Poésies, une saison en enfer, illuminations

À propos

Le désordre somptueux d'une passion exotique, éclat d'un météore, selon Mallarmé ; un ange en exil aux yeux d'un bleu pâle inquiétant, pour Verlaine. Un «éveil génial», et c'est Le Bateau ivre, une «puberté perverse et superbe», puis un jeune homme brièvement «ravagé par la littérature», le maître d'une «expression intense» aux sujets inouïs - tout cela dans un mince volume, dû au poète touché, puis déserté, par le génie, «aventure unique dans l'histoire de l'art».


Rayons : Littérature > Poésie


  • Auteur(s)

    Arthur Rimbaud

  • Éditeur

    Gallimard

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    07/03/1973

  • Collection

    Poesie Gallimard

  • EAN

    9782070319558

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    304 Pages

  • Longueur

    18 cm

  • Largeur

    11 cm

  • Épaisseur

    1.7 cm

  • Poids

    283 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Arthur Rimbaud

1854-1891
Rimbaud est élevé, à Charleville, par sa mère, une femme à principes. Il commence à écrire des poèmes à l'âge de seize ans et essaie de les publier. A partir de 1870, il fait plusieurs fugues à Paris et en Belgique. Appelé par Verlaine à qui il a envoyé quelques poèmes, il commence avec lui une vie de vagabondage. Leur liaison tumultueuse s'achève par un coup de revolver: Rimbaud est blessé et rentre dans la maison familiale de Roche. Il écrit alors Une saison en Enfer. A 19 ans, il renonce à toute activité littéraire. En 1880, il est gérant d'un comptoir commercial en Abyssinie. Il y pratique le commerce de l'ivoire, du café, puis, des armes. En 1891, il se fait rapatrier: une tumeur au genou s'est déclarée et il devra se faire amputer. Il meurt à Marseille.
Dès ses premiers poèmes, Rimbaud crie sa soif de la vraie vie et sa révolte contre le monde civilisé. Pour l'adolescent de 1870, le règne de la "future vigueur" n'est pas une utopie. L'insurrection parisienne a vu la levée des plus exploités, des plus écrasés par la norme sociale. Pour s'en affranchir, le poète doit intervenir et insuffler "l'énormité" par le "dérèglement de tous les sens" et une langue nouvelle qui soit "de l'âme pour l'âme, résumant tout, parfums, sons, couleurs, de la pensée accrochant la pensée et tirant" (Lettre du voyant)

empty