Richard Pearson, publiciste au chômage, cherche à démêler les circonstances étranges du meurtre de son père, mortellement blessé lors d'une rixe à Brooklands, une ville de la banlieue de Londres.
Parti enquêter sur place, Pearson se retrouve plongé dans la vie quotidienne de cette morne cité en bordure d'autoroute dont le centre commercial, Métro-Centre, lieu du crime, semble être devenu la seule raison de vivre. Hanté par cette étrange disparition, Pearson tâtonne, à la recherche d'un indice. Mais très vite, les pistes se brouillent ; Richard est témoin de manifestations de haine et de nationalisme inquiétantes, le consumérisme ambiant vire à l'obsession et la déliquescence sociale se fait partout sentir.
Plus encore qu'un assassin, c'est une vérité qu'il découvrira au bout du chemin : celle qui dort, enfouie, au fin fond de nos sociétés postmodernes...
Fascisation des esprits, consumérisme morbide : après Millenium People, Ballard poursuit avec Que notre règne arrive son exploration du cauchemar climatisé.
«Je suis sale. J'ai les cheveux desséchés, pleins de sel, des démangeaisons au cuir chevelu. J'ai les yeux bleus. Je suis grand. Je porte les vêtements que je portais il y a six mois et je pue. J'ai perdu mes lunettes et appris à vivre sans. Je ne fume pas, sauf si j'ai des cigarettes sous la main. Je me saoule une fois par mois, quelque chose comme ça. La dernière fois que j'ai vu ma femme, je l'ai envoyée au diable mais j'ai fini par le regretter. J'adore ma fille, Sally. Je m'appelle Alan Whitman... Et je survis dans une Angleterre en ruine, envahie par des populations africaines obligées de fuir leur continent devenu inhabitable.» Notre île sombre est la version révisée du Rat blanc, une oeuvre «de jeunesse» datant de 1971. Se situant dans la droite ligne des romans catastrophe de J.G. Ballard et John Wyndham, Christopher Priest y dresse le portrait ironique d'une ancienne puissance coloniale colonisée à son tour. Plus de quarante après sa première édition, Notre île sombre n'a rien perdu de son pouvoir de fascination. Sa critique de l'arrogance des pays du Nord vis-à-vis de ceux du Sud est plus que jamais d'actualité.
L'Archipel du Rêve... Des centaines d'îles éparpillées entre le Continent Septentrional et Sudmaieure. Des milliers. Des centaines de milliers. À cause du phénomène des gradients temporels, personne ne sait, aucune carte ne peut être tracée. Sur les Aubracs sévit un insecte mortel, redouté. Sur Collago, le secret de l'immortalité a été découvert, mais le traitement n'est pas à la portée de toutes les bourses. Sur Tremm, interdite aux civils, des explosions retentissent chaque nuit... Même dans la zone de neutralité que représente l'Archipel, certains conflits demeurent... Avec Les Insulaires, Christopher Priest nous invite à explorer certaines îles de l'Archipel du Rêve, nous faisant découvrir leurs mystères, leurs principales attractions touristiques et leurs artistes. Cependant, il se pourrait bien qu'un meurtre énigmatique, voire plusieurs, se cachent dans les pages de cet atypique guide touristique.
Par-delà le Vortex s'étend l'Archipel du Rêve, une zone de neutralité épargnée par la guerre qui ravage les continents austral et septentrional. On rêve d'y séjourner et, une fois prisonnier de ses langueurs tropicales, on ne peut que succomber à une autre forme de guerre, celle que se livrent les êtres de désir et de pouvoir qui peuplent les différentes îles de cette géographie hors du temps, singulière en diable.
Chef-d'oeuvre de la littérature érotique, construction intellectuelle qui relève autant de l'anticipation à l'anglaise que du roman psychologique, L'Archipel du Rêve est l'un des plus beaux ouvrages de Christopher Priest ; un maelström de récits interconnectés qui nous ramène aux apocalypses poétiques de J.G. Ballard.
Paru quelques mois avant sa mort en Grande-Bretagne, La Vie et rien d'autre témoigne de l'incroyable parcours de l'homme et de l'écrivain J.G. Ballard.
Introduits dans les coulisses de sa vie et de son oeuvre, nous suivons l'enfance mouvementée à Shanghai et la douloureuse expérience de l'internement dans un camp de prisonniers japonais en Chine - clefs de son roman le plus connu, Empire du soleil. Mêlant sens aigu de l'analyse et traits d'humour très british, Ballard poursuit l'évocation de ses souvenirs : le triste retour en Grande-Bretagne après la guerre, le sentiment d'être étranger chez soi, la quête d'une identité et d'une voie à suivre. Le livre s'achève sur son retour à Shanghai, en 1995, et un bouleversant épilogue où il parle sans détour de sa maladie et de la mort qui guette.
« Au fond, j'étais un conteur à l'ancienne, doté d'une vive imagination », déclare-t-il, nous laissant pantois devant tant de modestie et immensément triste à l'idée que ce livre est son dernier.
Prisonnier (par la volonté de Dieu) du corps d'un écrivain fraîchement suicidé et chichement membré, Moi, Lucifer, Ange Déchu, Porteur de Lumière, Prince des Ténèbres, de l'Enfer et de ce Monde, Seigneur des Mouches, Père du Mensonge, Suprême Apostat, Tentateur, Antique Serpent, Séducteur, Accusateur, Tourmenteur, Blasphémateur et, sans contestation possible, Meilleur Coup de l'Univers Visible et Invisible (demandez donc à Eve, cette petite garce), j'ai décidé - ta-daaah ! - de tout dire.
Tout ? Presque : le funk, le swing, le boogie, le rock. C'est moi qui ai inventé le rock. Si vous saviez tout ce que j'ai inventé : la sodomie, bien sûr, la fumette, l'astrologie, l'argent... Bon, on va gagner du temps : tout, absolument tout ce qui vous empêche de penser à Dieu. C'est-à-dire à peu près tout ce qui existe. Hilarant portrait du diable (sous forme de confession pour le moins intime), Moi, Lucifer est le premier roman de Glen Duncan à être traduit en français.
Rien ne va plus pour Remshi : après sa rencontre avec Talulla il a dormi près de deux ans, abandonnant de fait sa familière humaine, Justine.
Rien ne va plus entre Walker et Talulla, car elle ne peut s'empêcher de penser encore et toujours à Remshi. Elle rêve de lui, toujours le même rêve, intensément érotique.
Rien ne va plus pour les vampires et les loups-garous : l'Église a décidé de dévoiler leur existence à la Terre entière et de se servir du conflit en marche pour reprendre le pouvoir.
Traqués par le Militi Christi, Remshi et Talulla n'ont plus qu'un choix : celui d'unir leurs forces pour protéger leurs proches et sauver leurs vies.
Il s'appelle Dilvish de Sélar, mais les vieilles chansons parlent plutôt de lui comme de Dilvish le Libérateur. Vaincu par Jélérak, il a été exilé plusieurs siècles durant aux enfers. Un séjour qu'il a mis à profit pour apprendre les douze Abominables Formules de la magie noire. Chevauchant un sombre cheval d'acier capable de cracher du feu, chaussé de bottes d'elfe qui ne laissent aucune empreinte derrière elles, armé de l'Épée Invisible, Dilvish est de retour. Et la route qui le mène de la résurrection à la vengeance lui fera traverser un monde magique où derrière chaque rencontre se cache un danger mortel ou un faux-semblant. Dans ce volume est publiée pour la première fois en France l'intégralité des aventures de Dilvish le Damné, soit onze nouvelles et un roman. Au carrefour de la sword & sorcery classique et de l'hommage à H. P. Lovecraft, Dilvish le Damné fait partie des fantasies les plus assumées de Roger Zelazny.
Après la mort violente de son amant Jacob Marlowe, qui se considérait comme le dernier loup-garou, Talulla, enceinte, s'est réfugiée en Alaska. Où elle vit loin de tout, sous la protection de son familier, Cloquet. Attaquée par un petit groupe de vampires alors même qu'elle est en train d'accoucher, Talulla, grièvement blessée pendant l'assaut, voit son fils lui être enlevé. Quelques jours plus tard, de nouveau sur pied, elle se renseigne sur ses agresseurs : les disciples de Remshi, une secte vampirique qui attend le retour de son messie, le plus vieux et le plus puissant de tous les vampires.
Ce que la mère veut, retrouver son fils, c'est la louve en elle qui va s'en charger.
Jake Marlowe est le dernier de sa race.
Pourchassé par des tueurs fanatiques qui ont juré de lui trancher la tête, protégé contre son gré par une organisation secrète désireuse de vivre au grand jour, Jake a décidé d'arrêter de fuir. La prochaine pleine lune sera sa dernière.
«Va où tu peux, meurs où tu dois.».
Mais pour le vieux loup-garou suicidaire et blasé, rien ne va se dérouler comme prévue.
Par définition, l'amour est imprévisible.
Kelly Link publie ses premières nouvelles en 1995 et reçoit sa première récompense - le James Tiptree Award pour " Voyages avec la femme des neiges " - dès 1997. Depuis, elle n'a cessé d'accumuler les prix littéraires : World Fantasy Award 1999 pour " Le chapeau du spécialiste ", prix Nebula 2001 pour " Le fantôme de Louise ", prix Hugo 2005 et prix Nebula 2006 pour " Le sac à main féerique ", prix de la British Science Fiction Association 2006 pour " Magie pour débutants ". Les nouvelles de Kelly Link, qui bien souvent revisitent les contes cruels européens en y ajoutant un soupçon de spleen adolescent, frappent par leur paradoxale originalité. S'y mêlent aussi bien des éléments de fantasy (le monde des fées), de science-fiction (les univers parallèles) que d'horreur (les fantômes et autres sculptures maléfiques). Incontournable voix de l'imaginaire d'aujourd'hui, Kelly Link est assurément un auteur à découvrir et à suivre.
«Adam Johnson est le plus excitant des jeunes écrivains qu'il m'ait été donné de lire. Ses textes font non seulement preuve d'une maîtrise éblouissante de la narration, mais aussi d'une authenticité permanente - paysages, descriptions météorologiques, vocabulaire technique, procédures policières -, tout y est, tous les petits détails qui permettent au lecteur de pénétrer dans les arcanes de l'activité humaine. Sans oublier l'authenticité du sentiment ; car Adam Johnson sait comment nous vivons, comment nous nous languissons. Et avec Emporium, il nous offre un recueil de fictions tout aussi extraordinaires qu'originales.» Robert Olen Butler, auteur de La nuit close de Saigon, M. Spaceman.
Un tireur d'élite surdoué, âgé de quinze ans, employé par la police de Palo Alto ; une virée de survivantes du cancer dans un bar de rencontres ringard ; un couple, propriétaire d'un petit magasin de locations de gilets pare-balles, menacé par la ruine depuis qu'une grande surface de l'autodéfense - l'Emporium - s'est installée non loin...
Bienvenue dans l'Amérique de demain, à la dérive et pourtant si touchante.
Dans un futur lointain, l'espèce humaine a colonisé la galaxie.
Les intelligences artificielles qu'elle a créées ont fini par s'émanciper, enfantant des entités surpuissantes comme 3340 et Choronzon, de véritables dieux. 3340 a voulu conquérir l'univers, asservir l'humanité. Il a été vaincu par Calandria May, une mercenaire bio-améliorée ; mais le général Armiger, son âme damnée, a réussi à survivre. Réfugié sur la planète Ventus, Armiger y prépare la résurrection de son maître.
Calandria May et un autre mercenaire, Axel Chan, sont envoyés pour l'empêcher de mener à bien son projet. Pour vaincre Armiger, ils devront percer le secret des Vents, ces entités intelligentes et meurtrières qui veillent jalousement sur l'équilibre écologique de Ventus.
Dans un futur lointain, l'espèce humaine a colonisé la galaxie.
Les intelligences artificielles qu'elle a créées ont fini par s'émanciper, enfantant des entités surpuissantes comme 3340 et Choronzon, de véritables dieux. 3340 a voulu conquérir l'univers, asservir l'humanité. Il a été vaincu par Calandria May, une mercenaire bio-améliorée ; mais le général Armiger, son âme damnée à réussi à survivre. Réfugié sur la planète Ventus, Armiger y prépare la résurrection de son maître.
Calandria May et un autre mercenaire, Axel Chan, sont envoyés pour l'empêcher de mener à bien son projet. Pour vaincre Armiger, ils devront percer le secret des Vents, ces entités intelligentes et meurtrières qui veillent jalousement sur l'équilibre écologique de Ventus.
1948, le jeune Andrew Hale, membre des services secrets britanniques depuis l'âge de sept ans, quitte la gorge d'Ahora en laissant derrière lui un nombre impressionnant de cadavres ; la dernière phase du projet DECLARE est un échec retentissant.
1963, Andrew Hale, professeur d'université depuis une dizaine d'années, mène une vie sans histoire jusqu'à ce que son ancien employeur, James Theodora, reprenne contact avec lui. DECLARE est réactivé et il est impératif de s'allier avec les anciennes puissances du mont Ararat avant les Soviétiques. Le sort du monde libre en dépend. Récit d'une guerre occulte et démesurée, Les Puissances de l'invisible est à l'oeuvre de Tim Powers ce qu, L'Echiquier du mal est à celle Dan Simmons.
Un chef-d'oeuvre récompensé par le World Fantasy Award.
1948, le jeune Andrew Hale, membre des services secrets britanniques depuis l'âge de sept ans, quitte la gorge d'Ahora en laissant derrière lui un nombre impressionnant de cadavres ; la dernière phase du projet DECLARE est un échec retentissant.
1963, Andrew Hale, professeur d'université depuis une dizaine d'années, mène une vie sans histoire jusqu'à ce que son ancien employeur, James Theodora, reprenne contact avec lui. DECLARE est réactivé et il est impératif de s'allier avec les anciennes puissances du mont Ararat avant les Soviétiques. Le sort du monde libre en dépend. Récit d'une guerre occulte et démesurée, Les Puissances de l'invisible est à l'oeuvre de Tim Powers ce que L'Échiquier du mal est à celle de Dan Simmons.
Un chef-d'oeuvre récompensé par le World Fantasy Award.