Poèmes d'Arthur Rimbaud

À propos

Il se voulait voyant, voleur de feu. Aussi fulgurant qu'énigmatique, Rimbaud, tel un météore dans le ciel littéraire, a ouvert toutes les voies de la modernité. Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. J'étais insoucieux de tous les équipages, Porteur de blés flamands ou de cotons anglais. Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.


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  • Auteur(s)

    Arthur Rimbaud

  • Éditeur

    Gallimard Jeunesse

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    02/02/2012

  • Collection

    Folio Junior En Poesie

  • EAN

    9782070643868

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    96 Pages

  • Longueur

    17.9 cm

  • Largeur

    12.6 cm

  • Épaisseur

    0.5 cm

  • Poids

    96 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Arthur Rimbaud

1854-1891
Rimbaud est élevé, à Charleville, par sa mère, une femme à principes. Il commence à écrire des poèmes à l'âge de seize ans et essaie de les publier. A partir de 1870, il fait plusieurs fugues à Paris et en Belgique. Appelé par Verlaine à qui il a envoyé quelques poèmes, il commence avec lui une vie de vagabondage. Leur liaison tumultueuse s'achève par un coup de revolver: Rimbaud est blessé et rentre dans la maison familiale de Roche. Il écrit alors Une saison en Enfer. A 19 ans, il renonce à toute activité littéraire. En 1880, il est gérant d'un comptoir commercial en Abyssinie. Il y pratique le commerce de l'ivoire, du café, puis, des armes. En 1891, il se fait rapatrier: une tumeur au genou s'est déclarée et il devra se faire amputer. Il meurt à Marseille.
Dès ses premiers poèmes, Rimbaud crie sa soif de la vraie vie et sa révolte contre le monde civilisé. Pour l'adolescent de 1870, le règne de la "future vigueur" n'est pas une utopie. L'insurrection parisienne a vu la levée des plus exploités, des plus écrasés par la norme sociale. Pour s'en affranchir, le poète doit intervenir et insuffler "l'énormité" par le "dérèglement de tous les sens" et une langue nouvelle qui soit "de l'âme pour l'âme, résumant tout, parfums, sons, couleurs, de la pensée accrochant la pensée et tirant" (Lettre du voyant)

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