À propos

"C'est la java martienne La java des amoureux..." Jeune illustratrice suisse, formée à l'Escola Massana de Barcelone et aux éditions Drozophile à Genève, Mirjana Farkas propose une mise en images sérigraphiée en trois couleurs d'une fantastique chanson de Boris Vian, à tort oubliée. Ses illustrations sont inventives, joyeuses et percutantes. La fable, d'une grande drôlerie, est admirablement servie.


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  • Auteur(s)

    Mirjana Farkas, Boris Vian

  • Éditeur

    Atelier Du Poisson Soluble

  • Distributeur

    Belles Lettres

  • Date de parution

    12/09/2012

  • EAN

    9782358710381

  • Disponibilité

    Indisponible

  • Nombre de pages

    40 Pages

  • Longueur

    27 cm

  • Largeur

    17.7 cm

  • Épaisseur

    1 cm

  • Poids

    300 g

  • Lectorat

    3/6 ans

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Mirjana Farkas

Née à Genève en 1979, Mirjana Farkas fait des études d'histoire, avant de partir pour six ans à Barcelone, où elle suit la formation en illustration de l'Escola Massana. Elle aura notamment comme professeur Arnald Ballester, illustrateur de « Le facteur quifaiquoi », paru aux Editions La Joie de lire. De retour depuis 2010 à Genève, elle travaille sur des illustrations de presse, des affiches et des projets personnels, parfois sérigraphiés.
Elle a publié au Poisson soluble en 2012 La Java Martienne, un bel hommage à Boris Vian.


Boris Vian

1920-1959
Boris Vian passe son enfance à Ville-d'Avray, dans une famille aisée, menacée pourtant de ruine. Sa jeunesse, riche en "surprises-parties" et en canulars, le prépare à une activité multiforme. Il sera ingénieur, romancier, trompettiste, chroniqueur musical, chanteur, auteur dramatique, comédien... Sachant dès son plus jeune âge sa vie menacée par des problèmes cardiaques, il voudra vivre intensément et s'épuisera.
En 1939, il entre à l'Ecole Centrale et en sort ingénieur. Il travaille alors à l'AFNOR. A partir de 1947, il est animateur des cabarets de Saint-Germain-des-Près et trompettiste dans l'orchestre de jazz de Cl. Abadie.
En 1944, il rencontre Queneau et termine son premier roman, Vercoquin et le plancton. Trois ans plus tard, sa jeune carrière d'écrivain se poursuit par un scandale avec l'édition de J'irai cracher sur vos tombes signé Vernon Sullivan et "traduit de l'américain". Succès public mais très mauvaises critiques. Il finira par avouer qu'il est l'auteur de ce roman et sera traduit en justice pour "attentat aux moeurs par voie de livres". En 1950, il est condamné à quinze jours de prison avec sursis...
Il traverse alors des moments difficiles où il croit avoir raté sa vocation littéraire. En 1956, il est directeur artistique chez Philips, Fontana et aux disques Barclay. Il est aussi l'auteur de plus de quatre cents chansons. Il meurt pendant l'avant-première d'un film tiré de J'irai cracher sur vos tombes. C'est après sa mort que sa réputation de grand écrivain s'est affirmée.
Dans son univers romanesque, l'herbe est rouge, les paupières repoussent quand on les taille et un nénuphar fait mourir une jeune fille. Ce monde est régi par une logique poussée jusqu'à l'absurde et l'invention verbale ne semble pas avoir de limite. Mais la mort rôde, acceptée en général avec indifférence. Non violent, le "déserteur" se refuse seulement à tuer, sans aigreur ni colère.
Il fut également Premier Equarrisseur et finalement Satrape du célèbre Collège de 'Pataphysqiue dont l'idée revient à Jarry. Proche du Surréalisme, Boris Vian n'appartient pourtant à aucune école littéraire.

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