À propos

Chansons, poèmes, sketches, arguments de ballet, graffitis, dessins, collages, peintures, fausses "unes" de journaux : autant d'inédits de Boris Vian. Post-Scriptum révèle et éclaire cette hyperactivité de Vian, ce chantier de création permanente que fut sa vie de 1940 à 1959. "Boris Vian, se souvient Siné, était un surdoué. Il fourmillait d'idées et son inspiration, dans tous les domaines, semblait inépuisable". A preuve, tous ces supports improvisés sur lesquels il lâchait à tout moment son crayon, sa plume ou son stylo : carnets, agendas, manuscrits en cours, cahiers, papiers divers ou à en-tête, feuilles volantes, faire-part de décès, etc. Tout lui était motif : amour, amitié, enfance, humour, science-fiction, opéra, jazz, mathématiques, cinéma, faune, flore, univers. Coeur épuisé dans un monde épuisant, il n'a eu de cesse d'enchanter la vie sur les dix bouts de ses dix doigts : "Ne jouons plus, prenons des risques". Et d'ajouter : "Et que le cric me croque / Si je n'ai pas raison !". Quand Boris Vian est mort, Jacques Prévert a écrit : "Il a quitté ses amis, mais ne leur a pas faussé compagnie". Post-Scriptum en est la preuve éclatante.

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  • Auteur(s)

    Boris Vian

  • Éditeur

    Cherche Midi

  • Distributeur

    Interforum

  • Date de parution

    13/10/2011

  • Collection

    Planete Prevert

  • EAN

    9782749122540

  • Disponibilité

    Indisponible

  • Longueur

    308 cm

  • Largeur

    218 cm

  • Épaisseur

    1.8 cm

  • Poids

    1 040 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Relié  

Boris Vian

1920-1959
Boris Vian passe son enfance à Ville-d'Avray, dans une famille aisée, menacée pourtant de ruine. Sa jeunesse, riche en "surprises-parties" et en canulars, le prépare à une activité multiforme. Il sera ingénieur, romancier, trompettiste, chroniqueur musical, chanteur, auteur dramatique, comédien... Sachant dès son plus jeune âge sa vie menacée par des problèmes cardiaques, il voudra vivre intensément et s'épuisera.
En 1939, il entre à l'Ecole Centrale et en sort ingénieur. Il travaille alors à l'AFNOR. A partir de 1947, il est animateur des cabarets de Saint-Germain-des-Près et trompettiste dans l'orchestre de jazz de Cl. Abadie.
En 1944, il rencontre Queneau et termine son premier roman, Vercoquin et le plancton. Trois ans plus tard, sa jeune carrière d'écrivain se poursuit par un scandale avec l'édition de J'irai cracher sur vos tombes signé Vernon Sullivan et "traduit de l'américain". Succès public mais très mauvaises critiques. Il finira par avouer qu'il est l'auteur de ce roman et sera traduit en justice pour "attentat aux moeurs par voie de livres". En 1950, il est condamné à quinze jours de prison avec sursis...
Il traverse alors des moments difficiles où il croit avoir raté sa vocation littéraire. En 1956, il est directeur artistique chez Philips, Fontana et aux disques Barclay. Il est aussi l'auteur de plus de quatre cents chansons. Il meurt pendant l'avant-première d'un film tiré de J'irai cracher sur vos tombes. C'est après sa mort que sa réputation de grand écrivain s'est affirmée.
Dans son univers romanesque, l'herbe est rouge, les paupières repoussent quand on les taille et un nénuphar fait mourir une jeune fille. Ce monde est régi par une logique poussée jusqu'à l'absurde et l'invention verbale ne semble pas avoir de limite. Mais la mort rôde, acceptée en général avec indifférence. Non violent, le "déserteur" se refuse seulement à tuer, sans aigreur ni colère.
Il fut également Premier Equarrisseur et finalement Satrape du célèbre Collège de 'Pataphysqiue dont l'idée revient à Jarry. Proche du Surréalisme, Boris Vian n'appartient pourtant à aucune école littéraire.

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