Romans, nouvelles, poèmes et théâtre

À propos

Préface de Cavanna Note de l'éditeurROMANSL'écume des joursL'arrache-coeurL'automne à PékinPOEMESJe voudrais pas creverPourquoi que je visLa vie, c'est comme une dentY avait une lampe de cuivreQuand j'aurai du vent dans mon crâneJe n'ai plus très envieSi j'étais pohéteûJ'ai acheté du pain durY a du soleil dans la rueUn homme tout nu marchaitJ'ai mal à ma rapièreIls cassent le mondeUn de plusJ'aimeraisDonnez le siUn poèteSi les poètes étaient moins bêtesElle serait là, si lourdeY en a qui ont des trompinettesJe veux une vie en forme d'arêteUn jourTout a été dit cent foisJe mourrai d'un cancer de la colonne vertébraleNOUVELLESLes fourmisLes poissons mortsBlues pour un chat noirTHEATRELe dernier des métiersA PREUVETentative de brouillage de cartes

Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles

  • Auteur(s)

    Boris Vian

  • Éditeur

    Pauvert

  • Distributeur

    Hachette

  • Date de parution

    31/10/1978

  • Collection

    Fonds Pauvert

  • EAN

    9782720201400

  • Disponibilité

    Disponible

  • Poids

    1 279 g

  • Support principal

    Grand format

Boris Vian

1920-1959
Boris Vian passe son enfance à Ville-d'Avray, dans une famille aisée, menacée pourtant de ruine. Sa jeunesse, riche en "surprises-parties" et en canulars, le prépare à une activité multiforme. Il sera ingénieur, romancier, trompettiste, chroniqueur musical, chanteur, auteur dramatique, comédien... Sachant dès son plus jeune âge sa vie menacée par des problèmes cardiaques, il voudra vivre intensément et s'épuisera.
En 1939, il entre à l'Ecole Centrale et en sort ingénieur. Il travaille alors à l'AFNOR. A partir de 1947, il est animateur des cabarets de Saint-Germain-des-Près et trompettiste dans l'orchestre de jazz de Cl. Abadie.
En 1944, il rencontre Queneau et termine son premier roman, Vercoquin et le plancton. Trois ans plus tard, sa jeune carrière d'écrivain se poursuit par un scandale avec l'édition de J'irai cracher sur vos tombes signé Vernon Sullivan et "traduit de l'américain". Succès public mais très mauvaises critiques. Il finira par avouer qu'il est l'auteur de ce roman et sera traduit en justice pour "attentat aux moeurs par voie de livres". En 1950, il est condamné à quinze jours de prison avec sursis...
Il traverse alors des moments difficiles où il croit avoir raté sa vocation littéraire. En 1956, il est directeur artistique chez Philips, Fontana et aux disques Barclay. Il est aussi l'auteur de plus de quatre cents chansons. Il meurt pendant l'avant-première d'un film tiré de J'irai cracher sur vos tombes. C'est après sa mort que sa réputation de grand écrivain s'est affirmée.
Dans son univers romanesque, l'herbe est rouge, les paupières repoussent quand on les taille et un nénuphar fait mourir une jeune fille. Ce monde est régi par une logique poussée jusqu'à l'absurde et l'invention verbale ne semble pas avoir de limite. Mais la mort rôde, acceptée en général avec indifférence. Non violent, le "déserteur" se refuse seulement à tuer, sans aigreur ni colère.
Il fut également Premier Equarrisseur et finalement Satrape du célèbre Collège de 'Pataphysqiue dont l'idée revient à Jarry. Proche du Surréalisme, Boris Vian n'appartient pourtant à aucune école littéraire.

empty