Une saison en enfer ; les illuminations

À propos

 Rimbaud Une saison en enfer Illuminations et autres textes (1873-1875) « Ce passant considérable. » Stéphane Mallarmé « Rimbaud est un prophète de l'incurable négation. Le désert de feu est son lieu. » André Suarès « Le conducteur intermittent de la foudre. » Julien Gracq « Le génie de Rimbaud, cette énergie, cette hâte, aura été avant tout d'essayer d'accomplir la réinvention de l'amour avant que, terriblement vite, il ne soit toujours trop tard. » Yves Bonnefoy édition de Pierre Brunel.


Rayons : Littérature > Poésie


  • Auteur(s)

    Arthur Rimbaud

  • Éditeur

    Le Livre De Poche

  • Distributeur

    Hachette

  • Date de parution

    28/10/1998

  • Collection

    Le Livre De Poche Classiques

  • EAN

    9782253096368

  • Disponibilité

    Disponible

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    11 cm

  • Épaisseur

    1.2 cm

  • Poids

    133 g

  • Support principal

    Poche

Arthur Rimbaud

1854-1891
Rimbaud est élevé, à Charleville, par sa mère, une femme à principes. Il commence à écrire des poèmes à l'âge de seize ans et essaie de les publier. A partir de 1870, il fait plusieurs fugues à Paris et en Belgique. Appelé par Verlaine à qui il a envoyé quelques poèmes, il commence avec lui une vie de vagabondage. Leur liaison tumultueuse s'achève par un coup de revolver: Rimbaud est blessé et rentre dans la maison familiale de Roche. Il écrit alors Une saison en Enfer. A 19 ans, il renonce à toute activité littéraire. En 1880, il est gérant d'un comptoir commercial en Abyssinie. Il y pratique le commerce de l'ivoire, du café, puis, des armes. En 1891, il se fait rapatrier: une tumeur au genou s'est déclarée et il devra se faire amputer. Il meurt à Marseille.
Dès ses premiers poèmes, Rimbaud crie sa soif de la vraie vie et sa révolte contre le monde civilisé. Pour l'adolescent de 1870, le règne de la "future vigueur" n'est pas une utopie. L'insurrection parisienne a vu la levée des plus exploités, des plus écrasés par la norme sociale. Pour s'en affranchir, le poète doit intervenir et insuffler "l'énormité" par le "dérèglement de tous les sens" et une langue nouvelle qui soit "de l'âme pour l'âme, résumant tout, parfums, sons, couleurs, de la pensée accrochant la pensée et tirant" (Lettre du voyant)

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