle. Jusqu'au jour, où, comme par miracle, son agence lui envoie un merveilleux groupe de serviteurs : un majordome, un chauffeur, un secrétaire, un garde du corps.
Seulement voilà : Monroe Hall ne sait pas que le véritable nom de son majordome est John Dortmunder et que lui et ses amis ont l'intention de vider sa grande demeure de ses diverses richesses, dont sa magnifique collection de voitures anciennes. Mais Dortmunder n'imagine pas combien de gens à l'extérieur haïssent Monroe Hall. Lorsque ce dernier disparaît sans laisser de trace, la police fait son apparition. Et comme tout amateur de romans policiers le sait, dans ce genre d'histoire le principal suspect est toujours... le majordome!
Dortmunder est de retour, et ses aventures sont plus que jamais inénarrables. La presse américaine a souligné que, avec ce personnage, Donald Westlake a quasiment inventé un nouveau genre littéraire. La " Dortmundermania " est à son apogée dans ce nouveau chef-d'oeuvre.
John Dortmunder, l'homme qui a donné un nouveau sens au mot « récidiviste », est là, toujours aussi entreprenant, inoxydable, pitoyable. Cette fois, il est en quête d'un Indien mort depuis longtemps, et néanmoins kidnappé.
Tout a commencé sur Internet, par la faute d'Andy Kelp qui a fait la connaissance virtuelle, puis réelle, d'un maître manipulateur nommé Fitzroy Guilderpost et de ses associés, Irwin Gabel et Petite Plume. Les trois acolytes ont fomenté un projet insensé et ils ont besoin de main-d'oeuvre. C'est ainsi que Dortmunder se retrouve dans un cimetière de Long Island, muni d'une pelle, dans la boue jusqu'aux genoux. Et ce n'est pas une métaphore, plutôt un euphémisme. Est-il en train de creuser sa tombe, ou celle du lecteur déjà mort de rire oe
Voilà, on pensait avoir un certain répit, mais les mauvaises nouvelles sont confirmées : Dortmunder est de retour.
George Fowler, puissant gangster londonien, a fait fortune dans la pornographie. Il a tout ce qu'on peut rêver d'avoir ; argent, respect, femmes sexy, protection des flics. Mais il semble que l'un de ses hommes l'ait trahi, alors il le torture. En même temps, une autre bande, qui elle aussi paye les flics, veut lui piquer son business. Au fil de deux récits entremêlés, l'un situé à Londres et l'autre à la mer, dans une villégiature où Fowler a été contraint de se cacher, se reconstitue le bourbier dans lequel il s'est laissé entraîner - la faute à une confiance en soi un peu excessive. Dans l'univers sombre et tragique où il évolue, la moindre erreur se paye cash. Or « Fowler a trop de sang sur les mains et trop d'argent. Ne lui reste plus qu'à payer, payer, payer... »
Dans un hôpital psychiatrique ultrasecret, sont internés cinq ex-agents de la CIA. Envoyés en mission dans les points chauds de la planète, ils souffrent de syndromes post-traumatiques aigus. Un jour, ils découvrent leur psychiatre assassiné. Un meurtre discret, exécuté par des professionnels et dont ils seront immanquablement accusés. Leur seule option est de s'enfuir à Washington où se trouve l'homme qui, peut-être, détient la clé du mystère. Mais comment s'évader d'un lieu aussi bien gardé qu'une prison de haute sécurité ?
"Un sprint déjanté contre la montre et la folie, empruntant la route d'une Amérique désenchantée." (Marianne)
Ex-acrobate de cirque, docteur en criminologie, ceinture noire, Mongo le Magnifique est le détective privé le plus célèbre de New York. C'est aussi un nain, ce qui lui permet d'avoir un regard différent sur les êtres et les choses. Regard dont il a bien besoin lorsqu'il se retrouve confronté à une série de meurtres plus étranges les uns que les autres avec, pour suspects, une bande de mediums, prophètes et autres sorciers.
Le père Goddard a placé de grands espoirs dans son élève préféré, garçon charmeur et brillant, véritable prodigue du pensionnat. Jusqu'au jour où celui-ci, afin de défier son autorité, détruisit les fondations sur lesquelles le prêtre avait bâti sa confiance. Commence alors une lente et tortueuse descente aux enfers pour le père Goddard, lié par le secret de la confession. Le terrifiant combat du Bien contre le Mal ne peut s'achever que par la destruction d'un des adversaires. Car de tous les poisons qui infestent l'âme humaine, un seul ne peut recevoir l'absolution. Anthony Shaffer, célèbre dramaturge anglais (on lui doit notamment« Le Limier», réalisé par Joseph L. Mankiewicz, avec Laurence Olivier et Michael Caine), a écrit «Absolution», chef-d'oeuvre de perversité et d'insolite à la fin des années soixante. Le livre a été porté à l'écran par Anthony Page, avec Richard Burton dans le rôle du père Goddard.
" je m'étais dit qu'une façon d'aborder l'émotion dans le genre policier était de la supprimer totalement.
Ce fut la première aventure de parker. " ainsi parle richard stark, alias donald westlake, de la naissance de son héros, ce gangster implacable et mythique, qui vit pour le cambriolage parfait mais refuse de mourir en l'exécutant. individu au charme trouble et fascinant, ce n'est pas un tueur, c'est un artisan. s'il doit tuer, c'est uniquement par nécessité. il n'a pas de prénom. parker fait son come-back en dérobant un demi-million de dollars à un prédicateur.
Une histoire qui commence par une réunion de fidèles en prière, mais se poursuit au royaume des ténèbres.
Preston Fareweather est un personnage odieux. Il a trouvé refuge au Club Med, sur une île des Caraïbes, afin d'échapper aux poursuites judiciaires engagées par ces cinq ex-épouses bien décidées à lui faire payer - dans tous les sens du terme - son comportement infâme. C'est dans ce décor paradisiaque où il s'ennuie à mourir, car il ne pense qu'à retrouver sa chère ville de New York, qu'il commet une énorme erreur : il sympathise avec un personnage aussi repoussant et horripilant que lui, un certain Arnie Albright, receleur de son état et... relation « professionnelle » de John Dortmunder.
Arnie est parti dans les îles contraint et forcé par ses proches excédés, afin de subir une « cure » qui le métamorphosera. La cure a fonctionné au-delà des espérances ; la preuve, Arnie propose à Dortmunder et à sa bande un coup en or : cambrioler l'appartement de Preston en l'absence de celui-ci. Il s'agit d'un duplex avec terrasse situé dans la Cinquième Avenue ; il est rempli d'oeuvres d'art et insuffisamment protégé.
Malheureusement, Dortmunder et ses amis sont détournés de cet objectif prometteur par un gros problème. Leur repaire, leur antre, l'endroit où ils se sont toujours réunis et où ils se réuniront toujours, le fameux O.J. Bar & Grill, est tombé entre les mains de la pègre, la vraie ! Dès lors, voilà Dortmunder contraint de chasser deux lièvres, ou plutôt deux « faisans » à la fois. Le drame n'est pas loin.
Ils sont tous là. Pas un ne manque à l'appel pour le douzième opus de la série : John, Andy, Stan, Arnie, Tiny, flanqués de leurs épouses, fiancées ou mères. Ils sont sur un gros coup qui ne peut pas rater. Hélas, la vie - et surtout celle de John Dortmunder - est pleine d'événements imprévisibles, de ceux qui se produisent à votre insu, évidemment...
Mongo le magnifique doit affronter un nouveau " méchant " hors du commun ; il s'agit de retrouver chant sinclair, un dangereux terroriste (pardonnez le pléonasme) qui vient de dérober dix millions de dollars à une fondation philanthropique, en laissant derrière lui plusieurs victimes aux yeux crevés.
Mais lorsque mongo commence à enquêter sur chant sinclair, il découvre ses liens avec la cia et avec la redoutable secte de la flamme noire.
Le projet criminel de sinclair dépasse tout ce qu'on peut imaginer et mongo aura bien besoin de l'aide de son frère garth et de son vieil ami veil kendry, celui que l'on surnomme " l'archange ", sans oublier l'envoûtante harper, la femme aux serpents.
Tous les ingrédients et les personnages familiers sont réunis pour une nouvelle aventure de mongo comme on les aime, dans un décor mystérieux et exotique : les rives du lac léman.
Au retour d'une sortie sur l'hudson, mongo et son frère garth trouvent au domicile de ce dernier un visiteur indésirable : sacra silver, prétendu magicien et surtout ex-petit ami de l'épouse de garth, la chanteuse de country mary tree.
Cet illuminé de silver a tout bonnement décidé de reprendre sa femme ! garth qui n'a aucune patience avec les dingues de ce genre, on le sait depuis longtemps, le flanque dehors. mais mary est inquiète car elle sait bien qu'il arrive malheur à ceux qui défient silver. de fait, le cadavre d'un vieil ami de garth, agent de la brigade fluviale, est repêché dans l'hudson. au cours de son enquête, mongo découvre qu'une importante compagnie pétrolière vide les cuves de ses navires dans le fleuve, pour les remplir ensuite d'eau douce.
Quels sont les liens entre ce faux magicien et cette vaste entreprise polluante ?.
Washington, pendant la présidence de Richard Nixon. Un nom résonne comme un coup de tonnerre dans le paysage politique : le Watergate. Trois hommes sont entraînés, de leur plein gré ou malgré eux, dans ce tourbillon de l'histoire conteporaine. John Quinn, un jeune flic infiltré dans les milieux contestataires, "schizophrène" et obsédé par le meurtre d'une femme. Sa lutte contre un gros truand va l'impliquer dans le plus grand scandale politique des Etats-Unis.
L'officier Nathan Holloway. Un homme marqu à tout jamais par le Vietnam, chargé d'espionner la Maison-Blanche pour le compte... du Pentagone. Et enfin Vaughn Conner, collaborateur du Sénat, un idéaliste qui combat un président corrompu et sera victime de ses propres péchés.
Tous trois vont se retrouver pris au piège d'une conspiration qui les dépasse.
Rentrant chez lui après un cambriolage, Dortmunder découvre avec effroi que son appartement est occupé par un ancien compagnon de cellule dont tout le monde croyait et espérait qu'il resterait derrière les barreaux jusqu'à la fin de ses jours. Quelque temps avant sa détention, le dénommé Tom Jimson ( !) avait réussi un gros coup dont il avait enterré le produit dans la petite ville de Putkin's Corners.
Hélas, pendant qu'il était nourri et logé aux frais de l'Etat, les autorités en ont lâchement profité pour édifier un barrage et engloutir toute la vallée. Résultat : le butin gît désormais sous vingt mètres d'eau. Mais Tom a un plan, efficace et radical : faire sauter le barrage pour assécher le réservoir et récupérer son magot. Que les populations locales périssent noyées dans l'histoire n'est pour lui qu'un détail. Un détail d'importance majeure, pense Dortmunder qui ne veut pas se faire complice de pareil forfait. Il faut d'urgence détourner Tom Jimson de ses projets...
Dégâts des eaux ou l'histoire du fric dans la vallée est la preuve incontournable que Westlake est comme Dortmunder : il n'hésite pas à se lancer de grands défis. La différence, c'est que Westlake, lui, est toujours gagnant. Ce roman est l'un de ses chefs-d'oeuvre.
Il y a deux possibilités ; on connaît déjà John Dortmunder et on sait qu'avec lui, le cambriolage relève d'une alchimie particulière dont il détient le secret : défis pharaoniques (à l'impossible Dortmunder est tenu), plans rocambolesques (le plus compliqué sera le mieux), équipiers ingénieux (mais gaffeurs), action audacieuse (et souvent inadaptée à la situation) et résultats grandioses (parfois très éloignés des objectifs de départ).Ou bien on ne le connaît pas encore, et ces onze nouvelles seront une parfaite introduction à « l'esprit Dortmunder», mélange de non-sens inspiré, de panache absurde et de comédie burlesque.Derrière Dortmunder, il y a le génial Donald Westlake et son sens du rythme, son imagination, son ironie élégamment moqueuse, en un mot son style. Avec en prime, une surprise finale : un voleur peut en cacher un autre.
Critique d'art désireux de laisser un nom à la postérité, james figueras retrouve la trace du plus grand peintre du monde, le français jacques debierue.
Celui-ci vit en ermite dans les marais du sud de la floride. le but de figueras n'est pas seulement de rencontrer l'homme, mais de s'approprier l'oeuvre . le but de figueras est si horrible qu'aucun lecteur ne peut l'imaginer.
James figueras est un psychopathe qui préfigure le junior frenger de miami blues.
En rentrant chez lui, le Dr Robert Frederickson, plus connu sous le nom de Mongo le Magnifique, nain acrobate, ancienne vedette de cirque devenue détective, trouve sur le pas de sa porte une vieille connaissance : Mama Spit, une femme d'un certain âge, atteinte de troubles mentaux, qui vit dans la rue. Mais, surprise : Mama Spit a retrouvé toute sa lucidité et a décidé de reprendre la peau de Margaret Dutton, la femme qu'elle était jadis. Faut-il pour autant crier au miracle ?
Si aujourd'hui Mama Spit ne vit plus dans ses délires, c'est grâce à un médicament que lui a donné un jeune homme, avant d'être assassiné. Il venait de s'échapper d'un établissement psychiatrique, en compagnie d'une douzaine d'autres patients, qui tous avaient consommé la même drogue.
Mongo décide de mener l'enquête, et découvre qu'un mystérieux groupe lié à la CIA et soutenu par un laboratoire pharmaceutique suisse, se livre à des expériences illégales sur des schizophrènes.
Les anciens patients, en fuite, sont ainsi poursuivis par deux tueurs à gages, chargés de les faire taire. Mais cette drogue provoque un état de manque qui devient très vite mortel. Mongo va devoir mettre les bouchées doubles pour empêcher ces deux tueurs d'accomplir leur sinistre mission, tout en jouant les dealers afin de fournir les malades.
Gare au dédoublement de personnalité.
Il y a deux possibilités ; on connaît déjà John Dortmunder et on sait qu'avec lui, le cambriolage relève d'une alchimie particulière dont il détient le secret défis pharaoniques (à l'impossible Dortmunder est tenu), plans rocambolesques (le plus compliqué sera le mieux), équipiers ingénieux (mais gaffeurs), action audacieuse (et souvent inadaptée à la situation) et résultats grandioses (parfois très éloignés des objectifs de départ). Ou bien on ne le connaît pas encore, et ces onze nouvelles seront une parfaite introduction à " l'esprit Dortmunder ", mélange de non-sens inspiré, de panache absurde et de comédie burlesque. Derrière Dortmunder, il y a le génial Donald Westlake et son sens du rythme, son imagination, son ironie élégamment moqueuse, en un mot son style. Avec en prime, une surprise finale : un voleur peut en cacher un autre.
" Autant vous prévenir tout de suite.
Ceci n'est pas une autobiographie. Enfin, pas au sens ou on l'entend habituellement, certes, vous y trouverez des dates, des anecdotes, certains des faits marquants de la vie d'un écrivain hors du commun, né dans l'Angleterre des lords et des ladies avec une cuiller en argent dans la bouche, et qui, dans un haut-le-coeur, vomit cuiller, lords, ladies et Angleterre pour endosser tour à tour la défroque de chauffeur de taxi, d'escroc immobilier, d'homme de main de la pègre londonienne, pour finir exilé en France dans un mas abandonné, à cultiver la vigne en écrivant quelques-uns des plus intenses romans noirs de ces vingt dernières années...
Mais surtout, vous entendrez au fil de ces pages un écrivain parler de son amour de la littérature, du roman noir, avec une sincérité rarement atteinte. " Christian Lehmann (extrait de la préface)