Lettres de la vie litteraire - (1870-1875)

À propos

«[...] Maintenant, je m'encrapule le plus possible. Pourquoi? Je veux être poète, et je travaille à me rendre voyant:vous ne comprendrez pas du tout, et je ne saurais presque vous expliquer. Il s'agit d'arriver à l'inconnu par le dérèglement de tous les sens. Les souffrances sont énormes, mais il faut être fort, être né poète, et je me suis reconnu poète. Ce n'est pas du tout ma faute. C'est faux de dire:Je pense. On devrait dire:On me pense. Pardon du jeu de mots. [...]» Lettre à Georges Izambard, 13 mai 1871.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Arthur Rimbaud

  • Éditeur

    Gallimard

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    28/08/1990

  • Collection

    L'imaginaire

  • EAN

    9782070720095

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    124 Pages

  • Longueur

    19 cm

  • Largeur

    12.5 cm

  • Épaisseur

    0.8 cm

  • Poids

    134 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Arthur Rimbaud

1854-1891
Rimbaud est élevé, à Charleville, par sa mère, une femme à principes. Il commence à écrire des poèmes à l'âge de seize ans et essaie de les publier. A partir de 1870, il fait plusieurs fugues à Paris et en Belgique. Appelé par Verlaine à qui il a envoyé quelques poèmes, il commence avec lui une vie de vagabondage. Leur liaison tumultueuse s'achève par un coup de revolver: Rimbaud est blessé et rentre dans la maison familiale de Roche. Il écrit alors Une saison en Enfer. A 19 ans, il renonce à toute activité littéraire. En 1880, il est gérant d'un comptoir commercial en Abyssinie. Il y pratique le commerce de l'ivoire, du café, puis, des armes. En 1891, il se fait rapatrier: une tumeur au genou s'est déclarée et il devra se faire amputer. Il meurt à Marseille.
Dès ses premiers poèmes, Rimbaud crie sa soif de la vraie vie et sa révolte contre le monde civilisé. Pour l'adolescent de 1870, le règne de la "future vigueur" n'est pas une utopie. L'insurrection parisienne a vu la levée des plus exploités, des plus écrasés par la norme sociale. Pour s'en affranchir, le poète doit intervenir et insuffler "l'énormité" par le "dérèglement de tous les sens" et une langue nouvelle qui soit "de l'âme pour l'âme, résumant tout, parfums, sons, couleurs, de la pensée accrochant la pensée et tirant" (Lettre du voyant)

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