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Belles Lettres
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Au seuil de l'histoire et de la littérature de l'Occident (aux alentours du VIIIe siècle avant J.-C.), un immense poème, l'Iliade, conte les exploits en même temps que les peines des héros de la guerre de Troie, et, au centre de ce poème, un immense héros, Achille, exhibe sa force tout autant que ses larmes. Pourrionsnous aujourd'hui concevoir l'idée d'une sensibilité qui serait héroïque ?
Il est bon de toujours retourner à Homère...
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Tragédie du retour du prince désireux de prendre possession de son héritage, tragédie de la vengeance et du châtiment, l'Électre de Sophocle est aussi une tragédie de la philia, où les liens familiaux sont constamment remis en question, détruits, recréés, où des enfants tuent leur mère. Pour attendu qu'il soit, cet aboutissement suscite émotions et questionnements sur son caractère juste, acceptable, dans une tragédie d'où les Érinyes sont absentes, où les dieux, s'ils sont bien présents dans les prières des personnages, laissent ces derniers forger seuls leur destin.
Le commentaire littéraire qui accompagne cette édition bilingue propose de démonter les mécanismes du dispositif tragique construit autour d'une héroïne dont l'action est circonscrite à sa souffrance et à sa parole. Avec Électre, le poète explore les possibilités qu'offrent les tensions de la parole théâtrale et redéfinit les notions d'action et d'héroïsme.
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Les deux fils d'oedipe, Etéocle et Polynice, se sont entre-tués au combat. Leur oncle Créon, le roi de Thèbes, décide que le cadavre de Polynice - qui a trahi sa patrie - demeurera exposé sans sépulture. La jeune Antigone, sa soeur, viole volontairement le décret : elle est arrêtée, et récidive. Pour elle, les lois immuables de la conscience, les "lois non écrites", se situent au-dessus des décrets des hommes. Antigone est celle qui désobéit, celle qui dit non, celle qui va au-devant de la mort.
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La Théogonie est le chant qu'élève en l'honneur des dieux Immortels un poète béotien inspiré par les Muses. Dans ce poème d'époque archaïque, Hésiode célèbre l'ordre divin du monde en racontant la formation de l'univers, la succession des générations divines et la répartition des honneurs parmi les dieux. L'histoire de la famille divine aboutit ainsi à la mise en place de l'ordre éternel de Zeus. Naissances, unions, conflits, alliances et combats dessinent une carte des puissances divines actives dans le monde. Ce processus théogonique attribue à chaque élément du cosmos, aux dieux immortels ainsi qu'aux hommes mortels, les prérogatives et la place qui leur reviennent.
Le poème d'Hésiode n'est pas seulement un chef-d'oeuvre de la littérature antique.
Il met véritablement en scène les puissances divines qu'un homme grec pouvait percevoir à l'oeuvre dans l'univers. La Théogonie atteste à quel point, en Grèce ancienne, poésie et religion étaient étroitement liées l'une à l'autre.
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Archer légendaire, héritier de l'arc d'Héraclès, dont les flèches sont invincibles, Philoctète croupit sur l'île de Lemnos, où ses compagnons, en route pour Troie, l'ont abandonné, car la gangrène dont il est atteint dégage une puanteur insupportable.
Or, sans l'arc d'Héraclès, la ville de Troie ne pourra tomber. Après l'avoir trahi une première fois, les Grecs, conduits par Ulysse, viennent le persuader, par la ruse, de leur accorder son aide. Trompé, isolé, misérable, humilié, Philoctète finit par céder et consent à ce qui lui est demandé. A près de quatre-vingt-dix ans, en 409 avant notre ère, Sophocle a composé cette tragédie lyrique (appartenant au cycle troyen Ajax, Electre, Philoctète), puissante, qui montre les limites de l'héroïsme et rappelle la fragilité inhérente à la condition humaine.
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Représentée en 467 av j.
-c. , la deuxième tragédie conservée d'eschyle évoque le siège de thèbes par l'ennemi venu d'argos et surtout le destin fratricide des fils d'å'dipe, étéocle et polynice, qui se disputent le trône. trois drames concentriques se jouent dans la pièce qui mêle inextricablement guerre étrangère, guerre des sexes et querelle familiale. la menace des inquiétants guerriers postés aux portes de la ville va peu à peu s'insinuer jusqu'au coeur du palais et étéocle lui-même, bien qu'avisé et sûr de lui, sera atteint par l'épouvante et la division: la malédiction paternelle va le conduire à affronter son propre frère dans un suicide mutuel.
Dans ce dénouement sans horizon, racine voyait le "sujet le plus tragique de l'antiquité".
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Au seuil de l'histoire et de la littérature de l'Occident (aux alentours du VIIIe siècle avant J.-C.), un immense poème, l'Iliade, conte les exploits en même temps que les peines des héros de la guerre de Troie, et, au centre de ce poème, un immense héros, Achille, exhibe sa force tout autant que ses larmes. Pourrions-nous aujourd'hui concevoir l'idée d'une sensibilité qui serait héroïque ? Il est bon de toujours retourner à Homère...
La peste - La colère d'Achille ; le Catalogue des vaisseaux ; Du haut des remparts de Troie - Duel Pâris / Ménélas ; La violation des serments - Revue d'Agamemnon ; Exploits de Diomède ; Hector et Andromaque ; Duel Hector / Ajax ; Les batailles.
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Tragédies Tome 1 ; les suppliantes, les perses, les sept contre Thèbes, Prométhée enchaîné
Eschyle
- Belles Lettres
- Collection Des Universites De France ; Serie Grecque
- 1 Janvier 1985
- 9782251001159
Eschyle est l' »inventeur » de la tragédie attique telle que nous la connaissons : en introduisant un deuxième acteur sur scène, Eschyle bouleverse la scène tragique jusqu'ici réservée à un dialogue entre l'acteur et le choeur. Cependant la vie du « père de la tragédie » ne nous est guère connue. Il serait né aux alentours de 525 à Athènes, dans une famille d'Eupatrides. Eschyle a donc vécu successivement la domination des Pisistratides et les réformes de Clisthène, d'où sans doute son goût pour la question de la justice. Citoyen exemplaire, il a participé aux batailles de Marathon et de Salamine, dont il fait le récit dans Les Perses. Pour des raisons qui nous sont restées ignorées, il quitte Athènes et s'exile à la cour de Hiéron, tyran de Sicile. Ses succès furent nombreux, autant que ses pièces (la tradition lui prête plus de 73 oeuvres), dont malheureusement seules 7 nous sont parvenues.
L'édition de Paul Mazon présente en deux volumes les tragédies d'Eschyle. Le tome I rassemble Les Suppliantes, Les Sept contre Thèbes et Prométhée Enchaîné. Aux deux tragédies guerrières, répondent celles des condamnés, Prométhée et les Danaïdes. L'introduction fait le point des connaissances relatives à un auteur qui fut sujet d'études et de glose dès l'Antiquité, et propose de judicieux critères pour distinguer la biographie de la fable. L'histoire des manuscrits est relatée en détail et assortie d'une orientation bibliographique. Chaque pièce est précédée d'une notice qui lui est propre. Celle-ci fournit, tous les éléments mythologiques, historiques et philologiques, nécessaires à la bonne compréhension de ces pièces parfois lacunaires. Des notes accompagnent la lecture.
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Iliade Tome 4 ; chants XIX-XXIV
Homère
- Belles Lettres
- Collection Des Universites De France ; Serie Grecque
- 1 Janvier 1983
- 9782251001630
Louée depuis l'Antiquité la plus haute, l'Iliade, de même que l'Odyssée, n'a jamais cessé d'être chantée, apprise et commentée par des générations de lecteurs fervents. Chantés par les aèdes dans toutes les cours aristocratiques, les quelques 16000 vers de l'Iliade relatent cependant une période très brève des événements de la Guerre de Troie, la destruction de la cité de Priam, autour d'un personnage central, l'ombrageux Achille. Curieuse tradition que celle qui choisit de fonder sa culture sur la chute d'une autre, ainsi que sur le récit de vaines querelles, tant humaines que divines ! Les paradoxes liés à l'Iliade sont multiples : l'oeuvre la plus connues de l'Antiquité, dont les manuscrits sont les plus nombreux, est aussi une des plus obscures. Rares sont les certitudes, notamment en ce qui concerne Homère : l'auteur de l'Iliade aurait vécu en Ionie, peut-être au milieu du VIIIème siècle, mais, malgré les hypothèses pléthoriques des homérisants, force est de constater que tout le reste est littérature ! Reste le texte, « bien pour l'éternité », selon l'expression de Thucydide, et l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la culture européenne.
A ce trésor de la littérature grecque, il fallait un écrin, et l'édition de Paul Mazon en est un de choix. Celle-ci rassemble en quatre volumes les 24 chants de l'Iliade auxquels il convient d'ajouter un volume d'introduction générale. La toujours belle et fidèle traduction de Paul Mazon est secondée par l'érudition, entre autres, de Pierre Chantraine. Des notes accompagnent la lecture, tandis que chaque tome est précédé d'une préface qui lui est propre. Le lecteur soucieux d'approfondir trouvera dans l'Introduction générale un état des lieux de la question homérique ainsi que de précieuses remarques linguistiques. Le tome IV contient en outre un Index.Texte établi et traduit par P. Mazon, avec la collaboration de P. Chantraine, P. Collart et R. Langumier.
Grand format 46.00 €Indisponible