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Lo Chamin De Sent-Jaume
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En français.Jusqu'à ce jour, Marcelle Delpastre régnait sans partage sur l'ethnologie limousine (Limousin entendu au sens un peu forcé d'aire dialectale), avec tant et tant d'études sur tous les sujets et cette somme que l'on pensait bien indépassable Le tombeau des ancêtres parue en feuilleton dans la revue Lemouzi et reprise en volume chez Payot en 1997.Cette collection « De temps pacan » avait d'ailleurs été créée pour elle, les deux premiers titres lui étant consacrés. Désormais, ils seront deux. Certes, on connaissait déjà Michel Chadeuil par ses publications sur les proverbes et les mimologismes, mais le présent ouvrage est d'une autre envergure. Les vingt et un chapitres de J'ai refermé mon couteau donnant une vue d'ensemble de la culture traditionnelle de ce pays, fût-ce de tout autre manière et d'un tout autre ton, sont le complément indispensable du Tombeau.Et ce sans en avoir l'air, avec bonhomie pourrait-on dire, comme en un entretien particulier, comme on parle en coin de table, au coin du feu.À une génération de distance, Marcelle Delpastre et Michel Chadeuil ont en commun une aire d'enquête limitée à leur environnement immédiat, la connaissance intime des choses dont ils parlent, l'intuition de tout ce qu'elles portent et signifient. Ils ont en outre une qualité inappréciable : ils ouvrent quantité de portes, ne vous les ferment jamais au nez.Seul le couteau sera refermé, celui de Nontron, celui de la métaphore.Jusqu'au prochain repas...COLLECCION « DE TEMPS PACAN » :Le sous-titre de la collection dit : « ethno-mythologie populaire » ce qui en fixe les limites dans un grand angle de vue, toute la culture traditionnelle étant finalement concernée.
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Sous une couverture à rabats qu'un beau dessin de Jan-Marc Simeonin tient toute. En occitan. Second tirage.
« Ce bestiaire, nous dit l'auteur, n'est ni un livre de science naturelle, ni un poème sur les animaux, ni une analyse comme j'en ai tant fait de notre culture.
Ce que j'ai essayé de faire, c'est de dire, comme ça se disait chez nous, avec les mots que l'on connaissait, que l'on employait toujours et encore, ce que l'on faisait, savait et croyait, tel que c'était. Tel que ma grand-mère, ai-je dit souvent, aurait pu l'écrire. Ma grand-mère ou la vôtre... Ce que j'ai voulu, c'est en premier vous dire, vous faire voir, vous faire sentir, que tout ça se tient dans la vie quotidienne. Que vivre avec le bétail, comme d'ailleurs avec la terre, les arbres, le travail, la parole et le rire, c'est vivre... Dans la vie, on rit, on parle, on pleure, on fait, on croit, on mange, on endure, on meurt et on chante, et à toute heure, à chaque moment, il y a les mots pour le dire... »